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Full text of "La liberté et le patriote (1949-04-01)"

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Sa 
TA 


Ercovetions 


et egeurs 


ne rue Towville, 
TEL. 201 108 


VOL. XXXVI--Mo 50 


Un Livre blanc sur la persécution 
religieuse en Hongrie depuis 1945 


Le document retrace toutes les mesures qui ont frappé l'Eglise depuis 1945 jus- 


>) Brabant 
"Tr Frères 


St-Bontiace, Man. 


É 
4 v 


qu'à l'arrestation du Cardinal Mindszenty. 


PARIS -— A Paris vient de paraître un Livre blanc concernant le cardinal Mind- 
szenty. Ce Livre blanc, publié aux éditions Amiot-Dumont, porte ces sous-titres: “Quatre 
années de lutte pour la défense de l'Eglise hongroise”, et “Documents publiés sur la 


Man. 


demande du cardinal Mindszenty, primat de Hongrie”, 


Vers Noël 1948, précise l'éditeur, les premières lettres pastorales du cardinal Mind- 
szenty arrivèrent en Suisse. Elles venaient d'Autriche et les éditeurs en commencèrent 
la traduction. Le 27 décembre, le primat de Hongrie fut arrété, C’est alors que les éditeurs 


apprirent que le cardinal, avant# x 
son internement, avait réussi 4! sûre de l'impunité, faisait | mière lettre pastorale. Elle con-| 
faire passer une série de docu irruption dans la salle où reposait tient des phrases encore plus 
ments à l'étranger le corps et la pillait de fond en |graves 

Le cardinal chargea ses amis | comble Ce n'est pas de gaieté de coeur, 
de l'étranger de réunir cette do-| Première lettre de protestation |Y 7 À por cuenie le meme 
a ns at ane, en de l’épiscopat (ae s cum eg D vin — 
voix de toute une se, e À L e donner raisor ministre 
derrière son Lissonat et dont le | La première partie du livre | Affaires étrangères d'Angleterre, 
message dépasse largement la | est consacrée à annee de l'o- |qui déclarait récemment que tout 
Hongrie, rage”: 1945. 11 y à, d'abord, en |sempblait indiquer que la Hongrie 

fn vurologue. le Livre blanc! 2% de mai 1945, une lettre de |étsit sn train de remplacer un ré- 

DORE Ur -2 l’épiscopat hongrois protestant | ie totalitaire par un autre” 
brome d'aboré mx tables, dé 9 contre certaines moeurs résul- 1946, c'est l'année des premiè- 
résistance pps au hr sgr 6 tant de la guerre: vols et viols. |. ecccarmouches, La lutte du 
tarisme brun” et de la lutte me- La lettre prodiguait déjà cet a- nmndlié AU dos des 
née contre les conceptions rdina | vertissement solennel: le peu- À tt jante > m3 Dre mue 


näles socialistes par le cardinal 
Seredi. En 1945, à la mort du car- 
dinal, (était-ce symbole?), tandis 
qu'une garde d'honneur de l'ar- 
arrivait devant 


mée soviétique 
le palais épiscopal diEsztergom 
pour témoigner de la piété et du 


respect de la démocratie populai- 
re à l'égard du cardinal qui ve- 
nait de mourir, la soldatesque 


ple est en droit d'attendre de 
ses représentants la conscience 
la plus serupuleuse et l'impar- 
tialité la plus pure. La liberté 
ne doit jamais dégénérer en li- 
cence, ou alors l'Etat s'effondre 
comme un tonneau sans cercles. 


Vient la promotion de Mgr Mind- | 
szenty à la pourpre, Vient sa pre- 


NOTRE FOI, NOTRE LANGUE! 


*BERTÉ «PATRIOTE 


DIEU ET MON DROIT! 


PRINCE-ALBERT, Sask. 


IL EST PLUS FACILE DE 
PAYER SELON NOTRE PLAN 


A Ccaton 


71, AVENUE PORTAGE 


WINNIPEC, MAN., VENDREDI ler AVRIL 1949 


: 


mille fois non, s'écrie le cardinal, | 


n'est pas cela lä démocratie”. 
Sans enquête, sans décision de 
justice, des prêtres sont traînés 
dans les camps de concentration 
et les attaques contre le primat se 
multiplient 


Arnée de la rupture 
Pour le Livre blanc, 1947, c'est 


duire par télévision. (NCWC). 


600 milles à pied 


Messe votive dans toutes 
les églises le 3 avril 


Dans une exhortation apostoli- 
que qui vient d'être adressée aux 
archevêques et évêques du mon- 
de entier, sa Sainteté le Pape Pie 
XII demande aux prêtres de tous 
les pays de célébrer une seconde 
messe, le dimanche de la Pas- 
sion de cette année en répara- 
tion des crimes suscités par la 
haine de Dieu. 

“Cette seconde messe, dit le 
Saint-Père, sera une messe vo- 
tive pour la rémission des pé- 
chés qui souillent notre siècle et 


Surplus de $119,278 
au Nouveau-Brunswick 


FREDERICTON — Le secrétai- 
re-trésorier J. J. Hayés Doone a 
révélé que la province du Nou- 
veau-Brunswick réaliserait un 
surplus de $119,278 pour l'exer- 
cice financier se terminant le 21 
octobre 1948. 


font justement craindre d'épou-| 
vantables châtiments. Le sang| 
du Christ, contenu dans le calice 
de la Nouvelle Alliance, est un 
bain purifiant grâce auquel nous 
pouvons effacer ce crime exécra- 
ble, et, après avoir demandé le 
pardon des coupables, en faire 
disparaître les conséquences et 
préparer à l'église un triomphe! 
magnifique”, | 
En terminant cette exhorta- 
tion, dont nous reproduisons ail- 
leurs le texte complet, Sa Saia- 
teté Pie XII déclare que les fi- 
dèles qui, “en raison des liens 
unissant entre eux les membres 
du Corps mystique du Christ, 
doivent toujours prendre part 
aux tristesses et aux joies de l'E- 
glise, devraient accourir le plus 
nombreux possible autour des 
autels et qu'appréciant comme il 
convient l'importance et la gra- 
vité du motif qui les réunit, ils 
offrent à Dieu, avec ardeur, leurs 
supplications et leurs prières.” 


Le christianisme 
et ses persécuteurs 


Par Thomas GREENWOOD 
(Spécial à ‘’La Liberté et le Patriote'') 


Les nations qui aspirent à la 
paix dans l'ordre, viennent de 
réaliser un pacte significatif qui 
reste dans les cadres de l'idéal 
pacifique des Nations Unies. 
Mais si ces instruments diplo- 
matiques et militaires empé- 
chent pour le moment un con- 
{lit violent, ils ne peuvent mal- 
heureusement pas arrêter les 
terribles persécutions que les 
états communistes font subir 
aux chrétiens. Devant les cada- 
vres amoncelés par la haine des 
hommes grisés de fausses théo- 
ries politiques, on aurait pensé 
“ue l'époque des persécutions 


dans les pays où le signe de 
Moscou règne sur les gouver- 
nements. 
Lois pénales révoltantes 

Le refus du gouvernement 
soviétique et de ses satellites 
de signer la Charte des Liber- 
tés Humaines, prouve suffisam- 
ment son intention de ne point 
arrêter sa persécution du chris- 
tianisme. Nous assistons, en ef- 
fet, à une recrudescence des 
tourments de tous genres que 
ces persécuteurs inventent pour 
terroriser les chrétiens. Pour 
commencer, ils s'attaquent à la 
tête de chaque diocèse: derriè- 


l'année de la sécession. L'épisco- 
pat hongrois prend position au 
sujet du traité de paix, sur la 
question scolaire, sur les retraits 
du droit de vote au moment das 
élections, sur la déportation des 
Allemands. “Nous sommes forcés, 


pour voir le Paye 


CITE DU VATICAN — Après 
lavoir couvert à pied une distan- 
Ice de plus de 600 milles et tra- 
versé sans papiers plusieurs fron- 
tières, un garçonnet tchécoslova- 


écrit le cardinal, de descendre 
aux catacombes”, 
1948, c'est l’année de la dé- 
(Suite à la neuvième page) 


AU MANITOBA 


au garde suisse qu'il voulait “voir 
le pape”. 


L'hon. Schultz annonce son 
programme de santé publique 


M. Dryden prévoit des revenus sans précédent dans 
l'histoire de la province pour l'année 1949-50, 


par Clément BAZIN 
Correspondant spécial de ‘’La Liberté et le Patriote“ 
WINNIPEG -— Pour un pensum, c’est un pensum. Cette 
semaine à la Chambre c'était une monotonie mortelle, une 
torpeur de digestion difficile à faire oublier le carême. Pau- 
vre reporter, pauvres lecteurs. Adieu les belles chevauchées, 
adieu les belles échauffourées provoquant notre enthou- 


siasme et faisant assez de boucan 
et de vacarme pour amuser toute 
la galerie et aiguiser la malice 
d'un petit voltaire qui, avec sa 


Se classe premier 


scandale, Cette semaine, hofmis 
les chaudes prises de bec entre 
M. Lenaghan, ministre de la Jus- 
tice, et M. Thorvaldson, au sujet 
du prétendu scandale de la police 
qui se serait dégradée en man- 
quant de haute considération 
pour nos braves chauffeurs en 
état d'ébriété . , . rien n'est sur- 
venu pour nous amuser, pour vous 
distraire, La Législature a légi- 
féré ses procédures législatives 
coutumières accumulant des chif- 
fres, des faits, annonçant des pro- 
jets, et tout cela, ne l’oublions pas, 
pour le plus grand intérêt des Ma- 
nitobains. 

A la recherche de 

l'huile et du gaz 


M. McDiarmid donna au début 


CDS 


1+atuätre “libertés” qui étaient le 


re le Rideau de Fer, il y a 24 
évêques qui sont déportés, em- 
prisonnés ou assassinés. En 
Hongrie, le cardinal Mindszen- 
ty est toujours én prison; et en 
Yougoslavie, l'archevêque Mgr 
Stepinac souffre encore dans 
son cachot. Dans les Etats Bal- 
tes, deux évêques sont dépor- 
tés, trois sont en exil, deux sont 
(Suite à la treizième page) 


#it passer avec la guerre. Les 


drapeau des puissances occiden- 
tales, se sont vues développées 
dans la Charte des Droits de 
l'Homme adoptée par les Na- 
tions Unies presqu'à l'unanimi- 
té. Mais ici encore, toutes ces 
consolantes déclarations n'arrê- 
tent pas la main des bourreaux 
qui travaillent sans relâche 


Malgré les persé 


C'est le R. P. Léon Merklen, rédacteur en chef de “La Croix”, 
de Paris, qui, lors de son séjour à Québec, l'an passé, beta | 


l'anecdote suivante: Un jour, le Pape Pie XI demandait à des éco-| de la campagne bolchévique de dénigrement et de calomnie dé-| “Hitler m'a dit”, d'Hermann Rauschning). 


liers italiens de lui énumérer les notes caractéristiques de l'Eglise. | 
—…— “Une, sainte, catholique et apostolique”, de s'écrier à l'unisson 
ses jeunes interlocuteurs. Mais Pie XI interrogea encore:— “Quelle | 
est la cinquième note de l'Eglise?” — Tout d'abord surpris, les| 
écoliers y vont de diverses réponses: l’un mentionne tel trait, | 
l'autre telle dévotion chère au coeur du catholicisme. A -ceux qui) 
opinent dans un sens ou dans l'autre, Pie XI laisse tour à tour! 
voir que là n'est pas la réponse juste. Finalement, il prend lui- 


M. Michel J. De Roo, de Swan 
Lake, Man.,, a reçu la médaille 
lu'argent du gouverneur général 
|pour s'être classé premier du grou- 
|pe de 40 jeunes étudiants en agri- 


de la semaine des précisions à la 
Chambre sur les recherches 
d'huile et de gaz effectuées dans 
[la province. On approuva une es- 
|timation de $2,357,244 pour le dé- 
|partement des Mines et des Res- 
[sources naturelles pour l’année 
| 1949-50, Le ministre annonça éga- 
lement que $250,000 avaient déjà 


{culture qui ont reçu leurs diplô- 
|mes de l'Université du Manitoba, | 
Ile. 25 mars dernier. 1 


été dépensés comme subsides à 
(Suite à la douzième page) 


que du nom de Lotar Novak est 
arrivé au Vatican et il a déclaré 


Pie XII envoie son premier 


mine chafouine flaire dans son| 
coin le drame, la comédie et le 


| 
| 


e par télévision 


PRIX: CINQ SOUS 


| EN SASKATCHEWAN 


Lo Saskatchewan vote $120,000,000 


pour l'électrification rurale 


Correspondance spéciale à “La Liberté et le Patriote 
REGINA —- Le gouvernement de la Saskatchewan a 
révélé à la législature un projet d'électrification de la cam- 
pagne. La réalisation de ce projet, qui a pour but de fournir 
l'électricité à 50,000 cultivateurs, coûtera $120,000,000 et 
sera répartie sur une période de 20 ans. Un bill à cet effet a 
été présenté à la législature par* pe 


le ministre J. A, Darling. L'idée 
générale du bill prévoit que le 
gouvernement fournira le maté- 


doit devenir la propriété du gou- 
vernement. Une coopérative peut 
toutefois vendre sôn système d'a- 


Sauvetage du R. P. J. 


Sa Sainteté Pie XII est photographié ici avec quelques-uns des techniciens qui ont installé l'ap- 
ce n'est pas cela la liberté, ce | pareil de télévision dont le Saint-Père a fait usage à l’occasion de son adresse aux Américains. L’a- | construction du système local, Un | 
| dresse fut reproduite par télévision pour les catholiques des Etats-Unis pendant la semaine qui se|article de la loi permet aux co-| 
| termina le dimanche Laetare, le 27 mars. Ce jour-là une quête fut faite dans 98 archidiocèses et | opératives et à la corporation du! 
diocèses du pays. C'était la première fois que l'on prenait des vues du Pape dans le but de les repro- | gouvernement 


Buliard mené à bonne fin 


Le R. P. Joseph Buliard, O.M. 
L, perdu dans le grand nord de- 
puis 7 mois a été trouvé et ra- 


de son existence nomadique avec 
les Esquimaux. Beaucoup de 
voyages furent accomplis dans la 


noirceur de la longue nuit arc- 


mené à Churchill par avion à la 
fin de la semaine dernière, Bien 
qu'il eût les mains et les pieds 
gelés, le Père Buliard multiplia 
ses instances pour qu'on lui per- 
mit de demeurer à son poste, 


Sa seule nourriture depuis 
quelques mois avait consisté de 
viande gelée, Il suivait un grou- 
pe d'Esquimaux dans leurs péré- 


grinations sur une étendue de 300 


rature glaciale et dans un pays 
inhabité. Pendant 7 mois il n’eut 
aucune communication avec le 
monde de l'extérieur et il était 
considéré comme oc ps Le pi- 
lotesGunnar Ingebrigtson et le 
R. KR. Ferron, O.M.I. allèrent 
à sa recherche et le trouvèrent 
au bout de deux jours. Malgré 
ses instances il dut consentir à 
être transporté à Churchill. Il 
est maintenant à l'hôpital, recé- 
vant des soins pour ses pieds et 


tique. 

Le Père Buliard a dû, dans le 
passé, recevoir des soins dentai- 
res spéciaux en raison de la 
nourriture gelée qu'il dut man- 
ger dans ses tournées missionnai- 
res, et qui lui cassèrent plusieurs 
dents. 

Pour aller au secours du Père 
Buliard, l'avion piloté par Gun- 
nar Ingebrigtson dut atterrir 
dans un territoire mis en qua- 
rantaine à la suite d'une épidé- 
mie qui fit 13 victimes chez les 
Esquimaux. Le pilote, vétéran 
du vol dans les régions arctiques, 
ne mit que deux jours pour dé- 
couvrir le missionnaire. Inge- 
brigtson fut le pilote de l’avion 
qui rescapa douzé hommes du 
C.A.R.C. dont l'avion avait fait 
un atterrissage forcé sur les gla- 
ces de la Baie d'Hudson au mois 
de janvier dernier. 

Le Père Buliard est sous les 


riel pour 1: istr 1 C " 
tandis Là Le" an ren près certaines conditions 
e pordle jee pen ce gionaUX| Ja compagnie d'électricité du 
paieront le coût de construction #8: + F 1 : 
Les individus paleront les ext gouvernement fournira le maté- 
SACS 14 L Ü La ICS , mé 1 
| sions han À 04 sur m4 li 7 riel aux comités locaux qui pour 
Lnsin ET « 2 gnes | ;ont construire leur réseau ou 
principaies | | 
. , | payer la compagnie du gouverne 
A l'exception des endroits où|ment pour la construction 
la compagnie d'électricité fournit} Sept personnes ou plus, pro 
l'éne rgie directement aux indivi-| priétaires d'une région, péuvent 
dus, l'électrification de la campa- | emander l'autorisation d'établir 
gne se fera à l'aide de deux grou- (Suite à la neuvième page) 
pes. Un groupe comprendra les ——————— 
comités locaux des districts, qui 


11 réussit bien 


formeront des unités dans le pro- 
jet d'électrification, l'autre grou- 
pe sera les coopératives, Ce der- | ! 
nier groupe achèterait l'électri-| 
cité de la corporation du gouver- | 
nement et la vendrait au détail | 
à chaque individu. Les | } 


asc | 
tives devraient payer le coût de | 


i 
ê 
de conclure une! 
entente d'après laquelle la cor-|! 
poration gouvernementale pour- 
rait diriger le système local. La 
loi prévoit aussi dans le cas des 
cornités locaux de l'électrification 
que le système de distributiun 


Littérature bannie 


des kiosques 
au N.-B. 


FREDERICTON, N.-B, — Le 
gouvernement du  Nouveau- 
Brunswick projette de bannir 
toute littérature pornographi- 
que des kiosques de livres et de 
journaux. 


Le secrétaire-trésorier pro- 
vincial, M. J. J. Hayes Doone, 
a laissé entendre qu'un bill en 
ce sens serait présenté à l’As- 
semblée législative, 


Dans son discours du budget, 
M. Doone a déclaré: “IL nous 
fait plaisir d'annoncer que l’on 
s'apprête à contrôler la vente 
de cetté sale littérature”, 


George Suboczewski, jeune Po- 
lonais âgé de 26 ans arrivé aux 
Etats-Unis avec un groupe de per- 
sonnes déplacées d'Allemagne en 
octobre dernier, se tire bien d'af- 
faires. IL a un emploi de $50.00 

semaine dans une usine à 

éoria, Ill, et prend des cours à 
l'Université Bradley dans le but 
d'obtenir son baccalauréat en 
sciences sociales, I1 se dit l'un par< 
mi des centaines de nouveaux ar 
rivés qui veulent prouver aux 
Américains qu'ils ne se sont pas 
trompés en laissant entrer des 
personnes déplacées dans leur 
pays. (NCWC) 


Pie XII demande que l'on 


ses mains gelés. 

Selon le Père Ferron, le Père 
Buliard a dû couvrir plusieurs 
mille milles pendant les 7 mois 


soins du médecin militaire à 
Churchill. IL espère pouvoir re- 
tourner à son poste avant long- 


milles par 500 par une ë 
= 


La persécution se continue 
derrière le rideau de fer 


S. E. le cardinal J. McGuigan accorde une entrevue 
exclusive à la British United Press. 


VATICAN — S. E, le cardinal James McGuigan, arche- 
vêque de Toronto, a donné la semaine dernière une entrevue 
exclusive à la British United Press, au couvent des Soeurs 
canadiennes du Précieux-Sang. 

Le cardinal a déclaré, en pesant ses mots: “Il est évident 


qu'en Europe orientale toutes les* 
Eglises sont soumises à de plus 
fortes pressions de leurs ennemis. 
Il en est résulté de grandes souf- 
frances parmi le clergé et les fi- 


Profonde gratitude du pape 
envers le Canada 
Sa Sainteté Pie XII à accor- 
dé une audience particulière 


prêche sur l'enfer 


"IT faut prêcher aux fidèles l'existence et le danger 
de l'enfer comme moyen de les ramener à Dieu”, 


CITE VATICANE -— Dans son 
audience annuelle du Carême 
aux curés de Rome, S. S. le Pape 
Pie XII a demandé que l’on pré- 
che plus activement aux fidèles 
l'existence et le danger de l’en- 
fer comme moyen de mieux leur 
rappeler la pensée de Dieu, Le 
|Saint-Père se plaint de voir 
qu'un noinbre sans cesse accru 
de catholiques vivent dans le 
seul désir des jouissances terres- 
tres et sans songer un instant à 
l'éternité de sanction qui les’'at- 
tend. 

“La propagande en faveur 
d'une vie exclusivement maté- 
rielle, affirme-t-il, se fait ouver- 
te, insinuante et continue, On n'y 
lance aucune attaque contre 
Dieu: on se contente plutôt de 
l'oublier, Livres, journaux et 
films contribuent à ce mouve- 
ment d'éloignement de la reli- 


veiller l'esprit de prière et de pé- 
nitence. 

“La prédication des vérités 
premières en devient plus que 
jamais urgente: et, parmi elles, 
compte l'enseignement qu'il 
existe un enfer, S'il est vrai que 
le désir du ciel constitue un mo- 
tif d'action plus parfait et plus 
honorable que la peur de l'en- 
fer, il ne s'ensuit pas forcément 
que tous les hommes puissent 
être retenus et convertis par la 
seule aspiration aux béatitudes 
divines, Nous ne pouvons que 
rougir de voir que des parents 
accompagnent leurs enfants aux 
théâtres et aux cinémas qui pré- 
sentent des spectacles aussi im- 
modestes que ceux que nous 
voyons maintenant en plus d'un 
endroit, même en milieu dit 
chrétien, ou lisent les mêmes 
journaux aussi friands d'immo- 


dèles, parmi tous les peuples chré- 
tiens. 

“Il est aussi de plus en plus 
évident que les gouvernements 
derrière le rideau de fer ne ten- 
tent pas sincèrement de s'enten- 
dre avec l'Eglise, mais sont réso- 
lus à l’opprimer, à la liquider s'ils 
le peuvent. 

“L'Eglise résiste avec courage, 
en dépit de vives souffrances.” 


d'une demi-heure au cardinal 
MeGuigan. Ce dernier dit à ce 
propos: “Le pape m'a paru en 
bonne santé, malgré les soucis 
et les tristesses que lui impo- 
sent ses fonctions de père com- 
mun des fidèles. L'Eglise cana- 
dienne a été le principal sujet 
de notre conversation. Le Saint- 
Père a exprimé sa profonde re- 
(Suite à la neuvième page) 


gion. Même dans des films re-|ralité. Heureusement la lutte 
gardés comme sans reproches,| contre ces fléaux a déjà donné 


des résultats encourageants et 
nous espérons qu'ils s'accroitront 
encore, Dieu merci, dans les mé- 
mes contrées possédant la plus 
forte production .cinématographi- 
que, les catholiques travaillent 


on voit les hommes vivre et mou- 
rir tout comme s’il n'existait ni 
Dieu, ni Eglise, ni rédemption. 
Nous en arrivons délibérément à 
la création d'une famille, d'une 
société, d'un Etat sans Dieu, Il 


n'y a par suite aucun temps à 
perdre dans nos efforts pour ar- 
rêter ce mouvement et pour ré- 


aujourd’hui méthodiquement à 
rendre au cinéma sa moralité et 
sa dignité”, 


cutions, l'Eglise catholique ne meurt pas 


d'un large pinceau qu'il vient de plonger dans un réctpient | bien Allemand, mais on ne peut pas être les deux à la fois. Nous| en mains, croient-ils, tous les moyens d'“écraser l'Infâme’”, selon 


contenant un liquide noir 


clenchée contre le christianisme) le compère Staline s'acharne à | 


Hitler est-il bien mort? se demandent encore certains, Un| 


éclabousser la haute croix blanche. Ici, une flaque s'appelle “Hon- | fait-est indéniable: Qu'il soit mort ou vif, l'ancien Fuehrer n'a pas, | 


grie”’; là, une autre se dénomme “Bulgarie”, Mais voici que, de| 
l'arrière-plan, surgit l'ombre d'un peintre en bâtiment. Ce n'est | 
autre qu'Hitler, bien reconnaissable à sa moustache en forme de| 
brosse à dent noircie. Lui aussi porte un récipient sur lequel on| 
peut lire ces mots:— “Persécution religieuse nazie”. Mais Hitler | 
n'a plus du tout le visage agressif, rageur des jours de sa gloire} 


même la parole:-—— “C'est persécutée, dit-il. Persécutée l'Eglise a | éphéraère, Il est désabusé, décontenancé, Et c’est d'un air bien| 
été, persécutée elle est, et persécutée elle sera jusqu'à la fin des | penaud qu'il lance à l'adresse de Staline:— “Inutile, Joe! La pein- 
temps.” Et le pape d'ajouter:— “Mais l'Eglise a la promesse du | ture qui fera disparaître cette croix n'a pas été inventée”, Et| 


Christ: On aura beau l'attaquer, jamais les portes de l'enfer ne 
prévaudront contrée elle.” 

Le souvenir de cette anecdote nous revenait à la mémoire, ces | 
jours-ci, à la vue d'une esquisse, oeuvre de l'artiste J. Collins, que 
publiait la “Gazette”, de Montréal. Le dessin était des plus sug- 
gestifs et vaut certes d'être ici mentionné: En plein milieu de l'es- 
apparaissait, érigée sur une colline, une haute et large 
croix Au bas, un quidam, — dont la casquette, la pipe 
et surtout la monumentale moustache ravpellent d'emblée 
traits du dictateur soviétique Staline, — est fort affairé 


quisse, 
blanche 
les 
Armé 


Entrepreneur général 
en construction 


l'artiste Collins d'attribuer à son dessin la légendg suivante:— “Un 
conseil d'expert 
Conseil d'expert, en effet, que devrait constituer, pour Staline 
et ses comparses, le lamentable échec du nazisme et de ses instiga- 
teurs. Qui n'a pas encore à l'esprit les tirades enflammées du chef 
du Reich, clamant à qui voulait l'entendre que son credo politique | 
gieux était fondé pour durer, pour se perpétuer mille 
Ici, il redresserait telle situation politique jugée outra-| 
r le Là, il ‘“rajeunirait” tel comportement consi- 
. . — “On est, disait-il, ou bien chrétien ou 


a 


es sie 


ge 


déré con 


| tée, 


comme prétendant à la domination du monde, ou encore comme | 
persécuteur, fait long feu. Quinze ans, dix ans ont passé , , , et il 
ne reste de lui que le souvenir d'un cauchemar .., L'Eglise, elle, 
existe encore, Tout comme la haute croix blanche du dessinateur 
Collins, elle domine de bien haut ses persécuteurs du passé, ceux 
d'aujourd'hui, et, par anticipation, ceux qu’elle connaîtra encore 
dans le monde — et il s’en trouvera toujours — des ‘hommes qui 
louchent vers l'au-delà”. 

C'est le propre de l'intelligence humaine d'être, en dépit de 
conquêtes et de réussites vraiment merveilleuses, limitée, très limi- 
Et c’est peut-être précisément dans ce domaine de la persé- 
cution contre l'Eglise du Christ que s'avère, de la façon la plus 


| tangible, la plus concrète, cette déficience du génie, de la mémoire 


de l'homme, 

A lire l'histoire des pires épreuves de l'Eglise, æn ne 
s'empêcher de constater ce fait bien frappant: Tous et chacun des 
persécuteurs agissent comme s'ils innovaient en cette voie. On 
dirait qu'ils ignorent tout du passé, des échecs des ennemis de 
l'Eglise, Tous sont imprégnés de la certitude de vaincre. Ils ont} 


peut 


Téléphone: 202 348 


chassé, bientôt il périra. 


fidèles versent leur sang. Ce sera, sous peu, la fin,,, 
tour à tour pensé les persécuteurs notoires de l'Eglise 


(i1 s’agit, explique la caricature,| ne voulons plus d'hommes qui louchent vers l'au-delà” , , , (C£.]| l'expression même de Voltaire, Dans leur esprit, plus de doute 
possible: le catholicisme va agonisant. 
Par centaines, par milliers, prêtres et 


Ostracisé, traqué, pour- 
. Ainsi ont 


La nomen- 


clature en serait longue, tant est vraie la parole citée plus haut du 


grand pape Pie XI... 


. Persécutée, l'Eglise l’a toujours été. , 


. Tou- 


jours aussi, des esprits se sont demandé si, vraiment, ce n'était 


pas cette fois, la fin ,,, 


Ce n’a jamais été la fin et jamais ce ne le sera. Staline et ses 
agents communisants peuvent semer le désordre, la méfiance dans 


le monde entier, 


Ils peuvent s'attaquer à l'Eglise, à sa foi, à ses 


doctrines, disséminer aux quatre vents leurs théories subversives, 


incendiaires et traitresses. 


Lis peuvent calomnier, emprisonner 


pasteurs et évêques, Tout comme les autres persécuteurs de l'his- 
toire, il se casseront, à ce jeu, les dents, 


Pour eux, il serait plus sage de lire l'histoire. 


Ils y recueille- 


raient de lumineux enseignements. L'Eglise en a vu bien d’autres 


1 EUX. 


Elle a souffert, terriblement souffert 


Mais l'Eglise, d'ins- 


titution divine, est comme Celui dont parlait Garcia Moreno en 
tombant sous les coups de l'assassin Rayo: Elle ne meurt pas! 


Odilon ARTEAU 


MARCEL-J. CHOISELAT Eglises Ecoles, Salles 


paroissiales, Maisons, etc. 


LA LIBERTE FT LE PATRIOTE 


Radio-Saint-Bon 


| 


Petites Notes 


! 
| 


Le club d'Aviation fémiain | (1250) kies) 
(Airwnmen's Club) tiendra un —) | 9 05—Intermezzo 
|le samedi 2 avril, de 3 b. à 5 h. 30, RSR MER Le ciel par-demus L'économie est l’art d'ordonner ses dépen- 
| dans le salon Georgian de la Baie | a trappeurs 109—Nouvelles — ses. Sans la pratique de cette vertu sociale, la 
| ES la présidence | 125-Len Mme | 1010—FIN Des famille ne connaît aucune sécurité: elle est De 
Au cré-Coeur |: 5271072 Miss L'Buckine-| a À | vouée, tôt ou tard, à la ruine. 
Sa | ham, présidente, et Phillys Ayers termède are eue De dede Protégez votre foyer, préparez l'avenir des | 
Partie de cartes recevront les invitées. + des agriculteurs | T3Couserie de vôtres, assurez-vous une vieillesse heureuse et | 
pes s x Ba TRS. | PR» À. ue digne en vous constituant petit à petit les ré- 
des pci | À le pes tis du diménthe Le dimanche 27 mars, en l” communiqué sérves nécessaires. | 
F'érant prix: ag oh, + Be, Lg bap Dites à Île (cu D Prenez dès aujourd'hui l'habitude de l'épargne. ° 
Prix d' + M. T. Pilotte. |Patrica, Diane, Harriet, née le 17 aus Êe déricuitéurs : . | 
Prix, de 5 mains: Mme Rovo| mars à Phépial de Si JS Banque Canadienne Nationale 
Rien M'A HS Nul: |se Ciorehes Bédare), de 415. on Lens 
iges, M. . B. Nuütal, ner ( }, 3, 9.00—Nouveiles j + 
| Mon Mg "4 9.05— Intermède Actif, environ $380,000,000 \ 
Fée 808: Pie AN arme pe ge Lee Rogue #30 Contes d'Yves net deg 7 PEER 
au $ HN. : * 1 v 
Les quartiers domiciliaires près des camps d'entrainement du Par une lettre apostolique du | Pectivement 945—Amérique latine tocunnte à Re ? set | 
C.A.R.C. voient de jour en jour de nouvelles constructions s'ajouter | 2 février, 8. S. Pie XII demande 30081 Heure” Euquue | ape 
à celles déjà nombreuses abritant les familles des rnembres de que je dimanche de la Passion, Thé de l'Institut 1050— Résumé des 
l'aviation. Cette photo, prise en septembre 1948, représente de} j, 3 avril, soit une journée de Nouvelles 
ces familles prenant possession de leur nouvelle demeure au camp | ières “pour expier les crimes, National Canadien | 1100—0 CANADA | 
e 2, p ‘Ottawa. ” 12.30— MARDI 5 AVRIL 
des ennemis de . Tous les! d'aide aux aveugles Aura dnifendes-vons des Chevaliers AVOCATS - NOTAIRES 
10 termède 1 | 


Les camps de travail forcé 
en URSS dénoncés à Winnipeg 


Le Comité ukrainien du Canada {complète et impartiale sur les! 
(Ukrainian Canadian Committee) | camps de tr 
de Winnipeg, que préside le Rév.|toire soviétique, Il affirme 


B. Kushnir et dont M. J. H. Syr- 
nick est le secrétaire, vient da. 


dresser un mémoire au gouverne- | poser que des millions d'hommes 
les sont détenus dans ces camps et 
Camps de travail forcé en URSS. | que benucoup y périssent de faim 
Voici un résumé de ce mémoire, | et d'épuisement. 


ment des 


Etats-Unis 


sur 


daté du 15 mars: 
Le Comité est content d'appren- 


dre que la délégation américaine | ukrainiens, que depuis 30 ans les 
L économique et social | communistes se sont opposés 
de Y'ONU a demandé une enquête | la force à toutes les tentatives 


au Conreil 


| INTERPROVINCIAL 
PIPE LINE COMPAN 


AVIS est par les présentes donné que 
demande sera faite au Parlement de 
Canada, à la session actuelle ou à celle 


(Photo C.A.R.C., service CPC) 


avail forcé en terri- | 
€ que 
: de nombre:x témoins maintenant 


| domiciliés au Canada peuvent dé- 


Le Comité ajoute que la plus | 
| forte proportion des détenus sont ! 


par 


ukrainiennes pour établir une ré- 
publique nationale, 


L'épiscopat éntier détenu 
Les camps renferment donc des 


[à 7 h. 30, il y aura Heure-Sainte 


| française de la ville ne manque- 


milliers d'Ukrainiens de toute 
classe, depuis des intellectuels 
jusqu'à des paysans. Le Comité 
souligne ju Cas d'un archevêque 
et de six évêques, constituant la 


qui suivra, pour l'adoption d'un bill | Piérarchis entière de l'Eglise ca- 


ee incorporant une Loose gr 7 
nom de Interprovincial 


ie sous | tholique d'Ukraine: LL, 
ipe Line 


1 E. NN. 
SS. Josep:: Slippy, archevêque de 


Company, laquelle compagnie sera sou- | LViv, Josaphat Kocylowky, Hre- 


mise aux provisions de toute législation | hory Chomyzhyn, Nieeta Budka, | s’il vous plait, vous faire un pieux 
lines” qui |Ivan Latyshewsky, Gregory La- } 
ourra être votée par le Parlement du | bota, Nicolas Charnecky, évêques. | Nous porterons l'insigne de notre 
ou |Tous on été déposés et bannis|Patronne et monterons en rangs. 
rôcédure, sans | La communion aura lieu durant 


générale concernant les “pi 


anada, dans le but de 
d'exploiter des ‘“pipe-lines"” interpro: |en Sibérie sans 


construire 


vincialement et/ou internationalement, 
à l'intérieur ou en dehors du 

pour le transport du pétrole brut ou de 
tout produit ou sous-produit liquide qui 
en provieht. Les requérants demande- 


les 


ront que la es jouisse de tous 
ouvoirs, privilè 


es et immunités 


conférés par toute législation générale 
affectant les ‘“pipe-lines” qui pourra 
être décrétée par le Parlement du 
Canada et, de plus, demanderont tels 
pouvoirs et provisions juridiques pou- 


Vant être 
suite des 


jugés nécessaires pour la pour. | &terre mondiale contre l'Eglise 
buts de la compagnie, 


Daté à Toronto, Ontario, ce 4ème 
jour de mars 1949, 


J 


S6, rue Church, 
Toronto, Ontario 


. W. HAMILTON, 
Avocal des requérants 


VOLCANO 


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Montréal — St-Hyacinthe 


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gérant général 


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Edifice Paris, Winnipeg, Man. 


su QU dessus de $21,000,000 | 


Président: R. D. GUY, CR. 


SASKATOON: 407, Edifice Avenue REGINA: Editice McCallum Hill #! 
BRANDON: 1, Edifice Royal Bank 


M. E. SABOURIN | 


Assurances de tous genres 
Voyages | 


Directeur et gérant: W. S. R. WILSON 
Directeur et assistant gérant: A. G, FRASER 


jugement, Mgr Theodore Romza, la messe. 


évêque de Carpatho-Ukraine, est 
mort dans un “accident” avec un 
char d'assaut soviétique; Mgr Au- 
gustin Voloshya, président 
Carpatho-Ukraine, est 


uelque part sous le 


lent du\anniversaire de 
disparu |cerdotale du Souverain Pontife, 
protectorat | il y aura une Heure-Sainte le di- 


prêtres sont autorisés à célébrer 
deux messes ce jour-là. 

Le Saint-Père invite les fidèles 
à assister à la messe en grand 
nombre, à communier et à prier 
aux mêmes intentions. 

Le T, S. Sacrement sera exposé 
durant toute la journée et le soir, 


à laquelle toutes les sociétés pa- 
roisiales assisteront en 1 
Chevaliers de Colomb feront la 
garde d'honneur, : | 
R. P. Denys Jubinville, 
O.M.L, donnera le sermon aux 
messes du matin et à l'Heure- | 
Sainte, | 
Retraite paroissiale | 


La retraité paroïssisle sera 
préchée durant la Semaine Sainte, 
du 10 avri! au 17 avril, per le 
R. P, Denys Jubinville, O.M.I. 

Tous les catholiques de langue 


ront pas de suivre les exercices 
de cette retraite, Le programme 
de la retraite sera publié la se- 
maine prochaine, 


Dames de Ste-Anne 


Le dimanche 10 avril aura lieu 
la communion pascale des mem- 
bres de la Congrégation, Veuillez, 


devoir de n'y point manquer, 


Enfants de Marie 


A l'occasion du cinquantième 
l'ordination sa- 


e la NKVD”, police secrète russe. manche 3 avril, à 7 h. 30. Nous 


Ces procédés, dit le Comité, ne 
font que répéter ceux qui avaient 
té employés avant la deuxième 


orthodoxe d'Ukraine, dont le cler- 
gé a été déporté, les biens confis- 
| 


qués. 
Le Comité déclare que les vio- 
lences de l'URSS. contre le 


christianisme, le danger d'exter- 
mination qui pèse sur les millions 
d'Ukrainiens qui refusent de se 
laisser réduire en esclavage, né- 


cessitent l'attention immédiate du pa 


monde civilisé. I1 remercie enco- 
re les Etats-Unis de leur inter- 
vention, d'autant plus que la na- 
tion ukrainienne, subjuguée, ne 
peut plus s'exprimer librement. 


Canadiens Français! 


Apportez-moi votre nettoyage à 
sec et votre blanchissage | 


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PILU LES R 


63 6\ 


femmes faibles | 
| 


£S 


OUGES 


{21 avril, sous les auspices de la 


| AU CLUB DU SACRE-COEUR 


demandons aux congréganistes 
ainsi qu'à toutes les demoiselles 
de la paroisse de bien vouloir se 
grouper dans le grand corridor 
des classes afin dé pouvoir mon- 
ter à l’église en procession. Vous 
voudrez bien vous placer dans les 
bancs en face de la statue de la 
sainte Vierge. Vous êtes invitées, 
en ce jour-là, à faire la sainte com- 
munion. Invitez vos amies et ve- 
nez nombreuses prier pour le 


pe. 
La réunion mensuelle des mem- 
bres de la Congrégation aura lieu 
le premier lundi du mois, le 4 à- 
vril, à 7 h. 30. Allons à Jésus par 
Marie. 


Société St-Jean-Baptiste 


Une soirée de cinéma sera don- 
née à la salle paroissiale le jeudi 


Société St-Jean-Baptiste. Des bil- 
lets seront mis en vente en temps 
opportun. 


Ligue des dames 


Beaubien 14 
Carlow 13 
Joval 11 
Newman 10 
Ligue de dix quilles 
Equipe G. P, 
Banque Can. Nationale 22 14 
Guertin Frères 22 14 
Ciub du Sacré-Coeur 21 15 
Bijouterie Bourhonnais 20 16 
Cercle Ouvrier 18 |1 
Canadian Publishers 17 19 |] 
Mercier 15 21 
Hôte] Roblin 9 27 


Section des jeux 


Les concours de snooker sont 
en marche, Le nombre des con- 
currents est intéressant et les 
rencontres pour les prix variés 
promettent des joutes très serrées. 

Les jeunes de moins de 21 ans 
ont aussi leur propre concours. 
Cette section des jeunes a créé 
un vif intérêt parmi les membres 
à cause d'un généreux don spécial 
d'un des amis du Club ...et tous 
s'efforceront de mériter ce prix 
de M. J.-E, Audet. Bonne chance 
à tous! 

Le concours de ping-pong com- 
mencera sous peu. Les amateurs 
sont priés de donner leurs noms 
le plus tôt possible à MM. Alfred 
Potvin ou Philippe Bourbonnais. 


Avis d'une demande 
au Parlement du Canada 
pour un Bill Privé 


Avis est par les présentes donné 
que spphoation sera présentée au 
arlement du Canada à cette session-ci 
ou à l'autre, en vue d'un Acte vas 

es 
no NATURAL GAS 1 
COMPANY, pour les buts suivants et! 
conformément aux clauses de tout sta- 
tut ou règlement qui pourrait s'y rap- 

porter: 

Pour construire, posséder, diriger un 
stème de conduits pour le gaz et 
l'huile au Canada et à l 
pour acheter, préparer, transmettre et 
vendre le gaz et l'huile au Canada ou 
à l'extérieur; pour exporter le gaz et 
l'huile; pour acheter, louer, vendre. | 
explorer e& développer les territoires | 
qui contiennent ou que l'en croit! 
contenir du gaz et de }hutle; pour 
exproprier les terrains ou toute en- 
treprise qui pourraient s'y trouve”: 
pour la construction et l'opération de | 
conduits; et pour exercer tout autre | 
pouvoir qui pourrait être nécessaire | 
pour l'accomplissement des projets 
mentionnés plus haut. | 
Daté à Vancouver, province de la 
Colorubie-Britannique, ce ile jour de 
mars, 1949 
Par CAMPNEY. OWEN, CLYNE, |} 
MURPHY et OWEN, |} 

144, rue Hastings ouest, 
Vancouver, C.-B. | 

Avocats pour requérants, 


Les Dames Auxiliaires de 
l'Institut National Canadien d'ai- 


raoisse commémorative 
Lady of Victory vous invite 
assister à une vente de pâ 

et de bonbons faits à la maison, 
qui sera tenue le vendredi ler 
avril, de 10h. a.m. à 5 h. p.m,, à 
la Einarsson Motors Ltd., (Kaiser- 
Frazer), angle River et Osborne. 
Les recettes seront versées au pro. 
fit du fonds du construction. 


Dames Auxiliaires des 
Réservistes Français 


|des Dames Auxiliaires des 
servistes Français, tenue sous la 


on fit part aux membres présents 
du résultat de la rafle du super- 
be berceau pour poupée de la 


M. JEAN-BAPTISTE LAVALLEE 


1336, rue Selkirk, est décédé le 
dimanche 27 mars à l'hôpital de 
St-Boniface. {1 était âgé de 67 ans. 


5 fils, Joseph, Jean, Marcel, Gé-.| ;: 4 édération ca- 
rard et Basile, tous de Winnipeg; RS ea 
2 filles, Mmes F. Morrisse 
St-Boniface, et H. Phillips, de 
Winnipeg. 


se du Sacré-Coeur le mardi 29 
mars à 10 h, L'inhumation se fit 
au cimetière de St-Boniface. 


direction de la maison Coutu. 
LZ LZ 


Mme Pierre Pelland, de 425, ave- 
nue Wardlaw, autrefois de Sel- 
kirk, Man. La défunte était âgée 
de 94 ans. 


Emile, de Calgary, et Samuel, de 
Winnipeg, ainsi que 3 petits-en- 
fants et 5 arrière-petits-enfants. 


mardi 29 mars, à 9 h., en l’église 
du Sacré-Coeur. 


de St-Boniface. 
. L_Z 


est décédé le vendredi 25 mars à 


ry, St. Jamés. Il était âgé de 81 
ans. 


Goubaux vint demeurer au Ca- 
nada en 1898 et résidait au Ma- 
nitoba depuis 3 ans. Son épouse 
le précéda dans la tomnbe en 1946. 


Marcel, en France; 2 filles, Mmes 
J. Escaravage, de Winnipeg, et 
Edmond Escaravage, de Régina; 
11 petits-enfants et 14 arrière-pe- 
tits-enfants. 


célébra la messe de requiem en 
l'église du Sacré-Coeur le lundi 
28 mars, à 10 h. La dépouille mor- 
telle fut inhumée au cimetière de 
la rue Archibald, St-Boniface. 


balier, R.-G. Frossai, Siméon Ga- 
ret, Soulier, Tom Urwin et Fulton 
Ross. 


IL. Joyal, OM, et les élèves de 
l'école du Sacré-Coeur, 


vait charge des funérailles. 
désirent exprimer leur reconnais- 
sance à toutes les personnes qui 


soit par offrande de prières, de | 
messes, de fleurs. soit par assis- | 


à 5—Nos experts 

» + au clavier 

12.30— Maestro, 

musique s.vp. 
_ 1 Nouvelles 
05—Intermède 
35-—Musique de 

Sieste 
125—Marché du grain 
130--A l'Opéra 
200— Nouvelles 


205—Le Coin des | 
Mélomanes 


de 


705--Carnet 


430—Menu musica) 
5.00— Nouvelles 
6.05—Intermède 
515-—Mon choix 
5.40—Prévisions — 


Lors de la réunion mensuelle 
Ré- 


605—Musique à ia carte 
625—Nouvelles sport 


6.30— Musique à la carte 


9.30—Veillée du 
samedi soir 


M. Jean-Baptiste Lavallée, de 


Le défunt laisse dans le deuil] Hier soir, le poste CKSB saluait 


hädienne; de Terre-Neuve, dixiè- 
me- province. Le texte de cette 
émission était de Louis Souchon. 
Il y eut, en plus, 
le concours or- 
ganisé au Forum 
Ecolier pour que 
les élèves de nos 
écoles puissent 
mieux apprendre 
à connaître cette 
nouvelle partie 
du territoire ca- 
nadien. L'intérêt 
qui a été montré 
à ce concours et 
à l'émission spé- 
ciale est une 
preuve que les auditeurs du pos- 
te CKSB, jeunes et vieux, favori- 
sent ce genre d'émission et nous 
sommes bien déterminés, ici à 
CKSB, d'en présenter davantage. | 


, de 


Le service fut célébré en l'égli- 


Les funérailles étaient sous la 


MME PIERRE PELLAND 


Le samedi 26 mars est décédée 


Survivent à la défunte 2 fils, 


Les funérailles eurent lieu le 


La sépulture se fit au cimetière Programme “Eurêka” 


. 11 ne nous reste plus que deux 
a émissions du programme ques- 

PR: Ge FOUAUR tionnaire Eurêka. En effet, c'est 

M. Charles-Alphonse Goubaux |je mercredi 13 avril que se ter- 
mine la présente série du pro- 
gramme. Plusieurs auditeurs nous 
ont dit que c'est avec regret qu'ils 
ont appris cette décision de sus- 
pendre l'émission. Il serait bon, 
cependant, de faire remarquer que 
depuis 29 semaines les membres 
de l’équipe — Mlle Léonie Guyot, 
lé docteur Paul L'Heureux, MM. 
Armand LaFlèche et Maurice Ar- 
pin, et à maintes reprises, Mlle 
Hilda Trudeau — ont prêté gra- 
cieuserment leur concours, et cela 
sans aucune rémunération. Leur 
contribution est donc inapprécia- 


a résidence de sa fille, Mme Ju- 
|ble et vous comprendrez que | 


ien Escaravage, de 214, rue Ber- 


Originaire de Paris, France, M. 


Survivent au défunt un fils, 


Le R, P., IL Desautels, OM. n'est que juste que nous jeur per- 
mettions de se reposer jusqu'à 
l'automne. Nous tenons à répéter 
qu'il nous faut encore beaucoup 
de sujets non seulement pour ter- 
miner la série, mais pour nous 
permettre de recommencer l'au- 
| tomne prochain. 


| “La Passion” chantée 


Il est un autre programme spé- 
{cial à l'occasion de la Semaine 
sainte dont nous pouvons faire 
mention aujourd'hui. C'est la 
“Passion” chantée qui sera pré- 
sentée à 4 h. 30 le vendredi saint 


Etaient porteurs: MM. R,. Cha- 


Le chant fut exécuté par le R. P. 


La maison Desjardins-McGee a- 


Remerciements 
Les deux familles Escaravage 


Quelques films à l'affiche 


eur ont témoigné de la sympathie. e 
cette semaine 


tance aux funérailles à l’occasion | The Mozart Story il 
du décès de M. C.-A. Goubaux. Station West HT RR Li 
= | Clay Pigeon I 


| The Snake Pit RER Le 

NOUVEAUX BUREAUX. |iSheire Eve Send... 1 
LARG dir AS ri The Fighting O’Flynn Il 
JAMES SHAEN Ltd. | Kekian mange ve 1! 
M.N.LECKER | Ontnouu Diam "7 n 


| That Wonderful Urge 
| Yellow Sky Fra 
| You Gotta Stay Happy .… 
Red River “à 


[— N'uitre aucun danger 
public en féneéral 
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mA à L « nette | 

rejeter parce que con | 
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Ferme le mercredi à L h. pm. 


.5—Musiaue de sieste | 


5.00—Nouveiles 


625-—Nouvelles sport 
6.30-—Musique à la 

carte (suite) 
100— Nouvelles 


190—Ouverture 
1ivuu—Nouvelies 
10.05—L'heure exquise 
10.50— Résumé 

des nouvelles 
| 1100—O Canada! 


DIMANCHE 3 AVRIL 


1.00—Ouverture 

110—Reèsume des 
Nouvelles 

1.15—Récital de Piano 

1.30—Nos plus belles 
valses 


2.00—Opéra 
300—Baliades et 
chante 


400—Le grand concert 
5.00—Nouvelles 


#00 Nouvelles 
8.05—Poème musical 


trappeurs 
7.15—Intermède 
130—Raillement du rire 


rt du grain 
de aux aveugles désirent annon- HRORIET Sois 800—Nouvelles 
» « erméde 
cer un thé et vente d'objets & , Coin des 8.10— Bulletin 
|briqués par les aveugles. Ce veritté des agriculteurs 
et cette vente seront tenus chez er #$ | 815=Un Homme et 
j rm 1250 son Péché 
Eaton, annexe de la rue Donald, 3. Rance 830—Pat Pender et ses 
406—Nouvelles 
les 4, 5, 7, & et 9 avril prochains. 498=Ranch 1350 -suite |, HAPPYitnders 
+ pue 9.05—Interméde 
Vente de phtimgtes Sacré-Coeur BanCouerier Radio. 


Parents 


en faveur de la paroisse 505-Forum Ecolier | 1 N il 
N.-D. des Victoi 890 Nvan linirénide | IS ou 
de +, es c res beaux disques 545-—Forum Ecolier | 10.05— eure Exquise 
600—Nouvelles GORE 0 à pu 
La Ligue des Dames dela 6.05=Musique à la carte |, 5 GO 'CANADAI 


MERCREDI 6 AVRIL 
7.15—Intermède 
Social 


8.00— Nouvelles 
8.05—Interméède 
8.10—Bulletin 

des agriculteurs 
8.15—Un Homme et 
Péché 
8.30—Eureka 
9.00— Nouvelles 
9.05—Interrède 
9.15—Concert Léger 
9.30—L'école des 


arents 
10.00—. 


uuvelles 
19.05—L'Heure Exquise 
10 50— Résumé des 
Nouvelles 
1100—O0 CANADA 


JEUDI 7 AVRIL 


bai dit chansons 
présidence de Mme J.-B, Burgoy- st 3.30—Chronique Hi-inermède, 
ne en la salle du café Waldorf,| 5.45—La Bonne Chanson | au. a Sage ere A 
6.00— Nouvelles 45—Ludovic 8. Mouvelles 


8.05—Intermède 
8.10—Bulletin 
des agriculteurs 


“ D VO—N 5.05—U rênestre en 
French Shop”, façonné par Mme! #99 Nouvelles vedette 815—Un Homme et 
Bocquin, au profit des oeuvres | 715—Intermède $30—Heure Rougiouse |, Médien Duhame: 
des Dames Auxiliaires. Une dame| 7-30—Andy Desjarlais SALON Débiitiée et ses Sunny 
du Fort Rouge fut l'heureuse ga- Settlers 6.30—Nos Albums Mountaineers 
gnante du berceau. Cette loterie g.00—Nouveies ti pas PRE L LE + Fr ES de A 
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annoncée au cours du mois. PEUR es pes vs 130-Les Artistes 9.45—Chronique 
Françaises de CKSB littéra. ie 
r ji] #.00— Nouvelles 145—Commentaire des | 10.00—Nouve Pa “a 
Dé es 9.05—Intermède nouvelles — Louis | 10.05—L Heure | qu 
C # 19—D Artèga chon nd - ++: Ne 


11.00—O CANADA 


." Chronique de CKSB 


après-midi. Cette émission sera 
différée. 


Artistes de CKSB 


Nous regrettons qu'il nous fail- 
le parfois changer les artistes que 
nous avons annoncés pour la sé- 
rie “Les artistes de CKSB”. Mille 
Denise DeCuypere, annoncée pour 
dimanche dernier, 27 mars, sera 
entendue le dimanche 10 avril. 


Au “Ralliement du rire” 


Nous avons une bonne nouvel- 
le à annoncer à tous les auditeurs 
du “Ralliement du rire”. Les fa- 
bricants de la cigarette Sweet Ca- 
poral ont en effet décidé de con- 
tinuer cette émission jusqu'au 21 
juin. Nous remarquons cette an- 
née que moins d'auditeurs de 
CKSB ont fait parvenir des his- 
toires. Il ne faudrait pas qu'il soit 
dit que le commanditaire a déci: 
dé de ne pas continuer son émis- 
sion à cause du manque d'intérêt 
de la part des Canadiens fran- 
çais du Manitoba. Nous comptons 
donc que, d'ici la fin de cette sé- 
rie, bon nombre d'entre vous 
adresseront des histoires au ‘Ral- 
liement du rire, a/s du poste CK- 
SB’, Nous nous chargerons de les 
faire parvenir à qui de droit. 


Baptêmes 


Le 13 mars—Denis-Gérard-Al- 
phonse-Joseph, né le lermars, fils 
de Gérard Boutin et d'Alice Mon- 
ney. Parrain et marraine, M. et 
Mme Alphonse Monney. 


Le 13 mars—Bernadette-Marie. 
Alice, née le 5 mars, fille de Jo- 
seph Ethier et d'Elisabeth Turcot- 
te. Parrain, Gérard Ethier; mar- 
raine, Alice Deffin. 


Le 13 mars—Gérard-Roger-Jo- 
seph, né le 4 mars, fils de Doric 
Allard et d'Isabelle Verreault. 
Parrain et marraine, M. et Mme 
Jules Allard. 


Le 13 mars—Lucien-Florent-Jo- 
seph, né le 27 février, fils d'Albert 
Asselin et de Marie-Ange Pélo- 
quin. Parrain, Florent Ethier; 
marraine, Gloria Johnson. 


Le 13 mars—Marie-Gail-Patri- 
cia, née le 24 février, fille de Ray- 
mond Miles et de Denise Lacroix. 
Parrain et marraine, M. et Mme 
Magloire Lacroix. 


Le 6 mars—Lwynn-Diane, née le 
2 mars, fille de Keith Anderson et 
de Thérèse Villebrun. Parrain, 
Gérard Allard; marraine, May 
Villebrun. 


Le 20 mars--Odile-Marie, née 
le 13 mars. fille de Joseph Gosse- 
lin et de Madeleine Proulx, Par- 
rain et marraine, M. et Mme Fer- 
nand Feuillâtre. 


Louis Matile 


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{Vis-à-vis Consolidated Motors Co.) 


Téléphone 926 625 


de Colomb 


Conseil Provencher 


C'est un fait reconnu que beau- 
coup de gens ont peu de goût 
pour les assemblées, surtout pour 
celles qui ne commencent pas à 
l'heure indiquée et qui s'éterni- 
sent en discussions répétées et _in- 
terminables jusqu'à des heures 
indues. 

Notre Conférencier, Frère R. 
Blanchette, a droit à nos remer- 
ciements pour ses efforts afin de 
corriger ou d'obvier à cet état de 
chose. A notre dernière réunion, 
il nous présentait, après une cour- 
te assemblée d’affaires, Un bon 
programme de vues cinématogra- 
phiques. Ce progranime varié de 
quatre vues nous fit voir et en- 


tendre les cérémonies de l'ouver- 
ture du Parlement canadien, des 
vues splendides de la Nouvelle- 
Ecosse, l'ancienne Acadie, les évo- 
lutions gracièuses de Barbara 
Ann Scott; le tout fut couronné 
par une comédie désopilante. Ce 
programme bien équilibré était 
agencé par le Frère Donat Rémii- 
lard, opérateur habile, aidé de 
son non moins dévoué cullabo- 
rateur, Frère Druwé. Merci à ces 
Frères pour une veillée instruc- 
tive et intéressante. Le Frère 
Conférencier vous promet du 
nouveau pour la deuxième assem- 
blée d'avril, 

Dimanche prochain, le 3 a- 
vril, les Chevaliers auront une 
communion générale à la messe 
de 9 h. au Sacré-Coeur, afin 
d'honorer l'anniversaire de Sa 
Sainteté le pape Pie XII et de 
prier lui en ces temps 
troublés. Le soir, au même en- 
äroit, i! y aura Heure-Sainte 
spéciale où les Chevaliers du 
4ème degré formeront la garde 
d'honneur, On invite toute la 
pronos et surtout tous les 

hevaliers à assister en grand 
nombre à cette cérémonie, 

Notre Frère L. Régnier nous 
faisait rapport des activités ora- 
toires du Cercle Démosthène. Les 
cours de la saison sont terminés 
et plusieurs ont tiré profit de cet- 
te oeuvre nécessaire. Le concours 
final aura lieu sous forme de ban- 
quet offert aux concurrents qui 
tâcheront, à l'occasion, de gagner 
la coupe offerte au vainqueur par 
le Conseil Provencher. Ce ban- 
quet, qui eut grand succès l'an 
passé, aura lieu vers la fin d’a- 
vril et sera annoncé plus tard. 

La Société St-Jean-Baptiste est 
bien représentée au Conseil. Pro- 
vencher puisque nous y comp- 
tons le président de la section de 
St-Boniface, en la personne du 
Frère À. Lane, ainsi que le prési- 
dent de la section de Winnipeg, 
le Frère R.-A.-L, Mercier, sans 
mentionner beaucoup d'autres di- 
gnitaires de cette société. 
Souffre-t-on du manque de pu- 
blicité en certains quartiers? Que 
ces messieurs soient certains de 
n'en pas avoir dans cette colon- 
ne. D'ailleurs, ils s'en sont fait 
eux-mêmes de la bien mauvaise 
dernièrement et nous eroyons 
qu’en leur allouant tout le mon- 
tant de corde voulue, ils feront 
comme leur glorieux prédéces- 
seur, Judas. En attendant, notre 
Centre d'Information Religieure 
accomplit un excellent travail, 
Tant il est vrai que le bien peut 
découler du mal ,,, 

Un Chevalier de Provencher 
rencontrait Roger T. devant son 
bureau, rue Taché, et le priait de 
féliciter “Après Tout” qui, même 
dans son inertie, fait parfois des 
soubresauts intéressants, Frère 
Roger, membre très, très influent 
de St-Boniface et passablement 
loquace, nous dit-on, aura peu de 
misère à rejoindre “Après Tout” 
afin de lui communiquer ce mes- 
sage. 

oger B. nous annonce qu'il de- 
meure à “scies en deux” St-Jean- 
Baptiste, 602! Ce jeu de mots est 
bien digne de Roger B. 

BISTOURI. 


5 députés 
catholiques sur 12 


à Khartoum 


KHÂRTOUM — La nouvelle 
Assemblée Constituante du Sou- 
dan, première étape vers l'indé- 
pendance du pays, s'est réunie 
pour la première fois à Khartoum 
le 23 décembre. Sur les 12 députés 
élus par les provinces méridiona- 
les, 5 sont catholiques. Tous ce- 
pendant ont visité la cathédrale 
de Khartoum et le collège catho- 
lique “Comboni , lequel compte 
600 élèves, appartenant à 17 na- 
tionalités et représentant 6 reli- 
gions, Ils ont tenu également à 
saluer le vicaire apostolique, $. 
Exc, Mgr F, X. Bini, qui a en- 
suite assisté comme invité à l'ou- 
| verture de l'Assemblée. 


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ou 


est presque compiète- | 


À la Cathédrale 7% 
La te paroissiale | Le 4 juin am. cérémonies de !s! 


Consécration 
À ia Cathédrale pour Hommes Le soir, ouverture du Congrès 
et Jeunes Gens, du 3 au 10 avril. | Eucharistique régional. A 11 h., 


édieateurs: les HR. PP. Régi- | heure d'adoration, messe et com- | 


| 


| 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


Au Grand Séminaire 
de Saint-Boniface | 


ORDINATIONS | auront à exercer: “préparer l'eau 


Samedi dernier, en la fête de | pour le divin sacrifice, assister 
S. Joseph, le 19 mars, se dérou-|le Diacre, laver les pales et cor- 


|jait à la cathédrale de St-Boni- | poraux, présenter au Diacre pour 


face l'ordination au sous-diaco- | la Messe le calice et la patène 
nat-d'ün jeune Séminariste du! : Un peu plus loin, il leur dit 


: 


nald Roy et Bertrand St-Pierre, | munion, 
franciscains 

Ouverture: dimanche, le 3 avril, 
à 7h, 29 le soir. 

Menses: Les jours de la semaine: 
6 h. (suivie d'un petit sermon): 
6 h. 45, 7 h. 20 (suivie d'un petit 
sermon) et 8 h. 15 

Sermons: tous les jours de la 


semaine, le matin, à 6 h. 45 et à! 


8 h.: tous les soirs, à 7 h. 20. 

Heure de prière: tous les après- 
midi, à 3 h., les Dames et Demoi- 
sélles y sont invitées 

Confessions: tous les matins, de 
6h. à 8 h. 30: à partir de mardi, 
le soir, après l'exercice 

Au sous-10l: livres et articles de 
piété, jeudi, vendredi et ‘samedi 
soir 

Clôture: 
3 h. pm. 

Quêtes: tous les soirs et diman- 
che après-midi. 

Chant: aux exercices du soir, 
par toute l'assistance. 


dimanche 10 avril, à 


Exposition du T. 8. 8.: vendredi, 


après l'exercice du matin 


Pour nos jeunes 
a 


Samedi prochain, le 2 avril, à 
1 h. 30, s'ouvrira une série de 1 
programmes d'amateurs. 

Le premier programme sera 
donné dans la salle du Collège: 
film, concours d'amateurs de tou- 
tes sortes. 

Les recettes seront remises en 
prix aux enfants présents. Le film 
qui sera déroulé devant nos jeu- 
nes, samedi, est magnifique à tous 
points de vue. 


Les fêtes de la Consécration 


Le programme des fêtes de la 
Consécration de la Cathédrale et 
de plusieurs autels dans la Ca- 


Mlle À. CHABIDON 


désire faire savoir À ses 
clients et amis qu'elle 


nr sera à leur service 


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quets, ou toute occasion spéciale, 


Nous allons aussi prendre des photos 
à la campagne 


Fixez vos rendez-vous de bonne 
heure, afin de ne vas être 
désappointés 


| Le 5 juin, la messe solennelle 
de 11 h. sera chantée en plein 
air. Durant l'après-midi, adora- 
tion par groupes déterminés. Le 
soir, procession du T.S. S. par les 
rues de la ville. 

| La Semaine Familiale 


L'une des caractéristiques de 
la Semaine Familiale: une semai- 
ne religieuse. 


Toute l'entreprise est sous le} 


patronage du Roi des Familles, 
le Roi d'Amour Jésus. 

Puis, chaque matin, une messe 
sera chantée pour une partie des 
| paroissie.1s: les familles nombreu- 
|ses, les enfants de nos écoles, nos 
instituteurs et institutrices, les 
jeunes gens, les jeunes filles, les 
| papas, les mamans, les vocations. 


| Tous les soirs, avant la séance 
|à la salle du Collège, le mois de 
[Marie aux mêmes intentions que 
[la messe le matin 
C'est tout juste et tout normal 
qu'une semaine sur la Famille soit 
| pénétrée de religion: la Famille 
lest une société fondée par Dieu 
|lui-même, sanctifiée par un Sa- 
crement, dont la vie doit être ins- 
|pirée par l'esprit de Notre-Sei- 
| gneur. 


Chevaliers 
de Colomb 


Le Conseil des Chevaliers de 
| Colomb de St-Boniface désire ex- 
primer ses plus sincères remercie- 
ments à tous es généreux dona- 
teurs et crganisateurs, ainsi qu'à 
tous ceux qui, de manière ou d'au- 
tre, ont contribué au succès grun- 
diose de sa partie de cartes du 
23 dernier À l'Institut Provencher, 
N'oubliez pas que le Centre 
d'Information Catholique, oeuvre 
très méritante, a sans cesse be- 
soin du voncours de tous, La 
grande rafle du 18 avril vous of- 
| fre une fois de plus un excellent 
moyen d'y contribuer généreuse- 
ment, Qu'on ne l'oublie pas. 
Notre prochaine assemblée du 
4 avril promet d'être des plus in- 
téressante, Nous comptons com- 
me toujours sur votre assiduité. 
La verte saison nous tend déjà 
ses bras et demain l'été nous ou- 
vrira touts grandes ses portes. 
Votre comité récréatif vous prie 
donc de soumettre à bonne heure 
vos idées propres à rendre notre 
proposé programme des plus in- 
téressant lors de cette saison. S'il 
fait bon de travailier ensemble, 
il fait aussi bon de s'amuser ainsi. 
APRES TOUT. 


Retraites fermées 


AVRIL 

1-4: Collège St-Paul. 

4-7: Jeunes filles (général). 

8-11: Dames anglaises. 

11-14: Dames et jeunes filles. 

14-17: Chevaliers de Colomb, 
St-Boniface. 

17-21: Date ouverte. 

22-25: Demoiselles fiancées. 

26-25: Hommes, N.-D, de 
Loules, Somerset, 

29-È mai: Jeunes gens fian- 


cés. 
MAI 
6-8: Anciennes de 
mie Ste-Marie. 
13-16: Hommes anglais, 
20-23: Jeunes filles françai- 
ses. Grides IX, X, XI et XII, 
St-Adolphe. 
21-30: Demoiselles. Paroisse 
du Sacré-Coeur, Winnipeg. 


l'Acadé- 


PARK HOTEL 


394, avenue Taché 
(Vis-à-vis l'hôpital de St-Boniface} 


Téléphones: 207 062 202 034 


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“Où un cordial accueil vous attend” 


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Restaurant attenant 


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Nos prix sont modérés. 


Ouvert de 9 h. a.m. à 9 h. p.m. 


Téléphone 207 696 


Heure d’ 


adoration 


radiodiffusée 
PAR 
C. K. S.B. 


Le premier vendredi du mois, 


ler 


avril 


De 10 h. 30 à 11 h. 30 


Prédicateur: le R. P. 


B. Saint-Pierre, o.f.m. 


Chant: 


la Chorale de lo Cuthédrale 


| 
| 
| 
| 


| 


Mme Thérèse Deniset, soprano 
|de renom, qui était l'une des ar- 
tistes qui ont participé au pro- 
|gramme spécial de Rädio-Canada, 
diffusé à 4 h. 30 le dimanche 27 
|mars, de l'église All Saints’. Mme 
|Deniset a exécuté comme soliste | 


ides extraits de la Messe de Re- 
Iquiem de Fauré, ainsi que d'au- 
itres morceaux religieux. M. Roy 
| Firth, baryton, était l'autre invité 
à ce programme. 

L'orchestre d'Eric Wild accom- 
pagnait les deux artistes, qui 
{remplirent leur rôle à la perfec- 
| tion, ainsi que le choeur, qui était 
|sous la direction de M. W. H. An- 
| derson. 


Petites Notes 


| 
| Le très honorable Louis St- 
|Laurent et Mme St-Laurent ont 
| assisté à un diner offert par l’ho- 
Inorable sénateur et Mme John 
|Caswell Davis au restaurant par- 
!lementaire, à Ottawa, le mercre- 
di soir 23 mars. 

Etaient ausai présents: les ho- 
norables sénateurs et Mmes J. P. 
Howden, de St-Boniface, A.-L. 
Beaubien, de St-Jean-Baptiste, 
T. A. Crerar, de Churchill, l’hono- 
|rable Stuart Garson et Mme Gar- 
|son, MM. les députés et Mmes, Fer- 
[send Viau, de St-Boniface, Ralph 
AUS de Winnipeg sud-cen- 
tre, L. A. Mutch, de Winnipeg 
sud, René-N. Jutras, de Proven- 
cher, W. G. Weir, de Macdonald; 
J. E. Matthews, de Brandon, W. 
Benidickson, de Kenora-Rainy 
River; M. Howard Winkler, de 
Lisgar: Mlle Ruth Vogel, secré- 
taire de l'hon. S. Garson; M. Hugh 
Boyd, représentant la Winnipeg 
Free Press, galerie de la Presse, 
et Mme Boyd. 

L 1 


Un diner a été offert à Mme 
Fernand Viau, le vendredi 25 
mars au restaurant parlementaire, 
à Ottawa, à l'occasion de son an- 
niversaire de naissance. Il y avait 
douze invités. 


Le prochain 
film français au 
théâtre Paris 


Jeudi soir le 21 avril aura lieu 
au Paris la première à St-Boni- 
{face d'un grand film social fran- 
Cais, ‘“‘Le Carrefour des Enfants 
Perdus”. Ce film traite du pro- 


diocèse de Gravelbourg, Richard 
Larivière, ainsi que. d'un Trap- 
piste du monastère de St-Nor- 


bert, L 

‘} La cérémonie d'ordination eut 
lieu äu cours d'une Messe solen- 
nellé e chantée S. 
Exc. G. Cabana. M. l'abbé 
Ai Supérieur du 
Gra ire, remplissait 
l'office d'Archidiacre; le R. P 
D'A 1 Richard, SJ. profes- 
|seur au diacre 
d'honneur, ainsi le R. P. 
Fra O.CR.; Ubald La- 
fond d'office, et M. 
Pierre , È of- 
fice. 


M. l'abbé Maurice Bonneville 
| dirigeait les cérémonies, tandis 
|que M. Jabbé Charles Désorcy 
| donnait “une courte explication 
de l'ordination à mesure qu'elle 
{se déroulait. 

| Le R. P. Martial Caron, SJ. 
|du collège de St-Boniface, avait 
{bien voulu accepter de diriger 
Île chant de la foule durant la 
Messe pontificale, 

| EXPLICATIONS DES 


CEREMONIES D'ORDINATIO 
AU SOUS-DIACONAT 


Appel 
Après le chant du Gloria et 
des oraisons de la messe, l'Ar- 


{chidiaére demande aux ordi- 
|nands de s'approcher de l'autel. 
Avertissement 


L'Eglise, par la voix de l'Ar- 


convenablement préparés, et 
| sans en avoir, au préalable, été 
jugés dignes. 
Appel nominal ; 

Le Secrétaire appelle ensuite 
chacun des ordinands par son 
nom, avec son titre d’ordination. 
Ces derniers répondent: ‘“Ad- 
sum’, ‘Me voici”. 

Monition : 

| Continuant, selon le rituel 
d'ordination, l'évêque fait aux 
ordinands de très importantes 
recommandations. Il leur rap- 
pelle une dernière fois l'impor- 
tance de leur démarche. Il leur 
demande paternellement de ré- 
fléchir aux obligations très gra- 
ves qu'ils connaissent déjà, et 
qu'ils veulent prendre définitive- 


ment. 
Le pas j 

Après avoir écouté attentive- 
ment ces paroles, les ordinands 
| avancent d’un pas, comme pour 
montrer qu'ils sont bien décidés 
de se consacrer au service de 
Dieu. 


Les Litanies des Saints 
Vient ensuite le temps de la 
grande préparation. Tandis que 
la foule se met à genoux,.les or- 
dinands, eux; se nt la 
face contre terre, dans geste 


blème angoissant de la délin-|sublime d'anéantissement et d'a- 
quence juvénile. Un garçonnet| mour. L'on entonne.le chant des 
de onze ans, surnommé “La Pu-|Litanies des Saints. L’ prie 
ce” vient d’être arrêté par la po- | ainsi pour les ordinands, les Vier- 
lice après une série effarante d’a-| ges, les Martyrs, les Confesseurs, 
ventures. Emus, trois anciens! tous les Saints Anges et tous les 
pensionnaires de maisons péni-| Esprits Bienheureux. Le moment 
tencières décident de s'occuper | vient où l'évêque, debout, paré 


des enfants abandonnés. Ils ten- 
tent de fonder une maison de ré- 
éducation, surnommée ‘Le Car- 
refour’”’,. Les débuts sont diffici- 
les et une révolte des enfants 
qu'on leur a confiés risque de 
| fout gâcher. En plus, une bande 
de trafiquants du marché noir 
met la réussite du projet en dan- 
ger. 

Jean-Victor, journaliste, an- 
cien pensionnaire iui-même, ral- 
lie cependant les têtes fortes, 
dont leur chef Jorisse, et l’oeu- 
vre est sauvée, Le film se ter- 
mine sur une note d’optimisme 
et un appel à la sympathie des 
auditeurs en faveur de ces pau- 
vres petits, victimes le plus sou- 
vent des circonstances. On ver- 
ra sur l'écran des acteurs com- 
me René Dary, dans le rôle 
principal, Janine Darcey et Ser- 
ge Reggiani. 

Il nous fait plaisir d'inviter 
notre public de langue française 
à ce film, ainsi qu'aux autres qui 
seront donnés dans le courant de 
l'été, I} y aura film le 5 mai ain- 
si que le 19 mai alors que nous 
ferons tourner le film ‘‘Pèlerin 
de l'Enfer” qui n’est autre chose 
que la vie du Père Damien, le 
célèbre et, saint apôtre des lé- 
preux. Le titre du film du 5 
mai sera communiqué plus tard. 


Un livre est comme un ami qui 


| vous parle tout bas et en quelque 


| sorte à l'oreille, et qui, pour peu 
{qu'il ait d'art, d'habileté et d’a- 
|grément, gagne d'autant mieux 
votre confiance qu'il s’insinue 


ment dans votre âme. 
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plus doucement et plus intime-| 


de la mitre, et prenant la crosse, 
prononce solennellement sur les 
futurs ordonnés trois bénédic- 
tions: “Daignez bénir, sanctifier 
et acrer ces élus”. Et le choeur 
de frépondre: ‘Nous vous en 
prions, écoutez-nous, Seigneur. 


Autre monition ce 
Les Litanies achevées, l'évê- 
que adrèsse de nouveau aux Or- 
dinands une longue monition: il 
leur rappelle les fonctions qu ils 
met motte 


Desserte du 
Précieux-Sang 


Voici le rapport de la partie 

de cartes du 22 mars organisée 
ar Mmes L. Boissénneault, A. 

rieu* et R. Collette, aidées de 
Mmes J. St-Hilaire, R. Arpin, J.- 
L. André, E. Drouin et M. Clé- 
ment. 

Prix des cinq mains: M. Badré, 
Mime A. Orieux, M. Arpin, Mme 
1 Desrochers. J 

Prix d'entrée: Mme L. Fontaine. 

Prix de pool: Mmes C. Vandale, 
L. Fontaine, À. Gagné. 

Consolation: M. Landry, Mme 
F. Léger. 
| Rafle: Mlle O. Bourrier, Mme 
G. André, Mme À. Janoske, M. 
Millar, Mmes L. Fontaine, L. Pel- 
|land, G. Dupuis, A. Pelland, A. 
Pelletier, S. Jaworski, A. Robi- 
taille, P. Collette, H. Boux, F. 
Léger, L. Antonation, C. Roussin, 
J. Kennedy, L.. Marchildon, R. 
| Rousseau, A. Boutin, M. Arpin, 
F. Courchaine, Louis Boux, E. 
| Landry, A. Desrochers, E. Gau- 
|thier, L. Fawcett, A. Chouinard. 

Donateurs 

Metropolitan Store, Boston Clo- 
thing, Stan Evans, Picardy's Sto- 
| re, Empire Store, Leonards’ Store, 
Fashion Shop, Mitchell Copp, 
Broadway Florist, Orchid Florist, 
Mile A. Proteau, Mme J. Bour- 
don, Mmes Therrien, Léo Fontai- 
ne, J. Berthelette, J.-L. André, 
E. Drouin, M. Clément, R. Arpif, 
J. St-Hilaire, H. Souchon, R, Col- 
lette, A. Orieux, Z. Boissonneault, 
Léo's Electric Shop, Magasin Pas- 
cal, Kiewel Brewery, Modern 
Dairy, Winnipeg Piano, The Of- 
|ficers’ Kit Shop, Théâtre Plaza, 
Crawford Garage, Darling Store, 
Martin Co. Jeanne's Bakery, Nut 
| House, Pharmacie Préfontaine, 

Dufault Sheet Metal, Martin Se- 
nour, Epicerie J.-B. André. 

Remerciements sincères aux da- 

mes organisatrices et aux nom- 
breux donateurs toujours si gé- 
néreux pour notre chapelle, 

| A noter 

| Seranno Lunch and Grocery 
| étaient au nombre des donateurs 
du 8 mars. Nous regrettons l'omis- 
sion de leur nom et les prions 
d'accepter nos remerciements 
| pour leur généreux don. 


dé s'appliquer à remplir ces 
fonctions visibles avec tout le 
soin et la vigiiance postibles 
“Soyez donc tels qu'il convient 
servir dignement au divin 

de l'Eglise de Dieu 

Restez fermes dans la vrâie foi 


2 Tradition du calice et 
: de la patène 
. Après cette imposante prépa- 
“vient l'ordiniation propre- 
dite. L'évêque fait toucher 
ordinands un calice consa- 
, puis la Te et -d en! 
temps: “Voyez quel mi- 
nistère on vous confie: aussi à 
vous avertis de vous montrer | 
tels que vous puissiez blaire à 
Dieu.” L'Arthidiacre fait ensui- 
te toucher les burettes d'eau et 
de vin, le plateau et le manu- | 
e. 


Prières spéciales | 
L'évêque, se levant, récite sur| 
les ordinands les invocations au | 
Saint-Esprit: “Que repose sur| 
eux l'Esprit de sagesse et d'in-| 


| telligence, l'Esprit de conseil et | 


Nide force, l'Esprit de science et 


chidiacre, menace de peines très! Seigneur vous revête de 
sévères ceux qui se présente-| que de joie et du vêtement d'al- 
raient à l’ordination sans s'être légresse . . .” 


| des de C.B.W. 


de piété . . 


Imposition des ornements 

L'Evêque remet ensuite aux 
ordinands les ornements distinc- 
tifs de leur Ordre. ‘Recevez 
l'amict, signe de la correction 
dans les paroles’: ‘recevez le 
manipule qui symbolise le fruit 
des bonnes oeuvres”; ‘que le 
la tuni-| 


Puis, prenant le Livre des Epi- 
tres, il le donne à toycher en di- 
sant: “Recevez le Livre des Epi- 
tres, et ayez le pouvoir de les 
lire dans la Sainte Eglise de Dieu, 
pour les vivants et pour les 
morts.” 

L'ordination est ainsi termi- 
née. La messe se continue et l’un 
des nouveaux ordonnés va chan- 
ter l'Epitre. 

Les nouveaux sous-diacres 
communient à la messe et vont 
boire un peu de vin qui n’a pas 
été consacré. 


Dernière monition 

A la fin de la messe, l'évêque 
impose une pénitence aux nou- 
veaux ordonnés. Il leur rappelle 
de considérer attentivement 
l'Ordre qu'ils ont reçu et le far- 
deau imposé à leurs épaules. Le 
sous-diacre est en effet tenu à la 
chasteté perpétuelle, et à la ré- 
citation quotidienne du Bréviai- 


re. 

La chasteté et le Bréviaire; 
n'est-ce pas là le sacerdoce en 
germe? C'est le commencement 
du don de soi au service de Dieu; 
ce sont les prémices du sacrifice 
de louange et de réparation. 
Daigne ce sacrifice s'élever du 
coeur des nouveaux ordonnés 
comme un encens d'’agréable 


odeur. 


Artiste de chez nous 


Dimanche prochain, Mlle Loui- 
se Roy, de St-Boniface, prendra 
part aux éliminatoires finales du 
programme-concours bien connu 
“Singing Stars of Tomorrow”. 3 
Pour la troisième année conse- 
cutive, notre jeune compatriote de 
St-Boniface s'est classée finaliste 
à ce programme. 

Cette année, cependant, elle a 
aussi pris part au concours “nos 
futures Etoiles’, programme or- 
ganisé sur le réseau français à 
Montréal, et là aussi elle s’est 
classée finaliste, et elle sera en- 
tendue au poste C.B.F., Montréal, 
le 24 avril prochain. 

En décembre dernier, l'école 
d'opéra du Conservatoire de Mu-| 
sique de Toronto présentait au 
grand public de cette ville l'oeu- 
vre bien connue de Mozart, “Le | 
mariage de Figaro” et notre jeu- 
ne compatriote y tenait le rôle 
de la comtesse, La représentation | 
rapporta un magnifique succès et | 
la critique de tous les journaux 
fut des plus élogieuse pour Mlle 
Roy. | 

En février dernier, l'Université 
de Toronto offrait un banquet en 
l'honneur de M. Edward Johnson, | 
le directeur-gérant du théâtre! 
Metropolitan de New-York, Mlle | 
Louise Roy fut l'une des deux | 
cantatrices choisies pour l'occa- | 
sion, et M. Johnson, parlant après 
avoir entendu notre artiste, se | 
plut à souligner d'une façon spé- | 
ciale non seulement son talent, | 
mais aussi le travail qu'elle avait | 
dû s'imposer pour en assurer le 
développement. | 

Le programme sur lequel Mlle 
Roy chantera, dimanche le 3 avril | 


| prochain, sera transmis sur les on- 
à 4 h. de l'après-| 


midi. 


PETERBOR OUGH, Ont —| 


L'hon. G. N. Gordon, ancien mi- | 
nistre de l'Immigration dans le | 


gouvernement libéral du T. H. M.| 
| King, est décédé à l'âge de 69 ans. |£ 


La Jeunesse Catho 


La réunion mensuelle de la 
Jeunesse Catholique Inc, eut 
lieu le dimanche 27 mars au 
Foyer. 

Quelques représentants du 
Centre Récréatif vinrent appor- 
ter de bonnes suggestions. L'exé- 
cutif fit des constatations très en- 
courageantes. Les programmes 
du vendredi soir à la radio atti- 
rèrent l'attention de la popula- 
tion en général. Chacune des 
cinq sections fit de son mieux 
pour rendre les programmes qui 
lui étaient confiés des plus inté- 
ressants. Ces émissions seront 
reprises à l'automne, 

Le succès du camp d'été de 
l'an dernier permet d'espérer de 
beaux résultats pour celui de 
cette année qui commencera le 
30 juillet à la plage Albert. Mille 
Georgette Larivière et M. Clau- 
de Dufault sont responsables de 
l'organisation générale. Chaque 
section doit recruter ses mem- 
bres et préparer son programme 
particulier. 

L'exécutif décida également 


Réception 
à l'institut 
Collégial 


Le dimanche 27 mars, au cours 
de l'après-midi, une réception in- 
time eut lieu à l’Institut Collégial 
St-Joseph en l'honneur des gra- 
duées du collège pour l'année 
1949: la Rév. Sr Marie-Léon, 
Miles Rosemarie Bissonnette, de 
St-Jean-Baptiste, Claire Guay, de 
St-Boniface, et Céline Massicotte, 
de St-Malo. 

Les invitées d'honneur se ren- 
dirent d’abord à la chapelle du 
couvent, accompagnées de leurs 
mères respectives et suivies de 
leurs amies et des religieuses en- 
seignantes. S. Exc, Mgr G. Caba- 
na prit la parole et entretint l'as- 
sistance sur le but de la vie et sur 
la nécessité de l'éducation chré- 
tienne, 

Le salut du T. S. Sacrement fut 
célébré par le R. P. J. Sabourin, 
S.J., assisté du R. P. L. Hardy, 
S.J., et de M. l'abbé M. Bonne- 
ville, chapelain de l'Institut. 

Les invités se groupèrent en- 
suite au parloir où ils prirent part 
à un programme varié des plus 
intéressants: partie de bunco, 
goûter, distribution de prix et de 
souvenirs. 

Mle Kathleen Connelly pré- 
senta aux graduées les félicita- 
tions et voeux de succès et de bon- 
heur au nom de ses compagnes 
étudiantes. Mile Céline Massicot- 
te rappela dans son adresse le dé- 
vouement des professeurs et des 
religieuses et exprima la recon- 
naissance des graduées envers 
eux. 

En plus des personnes déjà 
mentionnées, l'on remarquait par- 
mi les invités: le R. P. M. Caron, 
S. J., les Rév. Srs Berthe St-Jean, 
Marie-Dorothée et Marie-St-Char- 
les, Filles de la Croix de St-André, 
les Rév. Srs Marie l'Assomp- 
tion, supérieure de l’Institut, et 
Luc d’Antioche, ainsi que Mmes 
E. Houde, J, Gaudry, Ernest Cour- 
celles et Roger Guay. 


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Winnipeg, Mon., ler avril 1249 


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qu'il y aura cet été une fête 
champêtre. La date en est fixée 
au ler juillet. L'objectif est de 
$5,000. Le programme sera des 
plus varié: lutte, boxe, courses, 
tournoi de balle dure, balle 
molle pour garçons et demoi- 
selles, courses en bicyclette, etc. | 
L'organisation de cette fête sera | 
sur pied dès la semaine prochai- | 
ne. 

Le Centre Récréatif, l'une des 


que, fut l'objet de discussions. 

Nous avons enfin découvert un 
instructeur d'entraînement phy- 
sique en la personne de M. Gé- 
rard Emond, Il commencera à 
donner des cours le mardi 5 
avril, Lutte, boxe, poids, pyra- 
mides, entraînement à la course 
+ .« .« personne ne connaîtra de ré- 
pit. Toutefois, nous mañquons 
d'équipement. Tous ceux qui pos- 
séderaient des gants de boxe, des 
poids, etc., rendraient service en 
les apportant au Centre Récré- 
atif, 

Nous prévoyons que plusieurs 
clubs se disputeront la coupe Ca- 
thédrale pour la balle molle. M. 
David Toupin est le président de 
la section des garçons tandis que 
Miles Mathilde Clément et Thé- 
rèse Guénette ont été proposées 
pour organiser la ligue des de- 
moiselles. Il y aura aussi cet 
été, tout comme l'an dernier, du 
tennis et du ballon-volant. Si 
nous recueillons les fonds néces- 
saires, nous organiserons une li- 
gue de crosse, 

La secrétaire, 
Marie-Thérèse CLEMENT. 


Oblats de Marie 
Immaculée 


au Japon 


OSAKA — Venant de Suffalo, 
E.-U., 3 Oblats de Marie Immacu- 
lée viennent d'arriver au Japon, 


où un second groupe est incessam- || 


ment attendu. Ces missionnaires 
demeureront quelque temps à 
Osaka pour y étudier le japonais, 
avant de rejoindre leur nouveau 
champ d'apostolat, constitué par 
les deux provinces de Kôchi et de 
Tokushima dans l'ile de Shikoku, 
l'une des quatre grandes îles de 
l'archipel japonais. | 


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LONDRES — L'Union soviéti- 
que a annoncé que le maréchal 
Alexandre M. Vasilevsky succé 
dait au maréchal Nikolai A 
Boulganine comme ministre des 
forces armées, le plus haut poste 
militaire de tèute la Russie. 


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sur 1es ets GC | VuESI VanagIen 4 À uque g 
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M Donatien Frémont. ancien !sion à cet eflet entre Burpee, bio- | craint de perdre leurs terres et | Permanentes à l'huile 
rédacteur de La Libetre, continue! graphe de La Vérendrye, et lelleurs droits et avec raison Mor- | è le 
de s'intéresser aux choses et aux | même professeur Morton. La Vé-|ton me craint pas d'affirmer que | crème 
gens de l'Ouert canadien rendrye fut un découvreur et un! MacLonald voulait tout simple- | 

Nous svons récemment gna villstteur et l'histoire ne s'est! ment annexer le Manitoba à et plus 
é son étude « l'apport mo-|pas trompée à son sujet. Il est ! l'Ontaric Mais ils s'étaient ral- 
ral et intellectuel apporté malheureux qu'il ait été victime ee et mg, ra men l'Acte du | Consultez 
les Francais de France à d malentendu existant entre | Manitoba. En général, leur genre | 
partie D M. Fré Maurepas, l'homme de science et de vie pouvait se comparer à ce- | | Mme DOLORES 
fait p e une œronde b de découvertes, et lui des gens du Québec à cette | pour votre nouvelle 
re ° La Métis delle préposé époque. Il est vrai qu'ils | coiffure du printemps 
l'Ouest Ca en”, qui n'est que! diens, qui « quaient d'une élite intellectuelle, | pt 
l'aniaives du livre de Marcel G rce mais ils formaient une elasse | | La coiffure courte, 
aud: “Le Métis canadien son te, M -|moyenne qui rappelait singulié- à la dernière mode 
rôle dans l'histoire des provinces |cain bien 1 nent celle du Guébes Mgr Ta. | | % 
de l'Ouest plus, pouvoir prou s do-|ché en avait été frappé à son ar- | Ce nouveau chorme, de la tête aux pieds 

# PPT Rata cuments certain vée, vingt-cinq ans plus tôt / 

“On nous demande de faire 1a| cuments ce J'onl Le moe eus de du | | PAS BESOIN DE RENDEZ-VOUS 
Yémont et la Mer de l'Ouest ! seil Assiniboia étaient tous Mé- | 288 rue Carlton Tél. 928 655 

M. F nt pose tout d'abord! Par une impos-|tis: gens de bon sens, de probité | , 
é problème, à la suite de M. Gi- bilit Ajoutons que | et suffisamment instruits pour | s 

sud. 11 existe encore dans l'Ouest | les Ge ibis par La Véren-| ue. Il en fut de même des Gerry Genest, d'Otterburne, Man, est arrivé récemment à Winnipeg après avoir passé l'hiver | 
canadien un type vocial, le Métis! arye dur ses années de péne- s députés à la Chambre | à Paris, où il jouait au hockey pour le club parisien. Les membres de sa famille, que l'on voit avec lui, | — ——————————————— ———————— 
francais, qui a non seulement ses | t'ätioh dans l'Ouest suffisent ar mani ge E.. a le RTE à son arrivée te ls. sont, de ne à eg a er À gr Genést, y du é e 
caracU jues, 1nais qui a con-!P'lement pour expliquer la len-|miIssair es remieres 0168. | joueur; Paul nest, son jeune frère; u Rougeau, un frère; Mme A. E. MeVicar, sa soeur: et Gerry 

ei nee son D - P tit je sa prise de porséssion Ainsi la Commission scolaire de Genest, Pendant son séjour outre-mer, il! visita la Tchécoslovaquie, l'Italie, la Suisse, la France et l'An- Chronique des Anciens 


S nifac 71 - ù : r + : 
M. Frérant parle ensuite des!St-Boniface en 1871 était compo- gleterre. Quand son club rencontra les Sudbury Wolves, Genest enregistra deux des quatre points 


| : : aura : “ ièr 2 j 
pre ères origines des Métis is-!%® de MM. Elzéar Lagimodière, | {y tlub parisien et assista sur un troisième. La partie se termina par un pointage de 4 à 4 t B f 
d'a : “yoy rs'iNicolas Mouard et Herménezii- —_—_— - - ———— ” s ON LE VE M TEA U Le) ege e -DoniIrac 


nce entre } y 
à " de Bruce, M. Delorme faisait pa-- 
dur 7 u 11e - - vs ue eh 
au pays et Qu glisse = participant à ce tournoi nous ob 


: ” pps ee |tie du premier Con ; tuc- £ : ê Baptème : 
nent surtout chez le hommes ju premier Conseil d'Insti uc St-Emile | Graduées | Ste-Marie À ira le 27 mars, ge à le prolonger d'une journée 


' 44 ndisé tion publique établi en 1871. Les 
ve la sociète indig ne “ ” des | Qu'on n'oublie pas d'encourager 


! ; ue le terme Commissions scolaires de Ste-A- Caréme Notre dernière partie de cartes du ns an à ve 
An "h À : ] . | ses AMIS, ses CONNAISSANCE 4 e 
bre - at * ne Les etercices dix. cardnÿg: sudt a remporté le meilleur succès de : , fils de » , 2 0 ä NS so 
! rbe St- s €) ices du € C Lt ÉtD TR à )sca oissonneault r à ce grand rauiement Sport 
à là ent dirigées suivis dévotement par une foule| la saison jusqu'à aujourd'hui grâ ns nt “Pet 7 pa tes Canadiens francais du Man 
stegorle du [-ŸE t nombreuse et recueillie, Les en ce au dévouement inlassable des 2 2555", N vons eux qui 
à k - 1 e serait C s > 7 s | ps niènines nf : ne A nous demandons ce | ‘094. s is savons ue ceu 1 
erçamis qui ï " + . & crganisätrices qui n'ont pas mé- ous ë De 
4 ser tre » ants d école r ssis- : ‘ L -… das x n 1t venus derni ne nt 
kamment des d'abai ser trop le | mer Ado Ne Lavante _. | nagé leur temps ni leur fatigues a ce gros garçon: un |SOnt venu l'an nel 10 
tuel des Métis vi tent à la sainte Messe tous les! Ê me M ‘e Duples. | pas regretté et se promettent bien 
Jean-Baptiste veaux colon matins en très grand nombre et| pour aller vendre les billets de de hockey à lalde revenir. Donc, rendez-vous 
{dit “homme 1 À Pérsege : Le mes ode - À | | tirage, soiliciter des prix et in-}5S 1e de nockey à la |” à ir + page TE) onceggee Ad vd 
Ménermot Lou Midi l'aîné sont colonie, qui avait été en tu- | chantent la Messe sous la direc-| Bari LL un gl “Maurice Richard? ‘ou encore un|dans la cour &u Collège de St 
page 1 ag Me longtemps, était peu pre-|tion de Mme Adélard Lavallée! LPO IQULS ADR, ROUS: enmnE mr { I Boniface. les 25 et 26 juin! 
Ter FORM OT Log ée aux changements économi- | et Mme Brière. Nous aurons M.| [heureux de leur témoigner publie | ee de M +. Ravel? “pe Jacques SENEZ, sec 
Jans les recensements de js - pa NH ; "1 | " us u « , sanc t tation de aurice Ravel? | ‘ UES DEEE, . 
\ » Rouge, Il ne s'agit donc pa : ! k , or JUS R 
° art: | dement,Mmais elle ne pouvait pré-| Grand Séminaire, pour les ser-! |de remercier profondément tot es atio : ; 
ommes qui ont pris le parti, 260 Lt: sr s EL" " | | ceux qui les ont encouragées ou A Michel J, de Roo, de Swan o 
looler emolülement 1 . | voir en 1869 ce qui allait survenir | mons de la Semaine sainte, | : L 
lop rmplètemen mis nins tard I fut die! |qui leur ont donné des prix Lake, à qui fut décc rnée récem- C 0$ Ü uniora 
des aborigène trouver d'autres raisons à la ré- Films français | | _ Donateurs des prix: Les Soeurs | ment la médaille: d'argent du 
A la suite de M. Giraud, M. ,re<sion morale et sociale des Nous avons déjà eu deux sd. | Grises du Sanatorium; l’Académie | Gouverneur-Général pour succès De. 
Frémont pe ile du groune anglo-| Métis de langue française lances de films sonores français! | Ste-Marie; Mme McDowell de la | d'ensemble en dernière année d'a p x 
mét du littoral de la Baie | Quincaillerie St-Vital; les bijou- | griculture (cours de diplôme) à Les pompiers de St-Boniface 


Dans sa brochurette d'une tren-| et nous continuerons d'avoir ces| 
taine de pages, intitulée: “La Si- | séances, avec causeries. M, l’ab-| 
iuation”, Mgr Taché fait l’analy-|bé d'Eschambault, curé, nous! 
e des causes de 1885. Monsei-|a parlé de La Vérendrye et de| 


gneur signale d'abord que le peu- | ses découvertes à la première de| 


{tiers Stanner, Giguère; la créme- | l'Université du Manitoba. Il a aus- | sont venus nous démontrer le mé- 
rie St-Boniface; Boston Clothing, | si mérité le prix des United Grain | canisme de leurs nouvelles échel- 
| Mitchell Copp; Genser; la bras-|Growers pour succès dans des |les automatiques. La grande dif 
|serie Kiewel, Mme O. Morier; branches spéciales d'agriculture. |ficulté fut d'entrer dans la cour: 
Mme H.-G. Munro; Mme P. Le- A Athanase Lavoie, jr, de Dun-|le camion faillit laisser un de 


l'Hudson. On sait que c'est là 
une des parties les plus intéres- 

lu travail de M. Giraud 
des détails nouveaux 
vurce, soit, aüx Archi- 


, - | 
d'Hudson à Lon- | PIe RES RS OS Sn À ON | Rage + ° ï | ine: M A. Mager; Mme Hen va, heureux papa d'un fils né le | ses garde-boue dans la barrière 
sit dire en marge lo considérations spéciales, à cau- | Dimanche dernier, le R. P Rargissset sq" . CC Plus os 17 in son a cri ae étonne ann Dr a PP SA PT 
en plus l'expérient s\des remarques judicieuses delse de circonstances particulières. | Lanctôt, des Pères Blancs, nous | Fr Set +. ee ” de + (mai Coédilléioes | Caisse Populaire 
‘ ethnologique MM. Giraud et Frémont qu'ii est Il donne tout de mème comme |a montré un film sur les missions | M s k | M. H. Morier; M. pa ge d: Le pr 0 je Lo # Le dimanche 13 mars, la Caisse 
vains ont tout de mêr 1| jommase que le Métis anglais!l2 &rance cause des troubles le | d'Afrique et un autre sur les ani-| Mile Rosemarie Bissonnette, | M. A. Lemoine, marchand géné- A Léo Arnal, de Fannystelle, Populaire des Junioristes organi- 
ervice en nous donnan 1 wy , ag de one Hein |fait que les autorités parta-| maux d'Afrique de St-Jean-Baptiste, graduée de |ral de Sie-Agathe. dont le père est mort récemment. | sait un quiz dans le but d'instrui- 
“ah fa font con-| nait pas eu Ù he , ses MIS" | seant les préjugés de provinces é [l'Institut Collégial St-Joseph. | Heureux gagnants des prix: M.| Tournoi en juin re les élèves sur le mouvement 
traits intimes du Métis, |T1°n5 € 8 du C. 7 Be "AE * lentières, ont pénétré dans le Partie de cartes | O. Landry; Mme A. Orieux; Mille! Le Tournoi annuel de balle-au Comité des jeux 
1 mentälité et n état d'âme. |, ue am ge PE pi Le” Cas Nord-Ouest, avec la défiance Les deux dernières parties de | | Marguerite Jourdain; Mme R. La-|camp, grand festival sportif des Dimanche dernier, la soirée 
Le livre de M. Giraud, de son Pair jun M tis Dtst us ES contre tous ceux qui s'y trou-|cartes — celle du 27 février et | | vallée; Mme Alex. Cadieux; Mme Anc lens, aura lieu cette année les | était au comité des jeux. Les clubs 
côté, nous rgontre le Métis évo-| + it On son carac- | Vaient Le prélat signale la gros-| celle du 27 mars — ont donné| | P. Dumaine; Mme A. Champagne; | 25 et 26 juin. Le nombre des clubs | gagnants des ligues reçurent la 
luant dans d s cadres précis, ré- | rstte >" “apporta a notre |sièreté de certains fonctionnaires | 8320.00 pour les deux. On peut| | M. S. Sellick; M. A. Bertrand; M. | | coupe au cours de la soirée. 
! de l'histoire uni- | | avt #6 htibotite Au re dés de langue anglaise, la conduite de | imaginer facilement la somme de | | A. Morier: Mme A. Sellick; Mme . | | Cinéma 
selon lui, du con ren M: CE out penis “datis pars la soldatesque de Wolseley et de dévouement que ce résultat re- P, Dumaine; M. A. Orieux; M. A Prière spéciale | I teudi 17 sp SL certain 
f vilisation montan-|} ee son accent particulier | Wolseley luirmême, Il faut donc | présente. Nous aurons une der- Dumaine; M. R. Lemoine; Mme | a Lx d'élè bips + il h t 
te et son genre de vie primitif. | OR dns lo ce do DOS fran- | Placer une grande partie du blä-|nière partie de cartes organisée R. Dorge: Mile M. Jourdain; M. de S S le Fo e jours d élèves gr pa avan L 
Ce récit technique doit se com- | ais D'où vont Que devint- | M€ et de la responsabilité là où | par les dames de Ste-Anne en | Roger Donald: Mme H. Orieux:; | LL 4 P [ge qhé dau ne. SUUA der CL 
pléters par la conna since hu-| il? Quelles furent ses relations | !S appartiennent. faveur de leurs oeuvres et parti-| | Mme P. Lemoine: Mlle C. Mager:; | > (2 nm, . 1e same À à « NAT 
maine et immédiate de ceux quil ee colons de Selkirk? Quel-| Ce fut le crime du gouverne- !culièrement pour l'achat des vé-| |M. Wilfrid Lavallée; Mile Fran-| Pie XI |cendies venait . pr Seésentel 


ont véeu avec le Métis, Autre-| 
ment la description riche en cou-| 
leurs de la forêt empêcherait de 
voir les arbre 

M. Frémont fait une 


iices Ashley; Mme O. Landry: M. 
C.-J. Champagne: Mile Cécile Le- VATICAN Sa Sainteté le pa- 
moine; Mlle Marie Jaspar: Mlle |pe Pie XII s'est agenouillé der- 
M. Dumaine et M. Art. Dumaine. nièrement devant 250 srésidents Past tr ' 
Notre dernière partie de cartes |diocésains de l'Action catholique, Dan Danéendel du qua 
de la saison aura lieu le 24 avril, | Pour réciter publiquement pour | Par, oh res vd eurea St 
à 8 h. du soir, dans la salle della première fois la prière qu'il a|Ce d'aller visiter le Pat jap et 
notre sous-sol, 491, chemin Ste-| composée en vue de l'année sain-|d assister à la session" Un autre 


le fut son évolution? Nous savons | Ment canadien d’avoir toléré pa-|tements religieux et autres arti-| 
en somme peu de chose à son su- | reil état de choses et peut-être | cles pour le culte divin. 

per Qu |de l'avoir encouragé. MacDonald * à 
4 M Frémont nous fait assister | C'0yait que les Métis de la Riviè- Visite du R. P. Lanctôt 
première Î >m OI 1S 1aIL Aa5815 -e ce n'étai ’u € à 
remardue relative an rôle de La|à la lutte entre les compagnies | bandits et dans on ambition | Blancs, est venu rendre visite à| 
Vérendrye, que M. Giraud a dé-| oh ve Va go ges pod | de faire du Manitoba une provin-|la paroisse dimanche le 27 mars. | 
crit “moins comme le découvreur | P8r ge à y "1 ice anglo-protestante, il laissa li-|11 a prêché aux deux messes sur! 


| quelques films sur les ravages du 
| feu, 


Au Parlement 


! mn aute | de Selkirk. Ce fait, s “aud, | , he : 1 À + s à vil btnblis 
traditionnel, mû pér une haute bang bou te Fe bre cours à ses agents et soldats |l’'Oeuvre missionnaire et dans! | Marie te de 1950. Cette prière a été pu-| groupe alla visiter les établisse 
inspiration nationale que”comme | 4 , y Th Métis oui ne pourra qui, “tel un vol de gerfauts hors |l'après-midi, il a montré un film| Retrait isaial bliée, il y a deux mois ments du “Winnipeg Free Press”, 
un traitant préoccupé avant tout | NATIONS sa ï . [du charnier natal”, s'abattirent | sur les oeuvres des Pères Blancs AILe pATOREAIe | Des dirigeants de l'Action ca-|Les plus jeunes apprirent com- 


résister aux événements. Entre- Du 3 au 10 avril nous aurons tholique venant de l'Argentine, | ment on s'y prend pour faire des 


du commerce des fourrures” 
le grand avantage d’une retraite|de l'Autriche, de la France, du | blocs de ciment. 


1 pacs le pays. Conflit de vie primi-|en Afrique. Les renseignements] 
Il nous semble À nous que M.}|1emps, 1 


les Métis français sont\ii © de civilisation! Oui, sans | donnés par le R. P. Lanctôt ont} 


Giraud a été influencé sur ce|poussés pre po da gt la doute, mais en tenant compte éga- | vivement intéressé et impression- paroissiale prêchée par le R. P.| Portugal, de la Roumanie, de Concours 
point, comme sur quelques autres, | FÉRRE ti : dr T CE «tllement des autres facteurs. Les | né nos paroissiens qui ont mieux| Albéric Fréchette, franciscain. Les | Malte et du Luxembourg se sont] Adieu le gouret! On se lance 
par l'historien Morton (1), qui ne pre y 2 ve MM Proven. | Métis, découragés, ou prirent le | compris le besoin d'appuyer l’ef-| Mile Claire Guay, de St-Boni- | exercices auront lieu, le matin à |réunis à Rome pour discuter de|maintenant dans lés concours de 
pas toujours s'empêcher de|ces Pre "S voie Pig : nflience | chemin de la Saskatchewan où|fort des missionnaires. face, est une des trois graduées | 9 h., l'après-midi à 3 h. 30 et le|la diffusion des nouvelles au su- | jeux intérieurs: billard, mississipi, 
e en termes élogieux 1oeu-|* jo LR: aan “otiés tps fait | ils ne trouvèrent pas les cadres de de l’Institut Collégial St-Joseph. | soir à 7 h. 45. jet de l'année sainte. | ping-pong, ete, 
e des Anglais et de la Compa- | P& ificat # es: la ‘4 . Vh se -pn vie sociale qu'ils laissaient à la Malades ef A PRE: RATE PENSE 
gnie de la Baie d'Hudson, tout en ee pe Per Join Pat Lg 5 Rivière Rouge, ou se replièrent M. Simon Carrière a passé plu- 
meourant son admiration pou Zonl à n Eglise Puis Fr nr sur eux-mêmes et abandonnèrent | sieurs semaines à l'hôpital. Il 
celle des França ET LÉ hu Noires do peuple la partie est revenu chez lui et se rétablit | 
On se souviendra de la discus métis aul s'adapta x cadres! Disons en toute justice que M.| graduellement. Mme Henri La- | 


"| 6] iCUIX POSÉS PAT Mgr Proven- | Giraud fait mention de ces fac- | gimodière (née Lavallée) est en- 
cher. Il serait même intéressant teurs, mais le lecteur demeure |core à l'hôpital après plusieurs 
d'étudier quelles furent les in-|Sous l'impression que le sociolo-| semaines de maladie. Mme Dé- 
fluences qui affectèrent la vie re-| 8ue qu'il est est plus satisfait de |saulniers, de Ste-Elisabeth, fille 
ligieuse métisse, qui se distingua |la formule simple du conflit de | de Mme Emérance Ritchot, a été 
sous certains aspects de celle du Civilisation que de l'alignement | bien malade mais est en voie de 
Québec de facteurs multiples et sompli- | rétablissement, 


: n vient ensuite à la dou-|qués. Nous avons acompagné M. ; 
R VOS TROUBLES DE PIEDS gr Rd + Age ro Métis — 7. | Giraud dans ses recherches et ses | AL URrE Mariage à | 
oN@uenrT cons. ce |lie de 1865 et de 1885. C'est évi-| voyages dans les centres métis En février dernier a eu lieu le} 
 varanti our enlever les || demment la question délicate et et nous avons toujours été parti- | mariage, à l'église St-Emile, de 
remède ent gernotl pour enlever D use, M. Giraud explique Culièrement impressionné du be- | Paul  Saraillon, fils de Michel] 
CEA conNTre Les o1- | l'insurrection par le conflit ou le! Soin chez lui de réduire les cho-|Saraïllon et d'Agnès Cases, avec 
E LE la vie!ses et les événements à des for-|Joyce Lamontagne, de notre. pa- 


GNONS AUX PIEDS. Enlève les | point de rencontre entre a pont 2 à : LS A 
doulours. instantanément, .…… 56 primitive {la “frontier life” des mules simples et claires. C'est, |roisse, fille d'Alexandre Lamon- 


EEMZS rounre ANTi- [auteurs américains) et la civili-|€royon:-nous, ce qui explique | tagne et de Grace Robertson, | 

TRANSPIRANTE, Fait cesser la || sation: le choc entre deux genres | l'interprétation présente. Va-et-vient 

transpiration des Pieds et des Bras ||de vie, deux régimes, disons le| Le livre de M. Giraud, tout 

(AISSELLES) gg et @5= [Imot. deux cultures. Cette manie-| comme les nombreux COMME M. et Mme Legault (née Briè- 
DRE PR k re d'expliquer le conflit n'est pas|taires qu'il a provoqués, attes-|re) sont retournés en Saskatche- | 

CES contre L'ECZEMA, || uvelle et a été avancée surtout | tent de l'intérêt que continue de| wan après avoir passé l'autom- 


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14 és 1 ars au “Nursing es fermiers et autres personnes 
H =" de laude., fille M. |interessées des alentours sont cor. 
et Mme Charles Olivic p in | dialement invités Le secrétaire 
de « tobert D «+ | de la Société d'Agriculture désire | 
" profiter de cette occasion pour | 
Fe . C Hs noncer à toutes les personnes | 
se é 35 nr SN , nt intérêt dans le char de 
nn... 4  C side file ds \ el, que celui-ci a maintenant aug- | 
et Mr Léonsrd D | ente en p | 
et marraine, M. Frar } Dr Va-et-vient 
t Mme Napoléon D M. Raoui Bruneau et Yves] 
Nos malades nt de retour de Van-| 
M. Xavier Philippe, Tils, où ils ont passé l'hiver à | 
présentement à l'hôpital o : at er comme charpentiers. De | 
subi une opérat yage fut fait en automobile. Ils | 
LR PJ ” nt tellement enchantés de la 
parmi nous après un séjc à l'hô mpérature de la Colombie, qu'ils 
pits! t décidé de faire ce trajet tous 2 : S ie 
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de retour dans sa famille du Manitoba 12 ans, 6, mage Bo de Mme Lime 2 À ven | 
A ; re Ke ä épouse du premier ministre d'Angleterre, à leur sortie de la Chambre ! 
! Re, 7 [ les Communes britannique, à Lon/res, après une visite qu'elles 
’ ns. 2 is cher du Fannystel e endirent au parlement an le jour de la St-Patrice, M, Gilber 
. ” 5 chin McAllister, travailliste et puté du comté de Rutherglen, Ecosse 
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eut lieu dans le magasin de M. 
PhiMppe Bouchard, la salle pa- 
roissiale étant réservée ce soir- 
là pouz le cinéma. M. l’abbé R 
Lavoie, curé de McCreary, et 


le 1il 17 enfants dont 10 fille 1 sv thies - - 

D ner Otes & Mt BL Te | plusieurs Chevaliers de cette pa- 
rinoff, toutss deux de Toronto, | Partie de cartes roisse y assistaient. 

Mmes Roger: Piché et Bruno Pi-| Une autre partie de cartes or- Baptème à 

ché, toutes « de Fannystelle, | ganisée par le groupe de familles! , Le 23 mars: Joseph-Yves-Clau- 
Mme Ma Beaudry, d'Elie, | dont les noms commencent par |, fils de Roger Pennarun et 
Claire, d'Edmonton, Florence. de | les lettres F, G, J et L était donnée | d'Alice Gamache. Parrain, M. 
Toronto, Irène, de Winnipeg, Rita | dimanche soir, 27 mars. Emile Gamache, marraine, Mme 
let Lorraine, à la maison: 7 fils,| Ce groûpe «= fait preuve de Renée Mignon, oncle et tante de 
Alfred, Léo, Louis, Vincent, René, | beaucoup d'initiatime et eut un l'enfant. L. 
Jules et Richard, tous Fa Mai- | réel et beau succès # QE" 4 PSPNIRE 

mi; 2 frèrs rcel et Henri. de S AI h 

re , ans lv courant d2 l'après- _ 
Fannystelle: une soeur, Mme Eu- Dans l£ courant d Fr Abe aint P onse 


| di, les enfants avaient été admis 
à la salle paroissiale et s'en é- 
| taient donnés à coeur joie à dif- 


d, de Fannystelle., 
funèbre fut célébré 
à 10 h., en l'é- 


Denise Boisvert, M. 
pointe. Prix d'entrée 
Georges Leclerc. 
Après le bingo, vente de tar- 
tes, gâteaux, bonbons, un bon 
| goûter fut servi. Plusieurs mor- 
|ceaux de musique exécutés par 
| MM. Jean Neault, Pierre Desjar- 
|dins, Albert Miron et Bernard 
| Jeannotte, égayèrent la soirée. 
Félicitations et remerciements 
aux organisateurs et à la très 
nombreuse assistance pour cette 


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ovec les propriétés industrielles qu'un compétiteur ami 
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le concours est limité aux Manitobains) pour obtenir 
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fiques services de vaisselle. Vous n'avez pes besoin 
d'acheter de la Farine “’Mother's Choice’ pour concourir, 
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entrées des gagnants contiennent des coupons de 
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| 
1 


’ - férents jeux. Le soir les prix fu- 

e de Far telle. La dépouil- | rent gagnés comme suit: bridge 
telle fut innumée au Cime-|__ M, Valmore Desroches, Mme 
nr Emile Gamache; whist — Mile 

maison Coutu avait charge | Evelyne Bouchard, M. Pierre 
funéraille Desjardins: consolation — Mlle! 


Wilfrid La-| 


« Naissance 
M. et Mme André Gagnon (née 


Irène Potvin) sont heureux d’an- | 


noncer la naissance d'un fils le 
mercredi 16 mars, baptisé sous les 
noms de Joseph-Ludger-Raymond. 
Parrain et marraine, M. et Mme 
Ludger Gagnon. 


N.-D. de Lourdes 


Partie de cartes 
La partie de cartes de diman- 
che dernier, organisée: par le dis- 
trict nord du village dans le but 
principal d'amasser des fonds 
|pour la construction de la salle 
paroissiale, fut un succès sans pré- 


[fut réalisée, preuve des efforts 
| du comité d'organisation qui mé- 
| rite certainement des félicitations 
| pour la façon dont il a su prépa- 
rer le programme dans les moin- 
dres détails. 

De magnifiques prix de çartes, 
de bingo et d'entrée furent, dis- 
tribués aux heureux gagnants par 
M. Joseph Deroche, maitre de cé- 
rémonmies. Il serait trop long d'é- 
numérer les noms de tous les ga- 
gnants. Mentionnons seulement 


Lumber, qui gagna le magnifique 
| gâteau décoré pour l'occasion par 
les Révérendes Soeurs du cou- 
vent. Une caisse surprise, vendue 
à l'enchère chinoise conduite avec 
habileté par M. Marcel Boulic, 
rapporta $75. et fut finalement dé- 
cernée à M. Alphonse Comte. 
Le programme fut des plus va- 
rié: bingo, cartes, chansons, co- 
médie, goûter et la touchante et 
rêve cérémonie qui couronna les 
efforts de M. Eugène Coutant et 
e Mile Hélène Vigier, les d'eux 
“champions” de dévouément et 
d'initiative pour cette soirée. ‘ 
Notre dévoué curé, M. l'abbé 
S. Gauvin, malgré ses multiples 
occupations, rehaussait de sa pré- 
sence cette belle soirée familiale. 
En termes choisis il remercia la 
paroisse qui avait contribué en 
entier à ce succès et, déclara que 
le résultat de la partie de cartes 
constituait la quasi-certitude que 
la paroisse aurait cet été une nou- 
velle et spacieuse salle pour rem- 
placer l’ancienne qui fut la proie 
des flammes en février 1948., 
Tout le monde se déclara sa- 
tisfait d'avoir passé une agréable 
soirée et chacun s'en retourna 
€ lui le coeur content. 
| 


De retour 

M. et Mme Xavier Delaquis sont 
de retour à Notre-Dame de Lour- 
des depuis le vendredi 25 mars 
Jls nous avaient quittés il y : 
quelque neuf mois pour un voya- 
en Suisse par traversée sur 
| l'“Empress of Canada”. Là-bas, ils 
! furent les hôtes de la soeur de 
| M. Delaquis, de Fribourg, Suisse. 
| La famille Delaquis reçut cha- 
| leureusement les visiteurs du Ma- 


| nitoba. 


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Elèves inscrits pour le Concours de Français 
Elèves 


Endroit 

St-Eustache 

La Broquerie 

Laurier 

St-Pierre-Jolys 

Listes precedentes: 88 écoles 


Total d'élèves pour les 92 écoles 


 Ste-Rose du Lac 
| Deces 
| _ Le dimanche 20 mars s'étei- 
|£naïit paisiblement, à l'âge de 78 
ans, Mme Mary (Cyrille) Tuc- 
ker, une de nos plus anciennes 
paroissiennes. Les funérailles 
eurent lieu le mardi 22 mars. Le 
R. P. Paquette, OMILI, curé 
chanta le service solennel assis- 
té de M. l'abbé R. Lavoie com- 

diacre et du R. P. J. Massé 

ML, comme sous-diacre. 

Les porteurs étaient MM. L 
Flower, T. Downey, Jos. Shaugh- 
nessy, Léon Abraham, J.-P, Ma- 
guet et W. Powney. 

La défunte laisse dans le deuil 
| ses enfants, Monty, de la Colom- 
lbie-Britannique, Damon et Mau- 

rice, de l'Ontario, Rhoda, de Dau 
tphin, Ena (Mme Art. Rozenoski) 
tde Dauphin, et George, de Ste 


Rose. 
Cinéma 

Le dimanche 27 mars, nous 
avions le plaisir d'assister à 
représentation cinémat raphi 
que “The Song of Bernadette 
La paroisse entière voulut jouir 
de ce spectacle touchant 
grand miracle de Lourdes, Aus- 
si, malgré les mauvais chemins 
| la salle était remplie aux deux 
représentations. Un cordial mer- 
ci à notre dévoué Père Paquette 
qui voulut bien nous procurer ce 
régal intellectuel ct artistique. 
| Baptémes 
| Le 20 mars: Léa-Mary, fille de 
| M. et Mme Benoit-J. Pelletier 
| Parrain et marraine, Ardel Hot- 
{ pner et Simone Pelletier, oncle 
et tante de l'enfant 

Le 20 mars: Carolle-Stella, 
fille de M. et Mme Albert Paul 
| Parrain et marraine, M. Camille 
Lamy et Mme Louis Lamy. 
| Va-et-vient 
l'occasion de la fin 
maine M. Armand Lahaie, 
P.P.C.L.I, à Rivers, Man. était 
len visite chez son père, et ses 
soeurs, Mmes Jos. Jacob et An- 
tonio Bonin. 

Valérie Maguet et son 
Laurent, allèrent passer 
de semaine chez leur soeur, 
thilde, à Brandon, Man. 


1 
ë 


si du 


de se- 
du 


t:” A 


frère, 
la fin 
Ma 


Somerset 
Visite à Letellier 

Un groupe de six personnes s’est 
rendu à Letellier, dimanche der- 
nier, pour admirer la magnifique 
patinoire locale et pour assister 
à la partie de hockey entre les 
collégiens et Letellier. Tous en 
ont profité pour dire bonjour aux 
nombreux amis. 

Malgré leur défaite de 6 à 3, les 
collégiens ont fait excellente fi- 
guré contre l'équipe formidable 
alignée par Letellier. Si la glace 
[eu été en meilleure condition, la 
|joute aurait été plus brillante. Il 

‘y a pas de déshonneur pour les 


n 
ge du collège de perdre une | 


elle partie et elle marqua une 


| belle fin de saison pour Letellier. | 


Çà et là 

Nos jeunes filles et l'équipe des 

Pee-Wees se sont rendus à Swan 

Lake, samedi dernier, pour une 
dernière partie avec nos aimables 
voisins. Résultat: filles: Swan La- 
ke 1, Somerset 0: garçons: Somer- 
set 3, Swan Lake 2. Merci à M. 
Martwell pour avoir défrayé une 
partie des dépenses de transport. 
| Mme Léon Bruyère et sa fille, 
tJeannine, ont passé la dernière 
fin de semaine à St-Boniface. El- 
| les ont assisté au thé de l'après- 
{midi tenu en l'honneur des bache- 
Hières et au récital, à l'Institut 
|Collégial St-Joseph, le dimanche 
| soir. 

LA 

| La Broquerie 

| Le dimanche 27 mars avait lieu 
|à la salle paroissiale la soirée ré- 
|gulière de notre cercle local de 
{l'Association d'Education. 

Les élèves du couvent, sous la 
| direction de nos dévouées Soeurs 
Grises, firent les frais de la partie 
| récréative qui débuta par le chant 
| de l'Association. Une déclamation 
très bien rendue, “Je suis un Ca- 
|nadien”, fut vivement goûtée de 
| l'auditoire, de même qu'une say- 
nette comique: “A la radio”. 

M. Napoléon Boily, président 
du cercle local, se dit ensuite heu- 
|reux d’avoir le privilège de nous 
présenter comme orateur de la 

oirée, le R. P. Georges Desjar- 
dins, SJ. recteur du collège de 
St-Boniface, qui nous parla des 
dangers du communisme. 

Le distingué conférencier 
avantageusement connu parmi les 
inôtres et le sujet traité est assez 


est 


|important pour que nous n'aÿons | 


| pas à insister sur le fait que cette 
| causerie fut vivement appréciée 
En effet, le cornmunisme est un 
danger imminent et d'autant plus 
redoutable que ses adeptes tra- 
| vaillent avec beaucoup plus d'a 
|charnement que ne le font les a- 
| pôtres de la bonne cause. Les com- 
|munistes, nous dit le Révérend 
Père, de craignent pas de sacri 
trois soirs par semaine à 1 
et souscrivent avec grande 
générosité à leur mouvernent 
Que peut faire contre cette for- 
ce organisée le petit nombre que 
nous sommes, dépourvus de 
te influence, diront plus 5 
Mais le conférericier nous récor 
par un mot très consolant: 
apôtres, dit-il, n'étaient que 
douze et pourtant n pas 
ndu le Rovaume du Christ pa 
terre”””, Il nous su 
des encycliques 
de réformes 
aussi en 
ique la sainte Vierge a dema 
|aux enfants de Fatima que n 


nt-jils 


La 


Pharmacie 


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parviendr 
actuel. Et finalement, 
en pratique les enseignements de 
l'Evangile, c'est-à-dire en étant 
charitables, en vivant comme des 
frères 

Enfin, il serait impossible de 
donner ici un simple résumé de 
cette magistrale conférente qui 
fit sans doute beaucoup de lumiè- 
re dans les esprits, Le tout se ter- 
mina par un bon mot de notre 
dévoue curé, qui appuya les pa- 
roles du KR. P. Desjardins et lui 
exprima l'espoir de l'entendre en- 
core dans un avenir prochain 

Naissance 

M. et Mme Jacques Mireault 
sont heureux de faire part à tous 
leurs parents et amis de la nais- 
sance d'une fille, Anne-Marie-Do- 
lorès, baptisée le 24 mars par M 
l'abbé Léon Roy. Parrain et mar- 
M. et Mme Edmond Rocan, 


raine, 
oncle et tante de l'enfant. 
L 1 
St-François- 
ie d mars eut 
' | alle paroissiale | 
une de cartes organisée par 
les élèves du cours supérieur. Cet- 
te s grâce à la coopération 
des issiens et des amis des] 
paroisses environnantes nous rap- 


porta la jolie somme de $107 

Rose-Merie Caron souhaita à 
tous la plus cordiale bienvenue 
Damase Dufresne, “maître de cé- 
rémonie”, mit lu partièsen pro- 
gres 


A 


cette occasion un program- 
me récréatif roula sur 
du C.S.S.F.X. (Cours Supérieur 
de St-François-Xavier) Plusieurs 
artistes de grand talent furent 
vivement apylaudis par l'assis- 
tance pour leurs chants ou leur 
musique. Ceux qui prirent part 
au programme sont les suivants: 
Milles Jean Piper, Ciaire Perras, 
Annette Duclos, Fleur-Ange Cor- 
mier, Clarisse Lacroix et Antoi- 
nette Caron; MM. Laurent Car- 
rière, Paul et Gérald Régnier, 
Roland Allard, Bernard Caron, 
Grégoire Girard et M. et Mme 
| Walter Lacroix. A tous un grand 
merci! 

Le premier prix des cartes pour 
iles dames fut gagné par Mlle 
Yvonne Lacroix et le deuxième 
prix par Mme Jules Allard et le 
prix de consolation par Mlle Iléne 
Desrochers. Le premier prix de 
cartes pour les hommes fut gagné 
par M. Joseph Dufresne: le deu- 
xième prix par M. Maurice Ré- 
gnier et le prix de consolation par 
| M. Cathcart. Le prix d'entrée des 
dames fut gagné par Mlle Denise 
Régnier et le prix d'entrée des 
hommes par M. Augustin Duclos, 

Nous avions l'honneur d’avoir 
parmi nous pour cette occasion 
| M. J. McDowell, ministre d'état 
pour le comté Iberville et M. 
Cathcart. maire de la Municipa- 
lité de Charleswood. 

Remerciements 
| Gérald Régnier mit fin à cet- 
te agréable veillée en offrant ses 
remerciements à toutes les per- 
sonnes qui, par leur présence ou 
leur dévouement, ont montré une 
fois de plus qu'il fait bon travail- 
[es ensemble, s'amuser ensemble. 

Un merci spécial à M. le curé 
.-E. Halde et à M. Damase Du- 
fresne qui ont bien voulu nous 
aider pour faire de cette soirée 
un vrai succès. 

Liste des donateurs de prix 

La Rév. Mère Provinciale des 
{Srs Grises, les Rév. Srs F. Ste- 
Croix, Garneau, maîtresse des no- 
[vices, B. Dorais, supérieure de 
l'hôpital de St-Boniface, Schmidt, 
| supérieure du couvent de La Bro- 
querie, V. Corriveau, supérieure 
de l'Hospice Taché, Farley, supé- 
rieure de l'hôpital de Régina, Pol- 
|liquin, supérieure de l'hôpital de 
LaVérendrye, Dupuis, supérieure, 
let Yvonne Prévost, de Ste-Rose 
| du Lac, Emma Noiseux, supérieu- 
|re du Sanatorium de St-Vital, Ste- 
Christine, supérieure du couvent 
|de St-François-Xavier, Eva Mer- 
| cier, supérieure du couvent de St- 
| Norbert, Ste-Gisèle, supérieure de 
{l'hôpital Miséricorde, Winnipeg, 
| M. Gecrges Giguère, de St-Bo- 
niface, Miles Marie-F. 
de St-Norbert, Yvonne Lacroix, 
| de Poplar Point, Fleurette Ber- 
nardin, d'Elie. 

Les élèves du cours supérieur 
désirent remercier sincèrement 
{tous les donateurs des magnifi- 
ques prix 

Visite à l’école 

Le R. P. G. Belcourt, SJ. est 
venu visiter les deux écoles du 
village dans la semaine du 20 
mars. 11 gagna bien vite l'amitié 


P 


des élèves par ses bons conseils 
| paternels et par des petites his- 
|toires pleines d'humour. Il in- 
sista sur la nécessité d'apprendre 
iles deux langues correctement 
car il cite ainsi: “Un homme qui | 
sait une langue vaut $5,000, et 
un homme qui sait deux langues 
| vaut $10,000” 


Sport 
du gouret est sans 
inée pour le club de 
[ ois-Xavier mais ses 
embres sauront bien s'organiser 
t été pour la balle-au-camp. Et, 


ant en mémoire les défaites suc- 
| cessives infligées par les “Tigres 
1 courant de l'hiver, ils s'effor- 
ceront de leur donner des parties 
I ] des défaites. Pour 
souhaitons bonne 
» club 


non 


chance à r 


| L'Amicale des Anciennes Eleves 


oupe de dames et de de- 
de St-François, 


gr 


Un 
se ancien- 


ves de cette paroisse, se 
réunirent à l'école supérieure ven- 
dre ir rmer la premiè- | 
e aie 

14 tle nouvelle 

TE ation sont: p idente 
Mme Marc Régnier; “ice-prési- 
der Mile Rosanna Perras;: se- 


, Mile Claire Perras; con- 
Mille Irène Robidoux 

générale de l'Ami- 
vers la fiñn du mois 


rons à combattre le mal 
en mettant | 


les ondes | 


Lemaire, | 


Winni 


| 


Cette année il vous sera profitable 


n'ensemencer que de la semence enregis- 
ence 
quant à 


certifiée parce que la sen 
certifiée est pure 
est bien nettoyée 


la germination, et 


trée ou 
enregistrée ou 
la variété . 
farantie quant à 
est économique. 


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seignements au sujet de la vorié- 
té la plus adaptée, et votre source 
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enregistrée ou certifiée, le plus 
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grain. 
3. Votre représentant agricoie. 
| 
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Le Service de Développement 
Agricole. 


| 
| 
| 


| : : 


'' 
A? AMSCNICE /_ 


| 
| 


M0251 


£ I 
Saint-Eustache |: 
Gouret 

Au touenoi senior tenu à Letel-! 
lier, notre équipe des “Tigres” fit | 
belle figure contre St-Jean-Bap- 
tiste enregistrant 7 points contre | 
4 dans une première partie, Dans 
une seconde joute, le club de Holy 
Cross céda la victoire à nos porte- 
couleurs qui comptèrent 2 points 
contre 0. Vint l'épreuve décisive 


Bouvillions, 


peg, Moan., ler avril 1949 


de 


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revenus enchantés de leur voyage 
\ Vancouver et en Californie. 


Mme Agnes McVeigh est en 
visite chez ses parents, M, et Mme 
William Carrière 


M. Aimé Lamontagne rend vi 


site à ses parents. 


Les marchés 


29 mars 
jusqu'à 1050 Liy. 


où Letellier opposa ses forces à Ne ous Ain 2 
k nl t. perles: j ons 50-— 
celles des Tigres. Ceux-ci, en-|xfivens 18.00 19 00 
thousiastes et ardents, firent preu- | Ordinaires 15.50 17.80 
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fiers d'avoir défait leurs adver- RTE 14.00 15,00 
saires par un pointage de 4 à 3.{Bons $17.00--$18.00 
Léo St-Cyr enregistra 2 points | Ordinaires « 14.00— 16.00 


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tandis que Patrick Halpin et Léon | Bons S19.00—#20.50 
McKay comptèrent les points | Moyens 16.50— 18,50 
vainqueurs. Merci à MM. Léon | Qidinaires 15.00 16.00 
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Beaudin et Adélard Chabot qui té qere 1 CPLPENORETR #16.00-#17,00 
s'offrirent à transporter les Poids- | Ordinaires 14.00— 15.00 
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£ es 27 rer ele ! Bons et de choix 823,00 — 
Raymond Sénécal, généreux do- Ordinaires et moyens 12.00— 21.00 
nateur d'un trophée à l'occasion fsneauz 
mroès re té nar rette 4 . ons $21.50—$21.50 
| du succès remporté par cette équi- | Ordinaires 1200— 16 00 
| pe dans le tournoi écolier. Il est | Pores— 
| édifiant et encourageant pour nos | rt 5 F …. $30,00—$30.00 
jeunes de constater l'intérêt | Grade «Bis “ ARLES 
qu'apportent les anciens dans :es | Grade “B-3 21.85— 27.85 
Grade ‘“C'' 27.85— 2185 


organisations et entreprises de la 


laquelle ils secondent les efforts 
de la jeunesse. Sincères remercie- 


gent écolière et la générosité avec l'rrés pesants : 


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Pesants 25.83— 25.85 
20.50— 22.50 
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LIN 

C.W., No 1 .… … 400 400 400 400 400 400 
CW., No 2 … 395 395 395 395 395 395 
|C.W. Ne 3 …… 384 144 344 344 384 
|C.MW,. No 4 315 775 175 375 115 LTÉE] 
| Sur voie net 400 400 400 400 400 400 
|SEIGLE— é ! 
CW. No 2 4% 148 116 114, 
|CW No 3. 112% 1128 114 112% 
|Cw. No 901, 002 101.4 99° 
|C.W. No 041, 052 106.4 10474 
| Ergot m4!, 52 964 947, 
Le vole net. _ 113 114% 1148 16 1:48 
AVOINE— 
OS 74 73% 742 13% 134 
| Juillet 70% 70% 1% 712 71 
Octobre En 68 4 68, 68: C A 4 54 
ORGE— à F ‘ , 
Mai 107 2 2 106 6 06? 106 106 
Juillet # x) 0 2 100 100 99%» 
Octobre 56: #6 4 5 4 96.4 %4 06, 
| LIN 

Mai : É +00 !, 400 !; 400! # 400! 400 !$ 405 
CURE, ommmmmepmemint 400 400 400 400 400 400 
Octobre un ’ ” a 
SÉIGLE— 
| Mai 1138 1142 11815 1152 118.4 11414 
| Juillet .… . w# 1132 113% 144 1144 1154, 11814 
OCLODIS mms 113 112 113 115'5 112% 127 


Winnipeg, Mon., ler avril 1949 


Autobiographie d'un 


ancien: Louis 


Goulet 


bitude. Tout est bon pour qui a 


faim. 


(Suite) 
Le poil et la “maque” s'enle 
valent à l'aide de grattoirs fa 


briqués à la main avec des bouts 
de cercles de fer, des bouts de la- 
mes de couteaux, de ciseeux à 
bois, de toui, enfin, avec lequel 
Fe pouvait façonner une lame 
auesi ftranchante que possible 
solidement attachée à un manche | 
de bois, commode à manipuler, | 


Préparation de la viande 

Le “plumage” (dépouillement) 
du poil et de la maque était une 
besogne d'homme, mais les fem- 
més ne manquaient pas d'y pren- 
dre part. Blen entendu, si elles 
en savaient le temps. Car pendant 
que les hommes dépouillaient les 
péaux de leur poil et de leur ‘“ma- 
que”, les fermmes dépeçaient les 
carcasses, taillaient la viande en 
lanières très minces pour la faire 
sécher au soleil, sur des grils de 


branches sous lesquels fumaient 
des “boucanes” de bouse de buf 
falo, pour en éloigner les mouches 
et pour précipiter le séchage 

La viande prenait au moins 
deux jours pour sécher à souhait 
Ensuite, elle était ensachée dans 
l'intérieur de peaux, où, mise dans 
des paniers d'osier, de jonc ou 
de cuir. Quand les peaux ient 
“plumées comme il faut” \en 
faisait des bâches que nn appe- 

it peaux de batlerie à même 
de quoi l'on taïillait des logés, des 
bacs, des Janières, des fouets, des 


tambours, voire même des bou- 
cliers où pare-flèche | 
| 
Temps propice pour la chasse | 
L'on comprendra Maintenant 
comment il se faisait qu'une chas- | 


se pouvait durer si longtemps. | 
Outre qu'une expédition de chss- ! 
se devait durer tant que toutes 
les charrettes n'étaient pas “char 

gées"”, il fallait que le temps fût 
propice, S'il faisait très chaud, ou 


que le temps était à la pluie, l'on 
n'abattait pas plus d'animaux qu’il 


était possible d'en accommoder 
sur-le-champ. Sinon, l'on aurait, 
risqué de voir la viande deve- 


nir impropre ou se gâter complè- | 
tement. C'est ce qui s'appelait 
laisser tourner sa viande, C'eût 
été de fréquente occurrence, sans 


1 
Ja tradition de la pr » de s'ai- | 
der les.,uns les autres, de f: çon | 
à disposer de toute la viande tuée | 
| 


avant qu'il fût trop chaud ou qu'il 
tonnât. Dans ce temps-là ce n'é- 
tait pas rien que “chacun pour 
soi”, comme à c'te heure. 


Mélange avec la viande pulvérisée 

Quand la viande était sèche “à 
craquer” elle était pilée le plus 
fin possible, soit en la battant 
avec un bâton, un pilon ou un 
caillou, Réduite en poudre, la 
viande était mise dans de gran- 
des marmites de fonte dans les- 
quelles bouillait du suif ou de la 
graisse de moelle de buffalo préa- 
lablement obtenue en cassant les 
os à moelle et les faisant bouillir 
dans leur moelle. Le mélange de 
la viande pulvérisée et du suif 
ou de la graisse de moelle bouil- 
lants donnait une pâte dont l’é- 
paisseur était réglée à volonté, 
A cette pâte, si la saison le per 
mettait, l'on ajoutait des petits 
fruits sccé pilés: poirettes, raisins 
du pays, cerises, etc., etc. 

Le pemmican 

La pâte était alors mise toute 
bouillante, dans des sacs de peau 
de batterie que l'on fermait her- 
métiquement à couture de nerf | 
ou de “ba&biche”. Ces sacs étaient 
laissés à leur sort pour qu'ils! 
séchassent dur comme de la chan- 
delle au soleil du voyage ou à la | 
patience des années. Le pemmi- 
can pou vait ainsi se conserver | 
parfaitement pendant des années | 
et des années: 40, 50, 60 ans. Plus 
il était vieux meilleur il était. I] 
se mangeait de différentes façons: 
soit comme ça, sans aucun apprêt; 
soit rôti dans sa graisse ou bouilli 
D'aucuns le préféraient bouilli 
dans de la pâte à crêpes. C'est 
ce qui s'appelait rababont. Un sac | 
de pemmican s'appelait un tau- | 
reau et pesait environ 100 livres. 
Celui qui en goûtait pour la pre- 
mière fois y trouvait une saveur 
de suif qui disparaissait avec l'ha- 
ne 


Pour obtenir 
satisfaction, élevex les 


POUSSINS SOUBRY 


Out, les Poussins Soubry sont les 
meilleurs. Vu que le prix des oeufs 
et des volailles est avantageux, et 
que le coût de l'alimentation est 
moindre, vous ne manquerez pas 
d'élever des poussins ce printemps 
s et vous voudrez commander les 
meilleurs, ceux de SOUBRY! L'au- 
tomne et l'hiver prochains vous se- 
rez heureux de l'avoir fait 

l n'y a pas de doute que l'éle- 
vage des volailles rapporte de bons 


revenus Mais pour cela fl vous 
faut la sorte de poussins qui con- 
vient, ceux de SOUBRY. Oui, les 


poussins Soubry ont la vigueur vou- 
lue pour eroltre rapidement 
l'habileté de production qui leur 
est transmise Ce sont juste les 
poussins qu'il vous faut 

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puissiez faire aujourd'hui. Vous ne 
regretterez jamais de les avoir éle- 
ves vous ne les oublierez ja- 
mais Envovez votre commande au- 
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551, rue Archibald 
St-Boniface Manitoba 


sommes allés à 


Viande sèche 
Quant à la viande sèche elle-mé- 
me, elle était délicieuse. L'on ap- 
portait Ça dans ses noches, pour la 
grignoter, chemin faisant, comme 
des biscuits ou des bonbons. Pour 
manière, elle 


sen servir de cette 
n'était pas pilée 
roduits du buffalo 
Les Métis savaient tirer plu- 
sieurs produits du buffalo. D'a- 


rd il y avait la peau qu'ils ven- 
daient comme pelleterie, ou com- 


me cuir brut ou préparé: il y 
avait la chair qui se vendait sé- 
che ou en pemmican; il y avait 
ls langue qui se vendait séchée, 
| fumée, salée. En outre ia peau 
nous donnait de quoi confection- 


ner nos loges, nos habits, nos sou- 
Lers, nos cordes et la babiche qui 
servait à “solider” nos charrettes 


let nos “traînes”. Le principal mar- 


sur lequel nous écoulions ces 
luits était la Compagnie de la 


Baie 


ché 


proc 


Deux jeunes fermiers, 
vince de l'Alberta, ont mérité le titre de champions cultivateurs 


canadiens d'orge à maltage pour 1948. 


Champions du concours national d'orge 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


l'un du Manitoba et l'autre de la pro- 


Dans les deux compétitions 


du concours national d'orge sous les auspices des “Brewing and 


Malting Industries,” 


M. Edward W, Bradley, de Portage la Prai- 


| rie, Man., remporta le grand prix de $1,000 dans la compétition des 
| fermiers qui exigeait une entrée minimum de 1,667 minots de grain. 


| M. D. R. Cariyle, de Blackfalds, Alta, se classa premier dans la | 
cultivateurs de grain de semence et mérita le grand 


d'Hudson qui les expédiait | 
dans ses postes ou en Angleter- 
re. Sur la fin, il y avait aussi les 


Etats-Unis, où l: grand débouché 
se trouvait à St-Paul 
Voyage long et pénible 


Notre voyage de St-Norbert | 
jusque dans le haut du Missouri 
nous ait pris presque deux ans 


Nous 4 
le 1865 et la 7 
let 1867. Ce 
me que l'année d'avant, l’eau était 
venue pas mal haute et lés 
terelles étaient revenues au pays, 
la terre en était toute couverte et 
les champs avaient été dévorés 
La misère était grande et des se- 
cours étaient attendus du dehors: 
du Canada et des Etats. La Com- 
pagnie de la Baie d'Hudson avait 
déjà distribué pas mal d'eftets 
parmi la population. 
Disparition du buffalo 
Il était clair que le buffalo s'en 


ons L 
) p 


ous étions en juil- | 
intemps-là, de mé- | 


irtis dans l'automne | 


sau- | 


| 


l 


compétition des 


prix de $1,000 attribué à la meilleure entrée en cette classe et 


comprenant 500 mrinots 


St-Georges 


Accident 
Le vendredi 25 mars, 


ner des billes, M. Alfred Lessard 
s'est fait fracturer une jambe. Il 
est à l'hôpital, immobilisé pour 
un bon moment 

M. Lessard travaillait pour le 
compte de M. Lemoine, entrepre- 
neur en constructions. Nous lui 
souhaitons une prompte guérison 

Parties de cartes 

Le dimanche 27 mars eut lieu la 
dernière partie de cartes de la 
série organisée par les Chevaliers 
de Colomb sous la direction de 
M. Emmanuel Bouvier, Grand 
Chevalier: du sous-conseil de St- 
Georges. Ce fut un succès, les re- 
cettes ayant atteint la somme de 


allait à vue d'oeil. Ordinairement, | $152. Les Chevaliers sont heureux 


! quand nous revenions de la prai- 


rie plus à l'oucst, nous ne mon- 
tions jamais sur une butte quel- 
conque sans en apercevoir par ci, 
par là, qui margeaient par grou- 
pes de 2, 3, 4, souvent plus. Cet- 
te fois-ci, pourtant, nous avons 
remarqué que depuis la descen- 
te terres qui marquent la li- 
mite ouest de la vallée de la Ri- 
vière Rouge, nous n'avons plus 
vu un seul buffalo nulle part et 
la hauteur du:foin démontrait 
qu'il n'avait pas été pacagé com- 
me de coutume. 

Les eaux des deux printemps 
précédents avaient rempli tous les 
petits lacs, marais et autres pla- 
ces basses, de sorte qu'il y avait 
des canards et autres sortes de 
petits gibiers en aussi grand nom- 
bre que les maringouins. 

Retour, et... déception 

A notre arrivée, nous autres, 
petits garçons, étions contents de 
revoir nos petits cousins, nos pe- 
tits amis et une foule de choses 
qu'il nous tardait de revoir, à 
commencer par le vieux chez 
nous. Notre plaisir, cependant fut 
dé courte durée, car à peine 
étions-nous installés que mon pè- 
re, désappointé de la misère qui 
régnait partout, se mit à parler de 
retourner à la prairie'et à l'hiver- 
nement. 

Départ pour St-Albert 

C'est avec dépit que nous 
voyions progresser les préparatifs 
d'un nouveau départ. Mon père 
qu n'était pas sans partager notre 
déception d'avoir à repartir si pro- 
chainement, eut l'eureuse pensée 
de nous apprendre que si nous ne 
repartions pas, nous serions obli- 
gés d'aller à l'école. Ça, c'a réglé 


des 


|la question: nous aimions encore 


mieux repartir tout de suite que 
d'adopter la mode des petits 
Blancs d'aller à l'école. Nous pen- 
sions à tout ça quand un bon ma- 
tin de fin d'été nous sommes par- 
tis nous joindre à une caravane 
qui s'ébranlait deux jours après 
pour les hivernements dans le 
fond de l'Ouest. En nous en reve- 
nant, nous avions passé par la 
Montagne de Bois où nous avions 
constaté que la traite était très 
bonne. Alors c'est de ce côté-là 
que nous nous sommes dirigés. 
Nous sommes allés hiverner au lac 
La Selle. Dans le printemps de 
1868 nous sommes partis du lac 
La Selle pour monter à St-Albert, 
à 12 milles au nord d'Edmonton. 
Nous avons passé là tout l'été dans 
la prairie pendant que mon père 
traitait avec les Sauvages et les 
Métis dont bon nombre de ces der- 
niers étaient venus de la Rivière 
Rouge à la recherche &u buffalo 
Enfants obligés d'aller à l'école 


Mon père faisait des affaires 
d'or avec sa traite. Sa provision 
de commerce, étant de provenan- 
ce anglaise, était de qualité supé- 
rieure aux articles américains que 
la plupart des autres traiteurs 
avaient à offrir aux Sauvages. De 
plus, il était connu pour un hom- 
me qui donnait bon compte, Tou- 
tefois, si mon père pouvait se frot- 
ter les mains de satisfaction en 
pensant à ses profits, il n'en était 
pas de même pour nous autres, 
enfants. Nous avions échappé à la 


pénible obligation d'aller à l'é- | 
icole de St-Norbert pour devoir 
y aller à celle des Soeurs de St- 


Albert. Nous ne fûmes donc pas 
| plus avancés: nous n'avions fait 
|que de changer -de Saint! Nous | 


l'école de St-Al- 

bert pendant tout l'hiver de 1868 

et après, jusqu'en janvier 1870. 
Retour à St-Norbert 


Nous sommes revenus à la Ri- | 


avait pas de 


| vière Rouge duns le printemps | 
de 1870. Nous sommes arrivés à 
{ Fort Garry dix rant Wolse- | 


des résultats obtenus dans toute 
la série des parties de cartes. 
Les premiers prix aux cartes 
furent remportés par M. J. Vin- 
cent et Mme Emmanuel Bouvier, 
les prix de consolation par M. 
Alphonse Vincent et Mme Félix 


Vincent, le prix d'entrée par Mme | 


Josaphat Vincent et la rafle par 
Mme Afthur St-Pierre, 

Les Chevaliers en charge 
étaient MM. Emmanuel Bouvier. 
Ephrem Vincent, Isidore et André 
Dupont et Jean Péreux., Mmes E. 
Bouvier et E. Vincent servirent 
la collation. 

Dimanche soir prochain, le 3 


vOICI 


Lsertt, les Dames de Ste-Anne or- | 


| ganisent une soirée. Mme la Pré- 


MAINTENANT 


sidente a proposé que les recettes 


en tra-|soient pour äider au rembourse- | 


| vaillant avec des chevaux à trai- 


ment de la dette paroissiale, ce 
que toutes ont accepté. Bienvenue 
à tous. 


Haywood 
Baptême 
Gérald-Louis-Joseph, né le 19 
mars, fils de Louis Hébert et de 
Renée Rey. Parrain et marraine, 
M. Joseph Hébert et Mme Adrien 
Rey. 
Va-et-vient 
Bernard Bourget est de retour 
de St-Laurent. 


Miles Rolande Guillemin 


maine chez leurs parents. 


M. Joseph Gautron, de Winni- | 
peg, à passé quelques jours chez | 


son frère, Alexandre. 

M. Walter Atkins, de Cranberry 
Portage, est venu rendre visite 
à son ami, M. Raymond Gautron. 

Milles Fréda Allard et Madelei- 
ne Dedieu sont allées passer la 
in de semaine chez M. Allard, de 
Norwood. 

M. Raymond Gautron est parti 
le lundi 28 mars pour Churchill, 
Man. 

Mlle Cécile Poirier est partie 
travailler à Dollard, Sask., et ren- 
dra visite à ses parents de là-bas. 


Le sedon 4 portières 
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a Des belle de toutes Les VALEURS 4 


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| 
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face 


Lorette 

Baptémes 
Le 6 mars, à l'hôpital St-Boni 
Joseph-Luc-Gerald, né 1 
ler mars, fils d'Edward Lebleu 
et d'Alice Demers. Parrain 
marraine, John et Bernice 
bert 


et 


Hé- 


Le 8 mars, À l'hôpital Miséri-| Jean: 


| corde: Louis-Paul-Joseph, né le 
|2 mars, fils d'Octave Mondor et} 


| 


| 


| 


et | 
Bernice Rutkowski, de Winnipeg, 
sont venues passer la fin de se-| 


LR VE DETTE BA ME C:: 7. ANS DE 


grâce à une 
car c'est la seule à vous 


|B. 


de Jeanne Girouard. Parrain, J.- 
Bte Girouard, marraine, 
liette Girouard, représentée par 
Alice Girouard. 

Le 20 mars, à l'hôpital St-Bo- 
niface: Claude - Gérard - Joseph, 
né le 17 mers, fils d'Ernest Adol- 
Phe et de Gertrude Désorcy. 


Parrain et marraine, M, et Mme | Jeanson, 


François Adolphe. 
Va-et-vient 
Etaient de passage au presby- 
tère récemment: M l'abbé M. De- 
niset-Bernier, les RR. PP. Lanc- 
tôt et Vachon, des Pères Blancs 
d'Afrique, E. Duplain et A. Jo- 
bin, O.M.I., M. et Mme J.-Bte La- 
londe, Mme A. Séguin. 
M. et Mme Aimé Carbonneau, 


| de Dauphin, Mme Marie DeVlie- 


ger et son fils, Maurice, de Ma- 
riapolis, étaient les hôtes de M. 
et Mme Victor Carbonneau. 

Mme Joseph Gagnon, de Mail- 
lardville, C.-B., a passé quelques 
jours chez sa fille, Mme Cyprien 
Bohémier 

En promenade chez l'Honora- 
ble et Mme Sauveur Marcoux, 
Mme Ernest Therrien et son fils, 
Roland, accompagné de son é- 
pouse, tous de Maillardville, C 


Terrace, C.-B. 
Le dimanche 13 mars nous 
avions parmi nous lé R. P. Al- 


fred Lanctôt, supérieur des Pè-| 


res Blancs d'Afrique à St-Boni- 
face. 11 chanta la grand'messe et 
prêcha aux messes sur la voca- 
tion missionnaire, Dans l’après- 
midi, à la salle paroissiale, le ré- 
vérend Père fit dérouler un film 
sur les paysages et les coutumes 
des peuples d'Afrique, Tous les 
paroissiens sont venus en grand 
nombre encourager cette oeuvre 
si méritoire. 

M. et Mme Rosaire Fortier, de 
St-Léon, sont en visite chez Mme 
B. Poirier. 

Partie de cartes 

Le dimanche 20 mars, à la salle 

paroissiale, il y eut une partie de 


cartes organisée par les enfants| 
Mmes 


de Marie de la paroisse. L'assis- 
tance fut très nombreuse et gé- 
néreuse, Des amis des paroisses 
environnantes vinrent encoura- 
ger les organisatrices et essayer 
leur chance sur les différents 
prix à gagner. On joua quelques 
parties de bingo qui furent sui- 
vies d’un programme récréatif. 


valeurs . .. 


offrir, aux plus bas prix, tous ces avantages des voitures les plus 
coûteuses, avec les faibles frais d'usage et d'entretien qui ont 


ST. PIERRE MOTORS 


St. Pierre, Manitoba 


et Mme Félix Tétreault, de| 


| 


! 


| 
| 
| 


| 


Première en 


| Valkamp, Juliette Lagassé, Thé-| 


ogramme:| 


et Coilette Dar 
sereau dans duo de piar 
Mme Eugène 1 tap- 
danre” et gigue, accompagnée à 
l'accordéon par Mme Joseph Le 
rieu; M. Marcel Adolphe, chan 
son, au piar Mile Carmelle 
Therrier M. Marcel et Mile 


e Peiletier, chant comique 
Mile Marie-Josèphe Jeanson, solo 
de piano: Miles Hélène St-Pierre 
et Anna Valkamp, duo vocal, au 


Ju-! piano Mile Carmelle Therrien 


Les heureux gagnants furent: ! 
ler prix des dames, Mille Cécile 
Grégoire, 2ème prix, Mme Lu-| 
cien Desrosiers, consolation, Mlle | 
Rita Jeanson | 

ler prix des hormes, M. Jos | 
2ème prix, M. J-A.| 
Laurence, consolation, M. Aimé 
Côté, de Ste-Anne | 

Prix d'entrée, M. Frank Gross- | 
man et Mme Arthur Landry 

Un succulent goûter fut servi 
par les demoiselles organisatri- | 
ces. 

Sincères remerciements aux| 
généreux donateurs: M. et Mme| 
J.-A. Pelletier, Mlle Lida Lan-| 
dry, Pharmatie Préfontaine, St- 
Boniface, E. Létienne, St-Boni- | 
face, J.-A. Lanthier et fils, St-| 
Boniface, les Rév, Srs St-Joseph, | 
Lorette, Miles Anna et Thérèse 


rèse Grégoire, M. Denis Dorge, 
Mlles Adèle Cournoyer, Thérèse | 
Dugas, Marie-Reine Manaigre, | 
Marcelline Jeanson, Fabiola! 
Jeanson, Florence Désorcy. 


Les enfants de Marie remer 


|cient sincèrement toutes les per- 


sonnes qui sont venues les en- 
courager ainsi que tous ceux et 
celles qui ont contribué à faire 
de cette partie un succès 


Décès | 

M. Wilfrid Normandeau, âgé 
de 83 ans et 4 mois, est décédé 
le lundi 21 mars à la résidence 
de sa fille, Mme S. Marcoux | 

Né à St-Etienne de Beauhar- 
nois, M. Normandeau vint au 
Manitoba en 1884, Son épouse, | 
Emma Rajotte, l'a précédé dans| 
la tombe il y a 40 ans, 

Lui survivent trois fils, Au- 
rille, de Los Angeles, Jean-Ma- 
rie, de Terrace, C.-B., et Emile, 
de St-Bonifac”; trois fiiles, Aline, 
Mme Ernest Therrien, de Mail- 
lardville, C.-B, Albertine, Mme 
Félix Tétreault, de Terrace, C.-| 
B., Eloria, Mme Sauveur Mar- 
coux, de Lorette, et deux soeurs! 
Agnès Campeau, de St-| 
Boniface, et Louisa Balcaen, de| 
La Broquerie. 

Les funérailles ont eu lieu le 
jeudi 24 mars dans l'église pa- 
roissiale de Lorette, à 10 h. M. 
l'abbé L. Senez, curé, chanta le 
service assisté des deux neveux 
du défunt, le R. P, I. Desautels, 


L 


Ari Poyer 


PAGE SEPT 


340, avenue Provencher, St-Boniface, Man. 


REVUE MISSIONNAIRE DE L'OUEST CANADIEN 


L'Ami du Foyer, livraison d'avril, vient de parait 


e. Nous 


y remarquons Îles articles suivants: plusieurs récits missionnai- 
res, quatre pages illustrées sur de Indienne de Lebr 
Sask., les biographies de Mgr de Mazenod et du Père M. K 

et les pages spéciales de l'A.M.M.I., et du Foyer Chrétie 


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an(s), à l'AMI DU FOYER. 


OM.I., curé du Sacré-Coeur de 
Winnipeg, et M. l'abbé J. Robert, 
curé de la paroisse du Précieux- 
Sang de St-Boniface, comme dia- 
cre et sous-diacre. 

Assistaient au choeur Mgr J.- 
C. St-Amant, P.D. les RKR. PP. 
Louis Mailhot et Joseph Sabou- 
rin, SJ., du collège de St-Boni- 
face. 

M. Noé Normandeau condui- 
sait le deuil. Les porteurs étaient 
six petits-fils du défunt: Omer 
et Lucien Marcoux, Roland Ther- 
rien, Aimé, Maurice, et Paul Nor- 


|mandeau, M. Sauveur Ferland 
|avait charge des funérailles. 
Remerciements 
Les membres de la famille 


Normandeau désirent offrir leurs 
sincères remerciements à toutes 
les personnes qui leur ont témoi- 
gné de la sympathie soit par vi- 
sites à la demeure, offrandes de 
messes, ou de bouguets spiri- 
tuels, soit par assistance ax fu- 
nérailles. 


Oak Lake 
Baptème 

M. et Mme Joseph Masson (née 
Emma Bisson) ont le plaisir d'an- 
noncer à leurs parents et amis 
la naissance de leur deuxième fils 
qui fut baptisé sous les noms de 
Robert-Adélard-Joseph. Parrain 
et marraine, M. et Mme Adélard 
Masson, oncle et tante de l'enfant. 


Mme E. Masson, Mille Marie- 
Anne Masson et son frère, Wilfrid, 
sont revenus enchantés d'un voy- 
age de trois semaines dans la Co- 
lombie Britannique. 


Oui, voici La plus nouvelle de toutes les nouvelles voitures — 
Elle a déjà fait ses preuves sur le terrain d'essais de la General 
Motors — et elle est destinée a rendre le nom Chevrolet encore 
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Winnipeg $ 5.00 

Île Adrienne Marion, 

St-Bonitoce 3.00 
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St-Bonitace 10.00 

ST-GEORGES 

Jean Péreux 1.00 
Victor Vincent 1.00 
Odias Papineau 2.00 
Mme Emile Bruneau 2.00 


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Georges $66.25 


LL 
St-Pierre-Jolys 
Déces 
M. EUGENE RIOUX 

Le dimanche 27 mars est décé 
dé à sa résidence M. Eugène 
Rioux, âgé de 44 ans. 

Né à St-Pierre, il y avait vécu 
toute sa vie, 

Outre son épouse survivent au 
défunt 6 fils, Charles, Lucien, Gé- 
rard, Léon, Jean-Marie et Eugène, 
tous à la maison; 2 filles, Yvonne 
et Monique, à la maison 

M. l'abbé J.-A. Sabourin, euré 
célébra le service en l'église de 
St-Pierre le mardi 29 mars, à 10 
h. L'inhumation se fit au cime- 
tière paroissiat, 

Les funérailles étaient confiées 
à la maison Desjardins-McGee, 


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Winnipeg, Mon., ler avril 1949 


ravers les C 
de 


Albert et Antoine: 3 soeurs: Mme 
Jos. Blézy (Marie), Mme Gilbert 
Perreaux (Claire), et sa jeune 
| soeur, Simone. 

Nos sincères sympathies à la 
famille éprouvée. 


Domremy_ 


Le 12 mars: Paui-Joseph, fils 
de M. et Mme Augustin Brise- 
bois. Parrain et marraine, M. et 
Mme Salomon Roussel, sr, grand- 
oncle et grand-tante de l'enfant. 

Le 23 mars: Anne-Marie-Made- 


leine, fille de M. et Mme Arthur Baptème 
Morsos. Parrain et marraine, Gé- Le 6 mars: Donald-Edouard, 


€ } le ! fils de Carl Kusc et de Thérèse 
pe PS renoue | Cochet. ge 2 ER : 
| Berchmans Cochet et e - 

par reins =" be 8 Moreau. er +, 

Etaient hospitalisés pendant le Caetlà 

mois y de À l'hôpital de Ré- M. le Curé ainsi qu'un grand 
dina — Mme John Watto et Ray-| nombre de paroissiens assistèrent 
mond, fils de M. et Mme Valère | aux funérailles de M. l'abbé 
Hardy: à l'hôpital de Redvers —]E. Arès, curé de Wakaw. ; 
M. Henri Wilvers et ses deux fil- Mme Alvida Bernier, dont l'é- 


les, Simone et Anita, Mme Paul|tat de santé laisse beaucoup à] 


e filles, Joé et | craindre, va un peu mieux à l'hô- 
Noa ‘ hopital d'Antier …—|pital de la Ste-ramille de Prin- 
Mme Stanislas Paulhus, Mile Thé- | ce- Albert. 
rèse Grorge, Mme Ovila Poirier | Nous regrettons amèrement le 
et Mrne Charles Paulhus: à l'h6. | départ prochain de M. et Mme 
pital de St-Boniface — Mme Ro-|Léon Doucet, de Domrémy. M. 
sario Poirier. Doucet était un membre très ac- 


chant. 11 deviendra “Inspecteur” 
| pour les magasins coopératifs du 
Nord de la Sa:katchewan. Nos 


Le mercredi 23 mars, Dieu rap- 
pelait à Lui le jeune Marcel Rous- 
sel, âgé de 14 ans et 11 mois après 


ebtres Françuis | 
la Saskatchewan 


une maladie d'un mois. Il avait 
dû subir une opération d'appen- 
dicite. Des complications étant 
survenues et le mal s'étant aggra- 
vé, on lui administra les derniers 


sacrements le dimanche 13. Les ta 
soins les plus dévoués lui furent 


prodigués par le Dr L. Morin; 
mais la science dut s'avouer vain- 
cue, et Marcel nous quittait dans 
la nuit du 23. fl 

Marcel était d'un beau caractè- 
re. A l'hôpital on put admirer sa 


félicitations et nos voeux de suc- 


cès. 

M. Charles Boyer, de la Ban- 
que de Montréal, est de retour 
de Winnipeg où il a suivi un cours 
pécial, sous les auspices de la 
nque. 


Georget sont xartis pour Wel- 
land, Ont. 

Mme Alvina Brabant est re- 
tournée à St-Boniface après 
avoir passé l'hiver chez sa fille, 

et Mme J.-9. Brodeur, de 


MM. Jean Baudais et Charles: 


constante bonne humeur, Accueil- 
lant tous ses visiteurs avec un 
bon sourire il ne se plaignait ja- 
mais et se disait toujours bien. 

Ses funérailles eurent lieu le 
samedi 26 au milieu d'une assis- 
tance nombreuse de Bellegarde 
et des paroisses environnantes ve- | 4, Windsor, Ont. 
nue pour donner à notre cher dis-|  Etait en visite au presbytère 
paru un suprême et dernier té-| dernièrement M. l'abbé A. Les- 
moignage de sympathie et d'es-|jje, nouveau curé de Wakaw. 
time, Le R. F. Léo Brodeur, S.J., est 

On remarquait parmi les pa-|en visite chez son beau-frère et 
rents: M. Alexandre Kenler, de |;5 soeur, M. et Mme André Go- 
Wauchope, Mme Baptiste Kenler, | ;jeu, de Lethbridge, Alta. 

DA MAGÉQUEE 8: RTE RAT TE 


de Redvers, M. et Mme Ernest 
Guillemin, de Forget, et M. Pros- Ferland 
Baptème 


per Sylvestre, de Verdun. 
M. l'abbé es one 
service et donna l'absoute. $ Ù 
orteurs étaient MM. Albert Ken- Ge RC 
er, Victor Revêt, Félix Brisebois. Chabot. ” Parrain et marraine, 
Léandre et Laurette Chabot, fre 
re et soeur de l'enfant; porteuse, 


Lucien Martin, Aimé et Gérard 
Bourgeois. 
Mme Médelger Chabot, tante de 
l'enfant. 


Domrémy. 

Une asseinblée importante des 
commissaires de l'Ecvle Ste-Thé- 
rèse eut lieu dernièrement en 
vue de la construction prochaine 
d'une nouveile école. 

M. Joseph Deault est de retour 


Le défunt laisse, outre son pè- 
re et sa mère, M. et Mme Trefflé 
Roussel, 4 frères: Salomon, Simon, 


Va-et-vient 

M. et Mme Edmond Tardif sont 
revenus parmi nous après, avoir 

assé une partie de l'hiver à Lac 
a Biche, Alta. M) 

M. Roland Brisebois, de Lisieux, 
était de passage chez ses oncle 
et tante, M. et Mme Adrien Bri- 
sebois. ; 

M. Aristide Fournier a fait un 
voyage d'affaires à Régina la se- 
maine dernière. Nr 

M. J.-M. Dion est retourné à 
St-Claude, Man. 

Dimanche soir nous avons eu 
une partie de cartes organisée par 
les membres de l'exécutif de l'A.- 
C.F.C. La ve:llée fut un très grand 
succès réalisant la belle somme 
de $129. 

Le premier prix des dames, 
donné par M. Alfred Chabot, fut 
gagné par Mme Avila Chabot et 
| le 2ème, don de M. Ephrem Bouf- 
| fard, par Mile Marguerite Dion. 
| Le ler prix des hommes, don de 
M. Médelger Chabot, fut gagné 
par M. Aristide Fournier, le 2ème, 
donné pat M. Léo Fauchon, fut 
remporté par M. George Brander. 
Les prix de consolation furent 
gagnés par Mme Charles Dion et 
M. Alfred Fauchon. 

Il y eut aussi plusieurs parties 
de bingo ce qui sut bien amuser 
les assistants. 

Les beaux prix de bingo étaient 
offerts par MM. Paul Morin, Wil- 
frid Lacasse, Raymond Massé, H.- 


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Pour terminer la veillée, il y 
eut rafle d'un service de verres 
à eau, don du garage Fournier et 
Chabot, et d'un service de plats 
en pyrex donné par M. J.-A. Mo- 
rin. Mmes Léontine Lacasse et 
Joseph Couture furent respective. 
ment les heureuses gagnantes. 

Les membres de l'exécutif de 
l'A.C.F.C. tiennent encore à dire 
[à tous un grand merci. 


S 7) Préts 


South Makwa 


Avec le printemps, plusieurs 
de nos jeunes gens sont revenus 
dans la paroisse. Nous remar- 
uons entre autres: MM, Désiré, 

ierre et René Beaulieu, Roger 
let Donat Lamarche, Albert, Nes- 
|tor et Robert Gouin, ainsi que 
| M. Armand Fisel qui, depuis son 
| retour de la Colornbie, n'a cessé 
de travailler à embellir sa mai- 
|son. La raison? Ce sera peut- 
| être une surprise. 


| 


M. Moïse Gauthier est aussi de 
retour depuis quelque temps. 

Mme Alfred Paulhus, qui a été 
| gravement malade à l'hôpital, va 
| beaucoup mieux maintenant. 
{Nous lui souhaitons un prompt 
| et complet rétablissement. 

Mmes M. Alexander et A. 
Martz étaient dernièrement en 
visite chez leurs parents, M. et 
| Mme J.-B. Poulin. 


M. Rolland Michaud est en vi- 
site chez son père et son frère. 


M. et Mme Georges Forest vi- 


tif et dévoué de notre choeur de|sitaient dernièrement leur père |A: 


| 


| 


Annette Sicotte. 


Mlle Cécile Turenne, qui tra- 
vaillait à l'hôpital St-Paul de 
Vancouver, est revenue chez ses 
parents. 


Mile Marguerite Masson aide 
Mme A. Lalonde pour quelques 
semaines. 

M. Albert Duchesne est main- 
tenant employé-commis au ma- 
gasin général de M. Paulhus. 

M. et Mme Julion, de St-Hip- 
polyte, sont en visite chez leurs 
enfants, M. et Mme Léon Poulin, 
à l'ocrasion de l'ouverture offi- 
cielle de leur nouvel hôtel tout 
à fait moderne. Venez vous ren- 
dre compte par vuus-mêmes du 
progrès de notre village. 

Il y eut une nombreuse assis- 
tance à la représentation “The 
Keys of the Kingdom” qui fut 
donnée dernièrement dans la 
salle paroissiale. 

M, et Mme Eugène Jacques 
nous quittent pour aller demeu- 
rer à Gravelbourg. Comme ils 
sont au nombre de nos bons et 
anciens paroissiens, nous garde- 
rons d'eux un excellent souve- 
nir. 

Dame la Rumeur veut que 
nous ayons plusieurs mariages 
dans un avenir prochain. Atten- 
dons, et nous verrons bien, 


RE RS RÉ RE 


de Gravelb 


Cette intéressante 
question des IQ. 


Odyssée 

Samedi matin, l'arrivée du Père 
Lacerte cause un peu d’agitation 
parmi nos élèves de Philosophie. 
C'est que nos étudiants aperçoi- 
vent sous son bras les feuilles 
d'un deuxième “test” de rapidité 
mentale. Il faut avouer que ces 
courts examens de trente minu- 
tes, même s'ils sont très amusants 
et intrigants, occasionnent un lé- 

er énervement chez nos sages. 

eut-être que nos Philos, pour 
confirmer et rehausser leur pres- 
tige de puissants esprits, désirent 
beaucoup atteindre une très gran- 
de distinction dans cette épreuve. 
En effet, qui sait si nous ne dé- 
couvrirons pas de génie dans no- 
tre milieu par ce “p'tit manège”! 

Voici comment les choses se 
passent dans notre classe, Le Père 
Zacerte nous distribue bien s0- 
lennellement les questionnaires et 
nous avertit d'une voix profes- 
sorale d’atte.dre avant de tour- 
ner la page. Puis il nous conseille 
de lire les instructions bien at- 
tentivement ct quelques élèves, 
qui avaient omis ce détail lors du 
premier essai, s'assurent qu'ils 
ont bien compris les directives 
cette fois-ci (surtout Raymond 
Marcotte, qui avait juré, mais pas 
trop tard, heureusement, qu'on ne 
l'y prendrait plus). 

Les crayons planent sur les pu- 
pitres, les plumes sont braquées 
sur les feuilles et attendent an- 
xieusement le signal du surveil- 


« 


a 


tre préfet de discipline. Les cray- 
ons, les plumes parcourent la sé- 
rie de problèmes; tracent, fébri- 
les, un chiffre ici, griffomnent, a- 
lertes, une lettre là, soulignent, 
hâtifs, un mot, une figure plus 
loin. Tous les élèves sont sur le 
qui-vive et parcourent le ques: 
tionnaire avec entrain. Les minu- 
tes s'écoulent vite, très vite, trop 
vite, Quelques secondes encore; 
quelques réponses de plu:; enfin, 
le Père Lacerte arrête d'un ordre 
cette besogne enjouée, empressée, 
et recueille jes feuilles. 


Res 


LA LIBERTE E 
Sauvetage 


eme mr 


+ 


ape. 


Le CARC. a établi un record splendide, depuis la guerr 


T LE PATRIOTE 


effectué dans le Nord 


3 
€, 


en effectuant des envolées de secours et de sauvetage. Cet appareil 


Dakota fut photographié à Arct 


ic Bay, dans le nord de la terre 


de Baffin, où il s'était rendu dans le but de ramener dans la civi- 


lisation l'épouse d'un officier du 
ment malade. 


service de transport dangereuse- 


+ À |a Chambre 
de la Saskatchewan 


LS 


(Suite de la premiére page) 


un district rural d’électrification 
à la compagnie du gouvernement. 
| Alors la compagnie prendra tou- 
tes les informations nécessaires 
sujet de la région, puis accep- 


ct leur soeur, M. Albert et Mlle |tera ou refettera la requête. Si la | 


[compagnie accepte la requête, 
| elle préparera un rapport et fera 


1 


1$1,000,000 aux étudiants. Le mi- 
|nistre a annoncé que les $20,000 
| que reçoit le provincial du £édéral 
| pour fin éducative seront ajoutés 
| au fonds d'assistance à la jeunes- 
se. Le fonds permettra au gouver- 
|nement de donner des bourses ou 
de faire des prêts aux étudiants a- 
| fin qu'ils puissent aller à l'Univer- 
sité, aux les normales, aux éco- 
les d'agriculture ou toutes autres 
approuvées par le 


|institutions 
ministre. 


| En Alberta 


[des recommandations qui seront | Tucker critique 

|soumis ensuite à une réunion de | le bill de Vélectrification 

| district. L'établissement d'un dis:| Les membres de la législature 
| trict d'électrification ne sera au-|ont adopté à l'unanimité, en deu- 
| torisé que dans le cas où au moins | xième lecture, le bill relatif à l’é- 
les deux tiers des personnes pr£-| lectrification de la campagne. 
sentes et ayant droit de vote au-| Mais avant le vote, M. Tucker, 
ront voté en faveur du projet; il| chef de l'opposition, a dénoncé le 
sera requis, en outre, que les deux | projet de loi comme étant “une 
tiers des propriétaires approu- | mystification et une honte”. Il ne 
vent par écrit le projet. pourvoit en réalité à aucune élec- 

Si l'assemblée régionale ap-|trification, dit-il. 

prouve l'établissement de l'unité | Le ministre des Travaux pu- 
d'électrification, on formera un|blics, J. A. Darling, prévoit que 


lant. “Cammencez”, prononce no- | 


comité composé d'au moms trois 
et de pas plus de neuf résidants- 
propriétaires. 

Les dépenses de construction 
seront réparties au pro rata pour 
chaque quart de section. 

La corporation de l'électricité 
ne commencera pas à l'établisse- 
ment du système de distribution 
avant qu'au moins 75 pour-cent 
de l'argent dent sont responsabies 
les propriétaires et 50 pour-cent 
de la somme dont chaque pro- 
priétaire se sera rendu renponsa- 
ble, n'aient été payés à la corpo- 
ration. 

Un fonds pour l'éducation 

Le ministre de l'Instruction 


publique, W. S. Lloyd, a présenté 
un bill qui prévoit une aide de 


Le coin du collège 


ourg, Sask. 


ment de Dieu par l'entremise de 
nos parents doivent, selon le mot 
du petit catéchisme, nous aider 
à le mieux connaître, aimer et 
servir. 


Journée de ‘“jasette” 

Le comité de propagande des 
coopératives organisait, mardi, 
une grande journée d'instructions 
et de discussions pour les élèves 
de Versification et des grades su- 
périeurs. Durant l'avant-midi, 
nous assistons à deux conféren- 
ces. L'une, donnée par M. Beau- 
lac, traite de l’origine et des prin- 
cipes des coopératives. L'autre, 
présentée par M. l'abbé Machil- 
don, uri ancien du collège, discute 
les bases chrétiennes de ces prin- 
cipes. M. Beaulac nous récrée et 
nous renseigne pendant quelques 
minutes durant l'après-midi et 
laisse la parole à M. McLeod, de 
Régina, qui nous entretient des 
compagnies d'assurance. (Il sem- 
ble que plusieurs de nos confrè- 
res ambitionnent des carr 
d'agents et de vendeurs, 

faut avouer tré bon nombre 
d’entre eux ont déjà acquis une 
somme d'e ience en vendant 
des billets de fanfare et des 
“pools”’ cet hiver. Martial, Flori- 
do et Laurent, le cours cl ue 
ave sa formation variée et si 
pleinement humaine vous prépa- 
Rai nt cd pour ces occupations s0- 

es). 


gesinons quelques conhaissances 
sur la menace des sauterelles et 
la conservation du sol. Ces sujets 
sont intéressants, surtout pour 
{ceux de nos élèves dont les pa- 
|rents sont fermiers et qui espè- 
rent eux-mêmes cultiver ces ter- 
res plus tard. L'agriculture scien- 
itifique contribuera assurément 
en grande partie au relèvement 
ide notre groupe canadien-fran- 
| Çais, 

| La soirée couronne cette jour- 
(née éducationnelle. Nous nous 
|servons nous-mêmes un délicieux 
dessert. Vous l'avez peut-être de- 
| viné? Sous la direction de M. l’ab- 
| bé Dugas et de ses collègues, nous 
|tenons un forum sur les coopéra- 


Vers cinq heures, nous emma-|j} 


POUR 


vos 


On l'assaille d'une pluie deltives, où toutes les idées reçues 
questions. Telle solution est-elle | dans la journée, et bien d'autres 
correcte? Quelle serait la réponse | encore, sont ramassées et ressas- 
à tel problème? Les élèves se |sées. Les opinions s’entrechoquent 


LA NIVELEUSE FORANQ No. 7 


Pour le nivellement des terres, la réparation et l'entretien des che- 
mins et des fossés, Peut être tirée par un tracteur où des chevaux. 


Nous pouvons livrer actuellement quelques-unes de ces machines. 


Pour détails supplémentaires, écrivez à 
FORANO Limitée, Plessisville, Qué. 


RAN 


questionnent mutuellement du- 
|rant toute la récréation et la dis- 
cussion reprend après la classe. 


Epilogue 

Si ces “tests” semblent bien im- 
portants à nos yeux, c'est qu'ils 
|forment une innovation très po- 
pulaire dans les écoles et au col- 
lège (qui se tient à la page des 
progrès pédagogiques). Nous par- 
tageons aussi, jusqu'à un certain 
degré, l'esprit, la fièvre peut-être 
des sciences modernes qui s’ef- 
|forcent de tout mesurer et de 
tout classifier. Comme de raison, 
[nos Philosophes et leurs cadets 
in'attribuent pas une valeur abso- 
lue à ces enquêtes, mais ils y re- 
|connaissent un moyen très utile, 
| quoique imparfait, de se connai- 
|tre et de s'analyser au point de 
vue facilité intellectuelle 

Si ces examens nous rensei- 
gnent, disait le Père Lacerte, le 
|soir-même, que nôus ävons de 
[très beaux tslents, ils nous rap- 
|pellent aussi que nous devons 
faire fructifier ces dons pléine- 
|ment et dignement. [23 aptitudes 


ique nous avons reçues gratuite- | 


toutefois et quelques difficultés 
demeurent irrésolues. Alors le 
Père W. Piédalue improvise dans 
le rôle de compétence et de lu- 
mière. Naturellement, lorsque le 
Père Piédalue nous éclaire, il 


Notre profésseur de philosophie 
ine se contente pas tout simple- 
| ment d’élucider les points obscurs, 
mais il embrase et embrasse tou- 
te la question. 


Fête foudroyante 
| 
le 25 mars leur anniversaire de 
naissance. L'un d'entre eux, en 
particulier, conserve des souve- 
nirs un peu douloureux, sur cer- 
|taine partie de son anatomie, des 
|souhaits de ses copains (la modes- 
itie m'empêche dé le nommer et 
ide définir ces parties physiques) 
|La “bascule”, comme l’adminis- 
itrent nos gaillards, est une expé- 
|rience pas mal exténuante. L'on 
|se sent très petit après le dernier 
lcoup pour grandir. Une collation 
len ville réconforte cependant. 


Marcel LEBLANC, 


ne s'arrête pas là. Il nous éblouit. | 


Trois de nos écoliets célébraient | 


\lé projet ne donnera pas de ré- 
|sultats substantiels avant une 
quinzaine d'années, Si le gouver- 
nement pouvait fournir l'électri- 
{cité à 10.000 fermiers annuelle- 
ment, au bout de cinq ans 50,000 
fermes auraient l'électricité, mais 
d'une manière générale sur une 
| base non payante, Ce qui consti- 
|tuerait un lourd fardeau. Voilà 
|pourquoi le gouvernement a dé- 
|cidé de prolonger à vingt ans la 
| période de réalisation du projet. 
| Tucker a déclaré que le bill de 
l'électrification était la législation 
| Ja plus importante de la présente 
{session et qu'elle nécessitait une 
étude sérieuse et une considéra- 
tion impartiale. 

Plus de profits de l'assurance 

L'office gouvernemental de l'as- 
surance abandonnera sa politique 
relative au profit qu'il fait avec 
Îles assurances des écoles et des 
hôpitaux, a déclaré le procureur 
provincial, M. C. M. Fines. Doré 
navant, les directeurs adopteront 
la forme coopérative et tous les 
profits et les primes, dépenses dé- 
duites, seront versés aux écoles 
et aux hôpitaux sous farme de ré- 
clamations. Antérieurement, les 
profits étaient ajoutés au fonds 
génér 


Les compagnies “d'huile 
vont en Alberta 
Le ch°f de l'opposition a décla- 


ré 
la skatchewan était responsa- 
ble de la découverte des fameux 
puits d'huile de Leduc en Alberta, 
parce que la politique C.C.F. a 
éloigné les compagnies de la Sas- 
katchewan et elies sont allées 
faire des recherches et dépenser 
des millions de dollars dans la 
province voisine. - 

La Saskatchewan a perdu des 
millions, parce que le gouverne- 
ment a poussé l'Imperial Oil en 
dehors de la province; il n'a pas 
voulu traiter avec l'imperial Oil 
et ne l'a pas encouragée, ajouta- 
t-il. Lorsque M. Brocklebank, mi- 
nistre des Ressources naturelles, 
a affirmé que l'Imperial Oil était 
en Saskatchewan avant 1944, mais 
s'en était allée en Aiberta, il fit 
une confession; dit Tucker. Lors- 

ue le gouvernement C.C.F. a été 
äu en 1944, la compagnie a trans- 

son personnel, son équipe- 
ment en Alberta. : 

La compagnie aurait été heu- 
reuse æ mme) en em 
wan “nous avions consenti à 
tout lui donner”, répondit Broc- 


. 


eébank. 


Talentueux artiste 


Dixie Dean, réalisateur, instruc- 

teur et grand champion du piano- 
| accordéon, dont la carrière rem- 
plie, au cours des dernières an- 
nées, comprit une tournée de ré- 
citals dans le nord des Etats-Unis, 
| de nombreuses participations dans 
| les orchestres au Canada et aux 
Bermudes, ainsi que dans les pro- 
grammes de la marine au cours 
de la dernière guerre, se fait sou- 
vent entendre sur les ondes de 
| Radio-Canada. (CBC) 


HÉMORROÏDES 


du Dr. Chase vous agera des hémor- 
roides douloureuses. Soulagement prouvé 
depuis plus de 50 ans. 


L'Onguent du Dr. Chase 


ue le gouvernement C.C.F. de | 


Spirit River 


A Spirit River comme partout 
ailleurs, tout le monde est con- 
| tent de saluer le retour du prin- 
temps et des beaux jours; mais il 
semble que la maladie s'acharne 
| à faire des victimes en cette belle 
saison. Heureusement, nous pos- 
sédons un hôpital local, compre- 
nant 38 chambres et tenu par des 
religieuses. Notre dévoué méde- 
cin parvient à peine à suffire à 
la tâche, toutefois; avis aux in- 
téressés, les jeunes docteurs en 
quête d’une position stable. 

Notre village compte deux é- 
coles dont l'une séparée et l’autre 
publique. Nous sommes aussi do- 
tés d'une belle et grande pati- 
noire. 


| 
| 


M. et Mme Victor Perras doi- 
vent nous quitter sous peu pour 
retourner sur leur ferme à 5 
milles du village. 


En Colombie 
Maillardville 


N.-D. de Fatima 

Le dimanche 13 mars nous a- 
vons eu le plaisir de saluer M. et | 
|Mme Fortier, de Vancouver. M.| 
| Fortier est à se bâtir une belle | 
propriété sur la côte, et ce n'est | 
| pas tout: il veut se procurer une | 
Ipaire de skis pour l'hiver pro- 
{Chain pour pouvoir descendre ja | 
| côte sans trop se fatiguer. Et pour 
la remonter? C'est bien simple, il 
veut installer un petit moteur à | 
l'huile. Nous souhaitons une cor- 
| diale bienvenue à M. et Mme For- 
| ti 


| 


| 
| 
| 
! 
! 
1 


er. 
Mile Berthe Ronault commence 
à s'habituer à Fatima. En plus de 
suivre un cours de commerce, el- 
le travaille je soir à la pharmacie 
Fraser, Ses parents, M. et Mme 
Ronault, se plaisent bien ici et 
aiment notre paroisse, , 
MM. Albert Ouellette et Lizée 
sont de retour de l'Alberta où ils 


| dence de M. H. Foucher. Le R. P. 


PAGE NEUF 


| 


a récemment déménagé dans un 
bel édifice meuf sur la rue cen- 
trale. Cordonnier habile, c'est un 
homme de bonne volonté qui se 


dévoue pour la paroisse cou- 
ragez-le, c'est un Cariadien de! 
chez nous. Il vous invite à venir | 
visiter son emplacement de, 
chauseures sur la rue Brunette. 
Vous serez les bienvenus, 


Duncan _ 


Le dimanche 13 mars avait lieu 
la réunion régulière du Cercle Ca- | 
nadien-Français sous la prési- 


| 


RER TR ELA MEURT TER RINTE NE CU 


“AO 1 DE COMME 1 Ut mD6, 


AMPOLLINA 


TEINTURE 


nn 2° Tune 


EST INSURPASSABLE 


À. Lombard, S.M.M., aumônier, y 
assistait; Mais CONTTAÏTEMENT à Ce | 


u’il y avait eu d'annoncé, il man. | sum 
pi de documents pour faire une Un Livre blanc 
sur la persécution 


causerie sur “Nos origines en Co- | 
lombie”. 11 y suppléa en nous religieuse en Hongrie 
LAS DDASS = 0 
(Suite de la première page) 


parlant de la Société des Mission- | 
cision: nationalisation des im- 


naires de Marie, communément 
appelés Montfortains ou Pères de 
Montfort. Toute l'assemblée trou- 
va trop courts les ent de med LR Fe. re 
i il était inté- ns x ues; 
D gr coge Deer M nationalisation des 4,813 écoles 
catholiques hongroises; arres- 
tations de prêtres pour “ 


ressant de connaître les débuts 
subversifs”; arrestation de l'ab- 


de la famille religieuse de nos 
dévoués missionnaires. 

A l'assemblée d'avril, le diman- r ré 
che 10, notre vaillant aumônier LA ag grace Mon à min EE. 
nous promet sa causerie sur “Nos | tre qui perdit la raison dans les 
origines en Colombie”. Espérons | fortures de 1: police. 

Que l'esmianse sera plus nom-| D ou anticipé de tous aveux 
POUR ES evril à 8h. pm Une demi-heure avant son ar- 
” tn : tes à |restation, le cardinal écrivait sur 

aura lieu une partie de cartes AIS de dune envol pe usagée 
la salle paroissiale, sous la direc- quelques mots, qui Lbappbrent 
tion du Cercle Canadien français. |& l'attébtion @8 la police. “Si, af- 
firmait-il notamment, il était dit 

ou écrit que j'aurais reconnu les 


Les prix seront magnifiques, nous 
faits ou résilié mes fonctions, et 


dit-on. 


| prêchait une retraite aux dames, 


Retraite paroissiale 
La semaine du 6 au 12 mars, 
le R. P. Thomas Graham, S.MM. 
et demoiselles de la paroisse St- ’ 
Edouard. L'assistance était bonne, 
Toutes les dames et demoiselles | 
de la paroisse sont venues se re- 
conforter au pied de Jésus-Hostie 
qui, par la bouche du prédicateur, 
venait leur apporter un trésor de 

grâces et de bénédictions. 
Du 13 au 16, le même prédica- 


même si on devait donner ma pro- 
pre signature en preuve, cela de- 
|vrait être considéré comme un 


igne de faiblesse humaine et je 


le déclare, d'ores et déjà, nul et 
non avenu” 


Ainsi le Livre blane répond-il 


au Livre jaune et au Livre noir 
| du gouvernement hongrois. 


+ La persécution se 
| continue derrière le 


teur prêcha à St-Louis de Mont- 


ont assisté aux funérailles de leur 
vieille mère. Nous offrons nos 
sincères sympathies. 


Nos malades 

Nous sommes heureux d'ap- 
prendre que Mme Mayee est sur 
le chemin de la guérison après 
avoir subi une sérieuse opération. 

Çà et là 

Environ 50 membres du C.Y.0. 
ont assisté à un souper à la Lo m4 
aux fèves dans la salle de l’école, 
la semaine dernière. 

Voici un abrégé des nouveaux 
membres de la commission sco- 
laire: M. Maurice Läzée, prési- 
dent: M. À, Fontaine, secrétaire; 
MM. O. Cheramy et J. Albert, Nos 
félicitations à ces hommes de 
bonne volonté à qui nous souhai- 
tons un grand succès en faveur de 
nos écoles catholiques et cana- 
diennes-françaises, Actuellement, 
la commission scolaire est à faire 
réparer le terrain voisin de l'égli- 
se pour en faire un champ de bal- 
le molle, jeux, etc, 


Grand bazar annuel 

Les dames de la paroisse se dé- 
vouent en ce moment pour orga- 
niser le grand bazar annuel qui 
aura lieu les 2824 et 25 avril dans 
la salle de l'école: l’organisation 
est sous la direction des dames 
suivantes: Mmes Maurice Lizée, 
O. Colette, H. Goulet, À. Boan et 
E. Lachance, 

Espérons que ce bazar sera un 
succés et qu'il sera encouragé par 
nos paroissiens, Venez en foule 
et amenez vos amis. Les billets 
sont actuellement en vente. De 
beaux prix de valeur sont atta- 
chés à ces billets. Peut-être au- 
rez-vous la bonne fortune de ga- 
gner soit un service à thé en ar- 
gent, soit un puissant radio de 
table, soit encore un grand cou- 
vre-pied en chenille. Donc, pre- 
nez note des dates et venez en- 
courager votre paroisse, 


Devinette 
Voici la réponse à la devinette 
de la semaine dernière. Et si vous 
avez bien deviné, vous avez trou- 
vé M. O. Cheramy. M. Cheramy 


Précautions que les éleveurs 


de bétail doivent 


: 

Les éleveurs de bétail auront 
lu sans doute avec profit pour 
leur industrie l'annonce qui pa- 
raissait dans ce journal la semai- 
ne dernière, concernant l'élevage 
ét les soins à donner aux animaux 
de la ferme. 

Au cours de l'année 1948, il 
n'y eut aucune réduction nota- 
ble dans le pourcentage d'ani- 
maux à cornes vendus sur nos 
marchés. Il est reconnu pourtant 
que de sérieuses pertes dues au 
dommage causé par les cornes 
des animaux expédiés sur les 
marchés sont enregistrées cha- 
que année. Les éleveurs se doi- 
vent de faire tout en leur pou- 
voir pour éliminer ces- pertes. 
Mettez-vous en relation avec le 


localité et empruntez un décor- 
neur qui vous facilitera la tâ- 
che de décornage, Lorsque les 
veaux sont encore jeunes voyez 
à ce que leurs cornes soient cau- 
térisées, au moyen de potasse ou 
de pâte à décornage. Décornez 
vos animaux maintenant et 
exemptez-vous de l'amende de 
$1.00 imposée sur chaque tête 
d'animal non décorné vendu sur 
le marché. 

Le traitement contre linfec- 
tion de l'oestre (warble fly) est 
devenu fort simple avec la scien- 
| ce moderne et si chaque fermier 
{fait sa part pour maîtriser le 
|fléau, il sera bientôt éliminé. 
| Vous pouvez obtenir la poudre 
|pour enrayer ce fléau (Warble 
| Fly Powder) à votre Bureau 
|Municipal. Lavez à intervailes| 
| réguliers les animaux infectés et 
vous empêcherez ainsi le déve-| 
loppement des larves. Le com-| 
merce de bétail profiterait de la 
mise en échec de ce fléau. 

La “:=:cination des veaux en| 
vue de prévenir l'avortement 
contagieux (Bangs) a été prati- 
quée plus généralement, bien 
que le nombre relativement res- 
treint de vétérinaires dans lé 
province n'ait pu permettre l'u-| 


| 


Î 


représentant agricole de votre! 


fort (Lac Cowichan): du 17 au 19 
à Youbou; du 20 au 26, il revint à 
St-Edouard pour prêcher aux 
hommes et jeunes gens; puis du 
27 au 2 avril il prêchera à St- 
François-Xavier (Mill-Bay): et 
enfin du 3 au 9 avril à St-Joseph 
de Chemainus. 


Naissances | 

A M. et Mme Marcel Desautels | 
(Cécile Foucher), une fille bap- 
tisée sous les noms de Marie-De- 
nise. Parrain et marraine, M. et 
Mme Léon Foucher, oncle et tan- 
te maternels de l'enfant. 

A M. et Mme Clarence Dame 
(née M. Laramée) une fille, bap- 
tisée sous les noms de Marie-Be- 
verly. Parrain et marraine, M. et 
Mme Clarence Dame, de Grand- 
view, Man., grands-parents pater. 
nels, représentés par M. et Mme 
S, Dame. 

À. M. et Mme Alfred Lamont, 
une fille née à l'hôpital King's 
Daughter's. 


Le Corps d'Aviation 
Royale Canadienne 


Aujourd'hui, ler avril, tous 
les grades de l'aviation royale 
canadienne faisant halte au 
cours de leurs obligations por- 
tent leurs regards sur un passé 
glorieux comptant 25 années de 
service aérien envers leur patrie 
bien-aimée, le Canada. Ce jour- 
ci, en effet, marque le jubilé 
d'argent de la plus.jeune armée 
canadienne créée en 1924 avec 
quelque 300 hommes dans ses 
rangs. La deuxième grande 
guerre porta à 215,000 le nom- 

re des recrues du ,C.A.RC. 
Après 25 ans d'exiftence, le 
corps d'aviation royale cana- 
dienne tend encore à se déve- 
lopper pour devenir une force 
puissante et unie entraînée de fa- 
çon à être en mesure d'apporter 
au Canada une aide efficace et 
une défense sûre en cas de be- 
soins non seulement d'ordre mi- 
litaire mais aussi d'intérêt gé- 
néral. 


prendre 


sage général de cette mesure de] 
précaution. On suggère aux éle- | 
veurs de bétail résidant dans les 
districts où il ne se trouve pas 
de vétérinaire résidant, de s’or- 
ganiser ensemble pour embau- 
cher à certains jours marqués, 
un vétérinaire d’une localité voi- 
sine dans le but de profiter de 
ses services et de faire vacciner 
leurs veaux. 

Le plan d'aide pour l'achat de 
taureaux pure race a été avanta- 
geux, financièrement, à 560 ache- 
teurs, au cours de l’an 1948, Les 
propriétaires de troupeaux de 
race seulement pouvaient profi-| 
ter de cette aide qui consistait 
en un octroi équivalent à 20% 
du prix d’achat d'un taureau de 
race. L'allocation maximum ne 
doit pas dépasser $80.00, 

Les propriétaires de troupeaux 
de race résidant dans la province 
du Manitoba qui désirent faire 


rideau de fer 


(Suite de la première page) 


connaissance de Ia générosité 
du peuple canadien, qui a ac- 
cueilli les réfugiés Ct large- 
ment donné aux peuples euro- 
péens”, 

Le cardinal McGuigan assistera 
aux deux messes solennelles que 
célébrera le pape le 3 avril, à la 
basilique de St-Pierre, pour com- 
mémorer le cinquantième anni- 
versaire de son ordination sacer- 
dotale. 


Messe de Pâques du cardinal 


Le cardinal McGuigan célébre- 
ra la messe de Pâques à l'église 
de Santa Maria del Popolo, dont 
il est titulaire et dort le curé est 
le KR. P. Francesco Moroni, des 
Auguitiniens, 

L'Archevêque de Toronto rap- 
pelle qu'il fait en ce moment sa 
visite “ad limina”, comme la plu- 
part des évêques canadiens cette 
année, et qu'il a été précédé de 
LL. EË. NN. 88. Maurice Roy, Jo- 
seph Charbonneau, archevêques 
de Québec et de Montréal; i- 
lippe Desranieau et Rosario Bro- 
deur, évêques de Sherbrooke et 
d'Alexandria, Ont. 

Le cardinal McGuigan a déjà 
accompli son pèlerinage aux qua- 
tre basiliques majeures de Rome, 
et présenté des rapports sur son 
diocèse aux congrégations romai- 
nes. 


Le Collège canadien 


Dernièremert, le Collège cana- 
dien, dont Mgr Paul-Emile Léger 
est le recteur, a reçu à déjeuner 
en l'honheur du cardinal McGui- 
gan. Les recteurs de toutes les 
universités, de tous les collèges 
pontificaux y assistaient, L'ar- 
chevêque de Toronto est très con- 
tent du Collège canadien: ‘On 
insiste davantage sur la forma- 
tion spirituelle du clergé, afin de 
le préparer à sa mission, en cette 
époque critique de l'histoire de 
l'Eglise”. Le cardinal loue de 
leur esprit de travail les 45 pen- 
sionnaires du Collège, qui fré- 
quentent les diverses universités 
pontificales. 

Le cardinal doit quitter Rome 
le 10 avril, mais non sans aupa- 
ravant être allé à Assise. Il est 
accompagné de Mgr Francis Vin- 
cent Allen et de M. Charles Gil- 
loy, chevalier commandeur de 
l'ordre de St-Grégoire. 


Ne vous contentez pas de rece- 
voir superficiellement ce que 
vous lisez ou ce que vous enten- 
dez; mais tâchez d'en pénétrer ou 
d'en approfondir tout le sens , 
Classez avec ordre dans les com 
partiments de votre mémoire tou- 
tes les connaissances que vous 
pourrez acquérir. 


… 


* 


* 


l'acquisition de taureaux à la 
vente de l'Association des ‘éle- 
veurs de bêtes à cornes, laquelle 
| sera tenue à Brandon le vendredi 
18 avril prochain, et qui aime- 
raient prendre avantage de l'al- 
| location offerte en ce sens, doi- 
| vent adresser leur demande 
maintenant au ‘Live Stock 
Branch", Edifices législatifs, Win- 
inipeg. Cette demande devra 
lêtre accompagnée de 80% du 
montant que le requérant désire 
| verser pour l'achat d'un taureau 
de race. 


CIGARETTES 
SWEET 


CAPORAL 


HUILE DE CHARME No 100 
Portum pur d'Orient 


te 
EE 


Exquis, mystérieux, dura- 


ble, Bouteille 1] | 
$1/00 par malle, port 
payé (per D. 
$1.25), 1 once 56.00, 
Emballege discret, ga- 


Née ranti, Commandez à 
PARFUMERIE IDEALE, ENRG. % 
Casier 1352 QUEBEC, P.Q.| 


PAGE DIX 


Petit-fils de Churchill 


le se demander 


Voici un bébé aux yeux très “vivants”, qui semb 
pourquoi on le photographie. Il n'est autre que Arthur Soames, petit- 
tils de Winston Churchill, et est âgé de 11 mois. 


Le Poisson d'Avril 


par Claude JONQUIERE 


Autrefois, l'année commençait | méprise du père Soseph, Claudi- 


le ler avril. I1 fallut, un jour, 
le caprice du roi pour décider que 
le ler janvier serait désormais le 
premier jour de l'an. Les gens 
des villes se soumirent volontiers 


à cette nouveauté, mais il y eut, 


dans les campagnes éloignées, de | 


pauvres vieux qui ne sortaient 
guère de leur chaumière et qui, 


un peu durs d'oreille et n'écou- | soufflant dans un roseau, en tira | 


u 
|; 
4 


nette, rongée de remords, alle 
trouver sa marraine Naïa et lui 
confia, toute éplorée, son chagrin. 
Naïa, qui savait nager comme 
n poisson, et qui avait reçu de 
intendant du roi la charge de 
retirer chaque nuit de la rivière 
les filets des tontrebandiers, me- 
na Claudinette prés du bord et, 


tant plus les commérages qui se |des sons d'une étrange harmonie. 
faisaient autour d'eux, ignorèrent | Aussitôt, l’eau de la rivière se mit 
de tranche ignorance qu'on avait|à bouillonner et une multitude 


changé la date des étrennes et} 


des souhaits de bonne année. 

Vint donc le ler avril, et plu- 
sieurs de Ces bons vieux se mi- 
rent sur le pas de leur porte pour 
respirer l'air du printemps. 

— Eh bien, Claudinette, fit l'un 
d'eux, en voyant passer la petite 
Mille d'un de ses anciens voisins, 
on ne souhaite plus la bonne an- 
née au père Joseph, au jour d'à 
présent? Ë 

D'abord toute ébahie, Claudi- 
nette finit pourtant par se décider: 

— Ben oui, dit-elle, père Jo- 
seph, j'vous la souhaite bonne et 
heureuse! 

Lä-dessus, elle porta ses deux 
Mains devant sa bouche pour ne 

8 trop laisser voir qu'elle pouf- 

it de rire et, en même temps. 
elle se mit à jouer des jambes 
fnour aller raconter à son frère 
Agénor l'erreur cocasse du vieux 
brave homme. 


Le plan d'Agénor 

Agénor était un petit garne-| 
ment qui se plaisait beaucoup plus | 
à faire des niches aux uns et aux 


autres qu'à étudier ses leçons. 
L'histoire du père Joseph lui fit 
comprendre que les vieilles gens 
du village en étaient encore au 
déluge, suivant son expression, 
et, rassemblant quelques galopins 
de son espèce, il leur exposa le 
plan que venait de concevoir sa 
cervelle toujours fertile en inven- 
tions diaboliques. 

Quelques instants plus tard, une 
nuée de gamins s'abattait sur les 
maisons, s’introduisait auprès des 
patriarches, entourait les person- 
nes connues pour leur simplicité 
d'esprit, et, après force compli- 
mpents et souhaits boursouflés, 
a laissait en cadeau, tantôt une 
boîte d'où s'échappait un rat dès 
qu'on l'ouvrait, tantôt une taba- 
tière où l'on avait mis du poivre 
en guise de tabac, ou tantôt une 
boîte de honbons dont l'intérieur 
avait été rempli de moutarde 


que objet précieux que l'un des 
complices retenait par un fil, et, 
quand la main s'apprétait à le 
saisir, crac! le gamin tirait le fil, 
et l'objet s'en allait comme il 
était venu. Quelquefois les vau- 
riens entraient dans l’étroit logis 
une lourde échelle volée chez un 
voisin, en criant: “Hé! père Be- 
noît, voilà une échelle pour aller 
cueillir vos salades!” D'autres fois, 


c'était le cochon de l'étable qu'ils 
faisaient pénétrer dans la mai- 
son, et, profitant que la pauvre 


lui disaient: “Mère Adénaïs, c'est 
votre garçon de Paris qui vient 
vous souhaiter la bonne année!” 

Ou encore Agénor, 


qui était le | 


de poissons apparurent à la sur- 
face, se bousculant et bäillant à 
qui mieux mieux. Naïa fit appro- 
cher le plus gros. Elle installa 
Claudinette à califourchon sur son 
dos, et recommanda bien à la fil- 
lette de ne pas lâcher la crinière 
de sa monture, qui était, dans 
l'occasion, la nageoire dorsale de 
la bête, Quant aux nageoires des 
côtés, Claudinette, en y appuyant 
ses pieds, pensa qu'elles étaient 
là tout exprès pour lui servir 
d'étriers. 

Rapide comme l'éclair, le pois- 
son arriva en un instant à l'a- 
breuvoir du village, et il y plon- 
gea juste au moment où Agénor 
et ses compagnons, continuant la 
série de leurs exploits, y puisaient 
de l'eau qu'ils se disposaient à 
aller verser, par le talus, dans la 
cheminée d'une voisine qui, jus- 
tement, était en trai: de faire des 
crêpes. 

Voyage des enfants... 

Mais, envoyant arriver Clau- 
dinette à cheval sur un poisson 
gros comme une tonne, les galo- 
pins lâchèrent leurs seaux, éber- 
lués de l'aventure et tous dési- 
reux de grimper à leur tou: sur 
le dos de cet extraordinaire ani- 
mal. Le poisson, comprenant leur 
envie, s'approcha du bord. Clau- 
dinette, un peu étorrdie, s'em- 
pressa de descendre, tandis que 
les garçons se disputaient à qui 
monterait le premier. Mais la bé- 
te était bien plus grande qu'on 
n'avait cru tout d'aboyd, et tout 
le monde y trouva place facile- 
ment. 

Les vauriens ballottés 

Alors commença un voyage in- 
vraisemblable et dont les garne- 
ments n'étaient pas près de per- 
âre le souvenir. En quelques 
bonds, qui faillirent bien désar- 
conner les piteux cavaliers, le 
poisson rejoignit le fleuve. Puis 
il exécuta ce que le peuple aqua- 
tique appelle la danse-cataracte. 
I1 plongeait, s'ébrouait, faisait 
deux sauts à droite, deux sauts 
à gauche, se cabrait, pointait, se- 
couait la queue, battait des na- 
geoires, plongeait de nouveau, re- 
commencait de plus belle ses ca- 
brioles et sauts de ‘ôté, si bien 
que nos garnements, , accrochés 
les uns aux autres, ballottés en 
tous sens et trempés comme des 


» 


| soupes, © raie , e leur * 
Ou bien la bande offrait quel- | S°2P® croyaient venue leur der 


nière heure et poussaient des hur- 
lements désespérés. 
Punition bien méritée 
Le poisson continua néanmoins 
à jouer à la balle avec cette grap- 
pe humaine jusqu'à ce qu'il füt 
arrivé devant la maison de Naïa. 


| Le voyage n'avait pas été aussi 


[avait paru 


plus mauvais sujet de la compa- | 


gnie, mettait une ficelle duns la 
main d'une brave femme. “Tenez, 


grand'mère, lui disait-il, c'est la 
lernière nouveauté-du jour: le 
fil du bonheur. T la surprise 
est au bout”. Alors, quand bon 
ne vieille avait tiré, tiré, tiré, ca 


rapide que pour Claudinette. Il 


durer un 


qu'ils 
punis. Elle dit au poisson: “Mets- 
Ça leur apprendra”. 

Aussitôt le monstrueux animal 
devint encore plus gros. il ou- 
vrit une bouche comme un four 
et, en quelques gorgées, avala les 
enfants plus morts qe vifs. 
Son efficacité 


Agénor et s compères, dans 
le ventre du sson, n'eurent à 
{manger que grenouilles et 
ies escargots de rivière. Lis ne 
purent dormir tellement la bête 
faisait des bonds qui les secou- 


la ficelle était longue, elle voyait | 


entrer par le carreau de sa fené- 
re, qui était de papier huilé, son 
chat au poil retroussé et aux yeux 
sortant de la tête, que l'affreux 
garnement avait assommé. 
Conseil de Naïa 
Cependant, 
équipées dont elle 


les tristes 
ète cat 


voyant 
avait 


aient et les cognaient les uns çon- 


itre les autres. Ils étaient tout 
|mouillés, tout courbaturés. Ils 
avaient mal. Quard, trois jours 


- | leur 


après, le poisson les reïete enfin 
sur les bords de l’abreuvoir, ils 
étaient guéris pour ‘oujours de 
déplorable manie de faire 


se en racontant à son frère la | des farres. 


| 
| Chère Mère-Gra 


St-Norbert, Man. | |} 


Chère Mèére-Grand, 

Je suis un petit garçon de 10] 
ans, dans le grade . | 

J'aime aller à l'école surtout le | 
vendredi parce que c'est la jour- 
née pour le dessin 

J'aime surtout la saison d'hiver 
car je joue dans la neige avec mes 


petits amis. 
. Jean CLOUTIER. 


St-Norbert, Man, 
nd, 

J'aime bien venir parler avec 
vous pour quelques minutes. 

Je suis dans le grade V et j'ai 
11 ans. Je vais à l'école St-Victor. 
Ma maitresse se nomme Mlle Cé- 
cile Carrière. J'aime bien aller à 
| l'école et je me prépare pour les 
|concours de Pâques. Le soir, j'ai- 
|de à maman à laver la vaisselle 

Au revoir, 

Marie CLOUTIER. 


| Problème qui dit 


Muitipliez par 50. 


siècle aux | souvent froid. !l est servi d’avan- 
petits vauriens. Mais Naïa jugea |ce sur une desserte. Pas de do- 
n'étaient pas encore assez | mestiques, les maîtres les rempla- 


vieille n'y voyait plus guère, ils|1les en prison pendant trois jours.}met pas d’habits de cérémonie. 


} au service 
ine doit 


|les tasses 


1 


votre âge et adresse 


Essayez, c'est épatant! 
Prenez un crayon et une feuil- 


| 


le de papier | 
Inscrivez le numéro de votre 

| domicile multiplié par 2. | 
Ajoutez 5. 


1 


Ajoutez votre ‘äge. 

Ajoutez 365. 

Soustrayez 615. 

Les derniers chiffres que vous 
obtiendrez sont ceux de votre 
âge, les autres seront ceux de vo- 
tre adresse. 

Et en terminant, l’auteur admet 
qu'il est incapable d'expliquer ce 
phénomène de chiffres. 


Peut-être 
| ignorez-vous que , . à 


Découvreur 

| Le premier homme blanc à dé- 
{couvrir le lac Supérieur fut Etien- 
ne Brüûülé qui y passa en 1622. 


Origine allemande 
L'idée d'une école de jeux pour 
les enfants est venue d’un Alle- 
mand du nom de Friedrich Groe- 
bel. 


Le travail de l'ONF. 

Dans le cours de l’année 1946, 
on a développé plus de 10,000,000 
de pieds de films dans les labo- 
ratoires de l'Office National du 
Film. 


Connie Mack 
Connie Mack, le plus fameux 
mentor du baseball s'appelle, de 
son véritable nom, Cornelius Mc- 
Gillicuddy. 
Le raarbre 
Le marbre est constitué d'un 
type cristallin de pierre de chaud 
comprimé par la nature. 


La politesse en 
pays étrangers 


Présentations 

En Angleterre: Il est très rare 
qu'un Anglais tende la main, cela 
est permis aux femmes. 

La formule rituelle est: 

— “Have you met Mr X?” (A- 
vez-vous déjà rencontré. . .?). 

L'homme est présenté à la da- 
me, le plus jeune au plus âgé. 

Aux Etats-Unis: Une formule 
passe-partout: — “May I introdu- 
ce you Mr X?” (Puis-je vous pré- 
senter. ..?) 

Le rite des présentations est 
beaucoup moins strict aux Etats- 
Unis qu'en Angleterre. 

En italie: Titres ronflants. Ex.: 
pour un professeur: “Illustrissi- 


En Allemagne: On présente peu 
les femmes. Quand on le fait, on 
les décore du titre du mari, mê- 
me quand il n'y a pas lieu. Ex.: 
“Frau Ritcher, Professor”. 

“Madame la Juge, la Profes- 
seur”. 

En Espagne: Les hommes ne 
doivent jamais omettre de baiser 
la main des dames, d'enlever leur 
gant et de tendre la main droite 
aux interlocuteurs sans jamais ou- 
blier le titre, s’il y a lieu. L'hom- 
me présenté déclare: “Je suis aux 
pieds de votre excellence”. 

Aux pays scandinaves: L'hom- 
me se découvre devant la femme, 
et le plus jeune devant le plus âgé. 
La main doit être toujours dé- 
gantée. Le salut, talons claqués, 
est de rigueur. 

En Orient: L'Orient musulman 
ne connaît pas les présentations. 


Repas 
En Angleterre: Grand luxe de 
fleurs et d'argenterie. On change 
de coûvert à chaque service. 
Dans toutes les élasses on s’ha- 
bille pour diner 
Le "dimanche soir, le repas est 


cent. Pour cette raison, on ne 
Aux Etats-Unis: Aux jours or- 
dinaires: une table roulante tou- 
te préparée. Pour les invités: pas 
de nappe, des napperons en bro- 
derie. 
Tous couverts nécessaires 
sont sur la table. On 
jamais vider complète- 
ment son assiette | 


Le ca 


les 


servi d'avance dans | 


En Italie: La maitresse de mai- 
son se sert la première 
En Allemagne: Les santés: 
Toasts écoutés religieusement ou 
Prosit: On dirige son verre avec 
un sourire et une inclinaison du 
buste vers celui qu'on veut hono- 
rer. Le partenaire répond par le 
même geste ou Piosit ou “santé” 
dans les repas intimes. 
(a suivre) 


| queue l'aide à conserver son équi- 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


por Francis FINN 


Traduit de l'anglais por ©. CHEVALIER 
(Suite) 


Green secoua la tige. 

— On serait sûr de se casser le cou, regarde comme elle bouge. 
Parions que je la renverse, 

— Elle n'est pas à toi, Johnnie. 

— Ce serait vite fait, poursuivit Green, continuant à secouer 
la tige. Pourtant, il la laissa et descendit. 

Plus tard, Tom se rappela vivement cet incident. 

Sept ou huit autres avaient trouvé maintenant le chemin du 
toit, et la conversation, formée en grande partie de Oh! et de Ah! 
allait bon train quand le Père Middleton apparut et fit descendre 
tout le monde. 

H arrêta Tom au passage, — Je voudrais trois ou quatre élèves 
pour apporter ici les oreillers et les draps. Les ouvriers se chargeront 
des matelas et des lits. Demandez à Quip et à Donnel de vous aider. 

— Magnifique! quelle bonne récréation! 

En parlant, Tom vit un regard de désir dans les yeux de Green. 

— Père, Green peut bien aider aussi, n'est-ce pas? 

— Bien sûr, répondit le Père, en souriant au nouvel ouvrier. 

Et il ajouta presque à voix basse: “Ce petit Playfair me donne 
une bonne leçon; Green est dur à la détente, mais, si je ne m'abuse, 
il a pour huit jours de bonne veine, 

_— C'est un chic type que le Père Middleton, dit Green, trottant 


| dans la cour à côté de Tom. 


— Je te le disais bien, répondit Torn. 
_— Toi aussi tu es un chic type, ajouta Green, devenant très rouge. 
Tom lança un grand éclat de rire; le coeur de son seul ennemi 
était gagne 
Tom avait reçu de sa tante un agenda et avait promis d'y écrire 
chaque jour quelque chose, Ce soir-là, il j'ouvrit pour la première 
fois: 
“3 octobre 190*. 
“Depuis mon arrivée ici, j'ai remarké que le vie nègre ne 
prend pas les mouches. Demain j'ai onze ans. Je ferai ma pre- 
mière communion à Noël. Il s'appelle Green. tout de même un 
trilion d'étoile, c'est beaucoup.” 
Cette première effusion de son coeur sur les feuilles de son 
agenda fut aussi la dernière. 


CHAPITRE X 
Où Tom donne un avis qui, appuyé d'un coup 
de tonnerre, produit quelque effet, 

À la récréation üe midi du jour suivant, un jeudi donc, Tom, 
Harry et Alexandre Jones étaient réunis en consultes la chose sem- 
blait grave, 

— Il ne le permettra pas, disait Harry. 

— Qu'en penses-tu, Alec? demanda Tom. 

— Jamais je n'oserais demander. 

— Ce qui peut arriver de pire, c'est qu'il refuse. Je suis de force 
à supporter cela, J'y vais. 

Et, sans discuter davantage, Tom se dirigea vers le Père Middile- 
ton qui, à ce moment, remplissait le rôle d’arbitre dans un-jeu de 
balle entre Donnel et Keenan. 

— Eh bien! Tom, qu'y a-t-il de neuf? dit le surveillant, voyaat 
les yeux de l'enfant arrêtés sur lui. 

— Nous voudrions faire un tour de promenadè, Quip, Alec Jones 
et moi, 

(A suivre) 


Petit immigrant polonais 


& 


: Au nombre des immigrants polonais, ce bambin, âgé de 2 ans, 
demeure maintenant à Chicago. 


L’écureuil roux 


Répandu dans tout l’est du Ca-| Actif en toutes saisons, hors les 
nada, cet amusant petit rongeur | jours de très mauvais temps, c'est 
y mène une vie agitée et pitto-|le nez-fourré-partout de la forêt, 
resque. Il aime les forêts de co-|le gamin de la faune. 
nifères, mais s'accommode d’un La souplesse de ses cordes voca- 
verger ou d'un bouquet d'arbres | les lui permet de crier tout ce qui 
à feuilles caduques. 11 n'est guè-|lui passe par la cervelle et d'ex- 
re plus exigeant pour son gite,| primer au dehors son tempéra- 
qui peut être un vieux nid de cor- | ment colérique. 
neilles recouvert d'un toit d’écor- Animal très carnivore 
ce, un terrier, ou le trou aban- Ce petit rongeur diurne est le 
donné d'un Pic doré. Souvent, il lblus carnivore de sa famille. Ou- 
y ajoute une villa d'été, sorte detre des graines, des fruits, des 
plate-forme de brindilles entre- | noix et des champignons, il man- 
croisées, véritable balcon où ce | ge des vers, des insectes, des oeufs 
sybarite se chauffe au soleil ou | d'oiseaux et des oiïsillons. Sa prin- 
prend le frais. cipale nourriture consiste en grai- 

nes d'épicéas et de pins. Comme 
sa queue _ [il a l'habitude de faire des pro- 

Dans le domaine d’une dizai- | visions, qu'il transporte dans sa 
ne d'acres qu'il se réserve et dé- | bouche, et d’enterrer un peu par- 
fend avec violence contre l'intru- | tout des noix et des graines, qu'il 
sion de ses congénères, il se tra- | oublie, il aide beaucoup au re- 
ce des routes aériennes avec ponts | boisement des forêts. Tout ce qu'il 
suspendus et tremplins. A les par-|cache ainsi est sain; un instinct 
courir sans cesse, il exerce son | infaillible le guide dans son tri. 
agilité sur des obstacles connus | Dans le cas des noix, il est per- 
et échappe mieux à ses nombreux | mis de croire qu'il les soupèse 
ennemis, parmi lesquels il faut|dans ses pattes pour s'assurer 
compter le pécan, la maertre et | qu'elles sont pleines et qu'en les 
les rapaces. Sa merveilleuse! roulant sous sa langue, il décou- 

vre les légers renflements qui 
| marquent le passage des vers. 
Les noix essentielles 


libre, à se diriger dans l'air et à 
amortir les chutes. Elle lui sert | 
m seulement de balancier, de 
gouvernail et de parachute, mais 
aussi de parasol, de moyen de si- 
gnalisation et de couverture pour 
dormir. Quand un accident l'en 
prive (c2s assez fréquent, car la | 
peau adhère lâchrement à la ver- | 
tèbre caudale) il perd, en même | 


\limentation des écureuils, 
[leurs dents poussent sans cesse, 


par les empêcher de manger, s'ils 
ne les usaient sur des corps durs. 
Quand elles manquent dans une 
région, ils émigrent et n'hésitent 


temps que sa beauté, la moitié | pas alors à parcourir de grandes 
de ses moyens et ne tarde pas à | distänces à la nage 
périr. Î Claude MELANÇON. 


Un curieux document de 
bibliothèque Ste-Geneviève révè- 
e le prix du travail d'un bon 
peintre de jadis. En 1759, Jac- 
ques Casgrain avait exécuté des 
travaux dans l'église d'un mo- 
nastère. Il demanda 58 florins 
d'honoraires. La somme parut 
exagérée. On lui réclama le dé- 
tait qu'il fournit. 

jar 

Corrigé et verni les dix com- 
mandements de Dieu. 

Embelli Ponce-Pilate et mis un 
nouveau ruban et raccommodé sa 
tête. 

Rattaché le bon larron à sa 
croix et remis un doigt neuf. 

Remplacé et doré l'aile gau- 
che de St-Gabriel. 

Lavé la servante du grand-pré- 
tre Caïphe et mis du cramoisi sur 
ses joues. 

_ Renouvelé le ciel, ajouté deux 
étoiles, doré le soleil et nettoyé 
la lune. 

Ranimé les flammes du purga- 
toire et restauré quelques âmes. 

Remis une queue neuve à Lu- 
cifer, raccommodé sa griffe gau- 
che, et fait plusieurs choses neu- 
ves pour les damnés. 

_Rebordé la robe d'Hérode, lui 
ai remis les dents et rajusté 
sa perruque. 

Rapiécé la culotte en cuir d'An- 
ne et mis deux boutons à sa veste. 
Mis des guêtres neuves à To- 
bie, fils, voyageant avec l'ange 
Raphaël et une courroie neuve 
à son sac de voyage. 

Nettoyé les oreillers de l'âne 
de Balaam et les ai rattachées. 

Rechangé l'oreille à Sarah. 


la! f 


Wi ler avril 1949 


nnipeg, Mon., 


EE 


N 


Ces deux charmantes jumelles, Annette et Constance Depocas, de 
Moritréal, âgées de 5 ans, ont été victimes, récemment, d'une noyade 
dans un étang à canards, situé non loin de leur maison. Avec la fonte 
des neiges et l'amollissement de la glace sur les rivières, on ne peut 
trop recommander aux enfants d'être prudents et de ne pas s'aven- 
turer près des endroits dangereux. 


Apôtre et martyr à huit ans 


Par CECILE JACOB, Grade XI, Ste-Rose du Lac 


“Ecoutez bien, mes enfants, de- 
main nous commençons le Ca- 
rème, et... 

— Qu'est c'est que ça, le Ca- 
rême? interrompt Jacques. 

— C'est un temps pour faire 
pénitence — quarante jours de 
grosses pénitences pour mes pe- 
tits gars. (Mile Laflèche ensei- 
gne une classe de commençants, 
tous du sexe fort). 

— C'est pas mal long, fait Jac- 
ques. Et, accoudé sur son pupi- 
tre il réfléchit pendant que la 
maîtresse continue: 

— Oui, il faut faire de grosses 
pénitences... 

— Manger yienque du pois- 
son? .…., 

— Et du macaroni?... 

— Plus de “suckers”?,.. 

— Ni de “cracker-Jacks'”? 

— (Ça va êre triste, pas pour 
rire! .., remarque Jean, le ben- 
jamin. 

— Oh! non, au contraire, ce se- 
ra très intéressant, reprend jia 
maîtresse... Avec vos sacrifices 
vous allez faire beaucoup d'ar- 
gent pour... 

— Pour s'acheter de belles cu- 
lottes pour le jour de Pâques? .., 

— Pas besoin de culottes! moi, 
je-veux une bicyclette... 

— Mais, donnez-moi donc le 
temps de finir. Ce n'est pas de 
cet argent-là dont je parle: c’est 
de la monnaie pour acheter des 
pécheurs. 

— Pour acheter des pécheurs? 
Où c'est qui s'vendent? A Ea- 
ton? ... Et les bambins font de 
grands yeux tout ronds. 

— Moi, j'en connais en masse, 
remarque Pierre, mais y valent 
pas hen cher... 

— Pourquoi les acheter? inter- 
roge Louis. C’est drôle, ça... 

— Pourquoi? Mais pour les don- 
ner au bon Dieu le jour de Pà- 
ques. Quel beau présent pour Jé- 
sus au matin de sa résurrection! 

— Oh! oui, pour qu'il les amène 
au ciel avec lui? ... 

— Y vont-y monter au ciel tout 
dret (droit) sans mourir? ... 

— On pourra-tu les voir mon- 
ter? 

— Je pense ben! Y vont partir 
en aéroplane... 

— Les pécheurs que nous achè- 
teroris ne vont pas s'en aller. Au 
contraire, ils vont rester sur la 
terre pour réparer tous les scan- 
dales qu'ils ont donnés autour 
d'eux. 

— Des “cansdales”’? ,.. C'est- 
tu des coups de poing? Not! voi- 
sin y donne tout l'temps des coups 
de poing. (C'est encore le benja- 
min qui fait cette remarque). 


Le petit Jacques 


Cependant Jacques, toujours 
accoudé sur son pupitre, réfléchit. 

— À quoi penses-tu, Jacques? 
lui demande la maîtresse avec un 
sourire. é 

Pour toute réponse, l'enfant 
laisse tomber sa petite tête sur 
son pupitre et un sanglot s'échap- 


|pe de sa poitrine. Les élèves se 


| 


| 


Ce = 
(. . : ) 


/ 


LA 
SP 
surpris, 


regardent tout et l’un 


Les noix sont nécessaires à l'a- | d'eux, Jérôme, murmure à l'oreil- 
car | 


le de son voisin: 


lons? Tu fais tout l'temps Ça, c'est 
pas beau. 

— Oui, c'est ça. 

— Et moi, je vais garder le si- 
lence... dix minutes.,. pendant 
l'école”, 


; M. Nolin 

Oui, les petits avaient dit vrai: 
le père de Jacques était un pé- 
cheur endurci. Depuis des années 
il ne faisait plus de religion. Sa 
femme, ses amis, le bon vieux 
curé, avaient tout mis en oeuvre 
pour le ramener au Dieu de sa 
Première Communion! M. Nolin 
(tel était son nom) était demeu- 
ré insensible à toutes les remon- 
trances, à toutes les supplications. 


Quoique jeune encore, et en 
dépit des efforts de sa mère pour 
le lui cacher, Jacques s'était ren- 
du compte que son père ne priait 
jamais, qu’il n'allait pas à la mes- 
se, qu'il ne recevait pas les sa- 
crements. Cela l'atiristait beau- 
coup car il aimait tendrement son 
papa: et il avait appris en clas- 
se qu'au ciel il n’y a pas d’admis- 
sion pour ceux qui ne veulent pas 
pratiquer leur religion. 

Or, aujourd’hui, les paroles de 
la maîtresse ont été pour lui tou- 
te une révélation: lui, Jacques, 
pourra donc vraiment acheter son 
père et en faire présent à Jésus, 
le jour de Pâques”... C'est trop 
beau, trop inattendu! Et Jacques 
pleure de bonheur. 

Mais quels sacrifices va-t-il fai- 
re pour son papa? ... L'enfant y 
songe toute la veillée, et quand il 
s'agenouille près de son petit lit 
et récite avec ferveur sa prière 
du soir, un Ange Gardien ,porte 
au ciel le prix qu'un jeune enfant 
offre à Jésus pour le rachat d'un 
père b‘en-aimé. 


Le Mercredi des Cendres 


C'est le Mercredi des Cendres: 
Jacques s’est levé avant le jour. 
Ii s'habille sans bruit et, furti- 
vement, il descend le sombre es- 
calier conduisant au vestibule. Il 
fait encore nuit et Jacques trem- 


: ble, car c’est la première fois qu'il 


s'aventure seul au dehors à une 
heure aussi matinale, Comme il 
va, tout doucement, ouvrir la 
porte: 

“Tu es bien fou, dit, ricaneuse, 
une voix intérieure! T'engager à 
quarante jours de pénitences et 
de prières pour un vieux païen 
qui va se moquer de toi quand 
il apprendra tes simagrées! Son 
âme m'appartient déjà et toute 
ta monnaie — conte de fée de ta 
maîtresse — ne l'empéchera pas 
d'aller rôtir en enfer pendant tou. 
te l'éternité”. 

Pauvre Jacques est tout angois- 
sé! Si la voix disait vrai! Si son 
père qu'il aime tant, allait être 
un jour... un damné! .., 

“Oh! non, non, non! ... Et Jac- 
ques pleure... pleure la tête ap- 
puyée contre le chambrarle de 
la porte pendant qu'au dehors 
l'aquilon gémit dans la ramure 
des arbres dénudés. Mais l'Ange 
Gardien est là qui regarde avec 
toute la compassion d'un Esprit 


Céleste l'enfant aux prises avec 
le père du mensonge. Tendrement 
ses santes 


il le couvre de 


> pus 
les et met en fuite 


le tentateur 


— Jacques y doit penser à son | qui s'acharne à entraver l'oeuvre 


A force de croître elles finiraient | père. C'est un gros pécheur ce 
vieux-là, et y faudra ben de l'ar-| pleurs, et bravement, 


| du petit apôtre. Jacques sèche ses 
sans plus | Voir! 


gent pour l'acheter. On va lui|songer qu'il est seul dans la de- 


aider, veux-tu? 


mi-obscurité, il court à l'église 


— C'est ça! Moi, je vas ben di-|y recevoir Jésus et n‘frir, pour 


re ma prière sans m'assire (as-| 


{a-! 


sur mes genoux... 
dire sur tes 


seoir) 
— Tu veux 


son papa, l'auguste “acrifice de 
l'autel 


“Tiens! Jacques, lui dit le bon 


Curé en le rencontrant sur le per- 
ron de l'église, qu'est-ce qui t'a- 
mène ici à cette heure matinale? 
Ce n'est pas le père qui t'a en- 
voyé à la messe? 

— Oh! non, répond Jacques en 
plongeant son regard limpide dans 
les yeux du bon prêtre! Je veux 
faire de... de... de l'argent... 

— De l'argent? ?.,.. Ton papa 
a-t-il gagé... cinquante sous que 
tu ne viendrais pas à la messe ce 
matin? 

— Non!.., C'est pas d'l'argent 
pour mettre dans mes poches!,.. 

— Pour mettre à la banque 
alors? .,., Et le vieux curé rit de 
bon coeur tout en caressant les 
cheveux bouclés. 

Mais Jacques ne rit pas: 

— M. le Curé, c'est d'la mon- 
naie pour acheter les pécheurs, 
O6, bis 

Et l'enfant s'arrête tout court 
pour étouffer un sanglot, Le pré- 
tre a compris. Tendrement, il re- 
lève ie petit front baissé et mur- 
mure d'une voix pleine d'émo- 
tion: 

— Oui! Oui! mon enfant, c'est 
cela! Gagne beaucoup de cette 
monnaie et ton papa reviendra au 
bon Dieu, je te le promets. 


Sacrifices dé Jacquot 
Ces paroles font battre bien 


fort le coeur de Jacquot. Il s'ima- 
gine déjà voir son père agenouil- 


|lé près de lui à la Sainte Table, 


|res à table 


Mais il y a encore six longues 
semaines qui le séparent de la 


belle fête de Pâques et durant 
ces semaines, que de sacrifices 
il lui faudra faire! 11 devra se 
lever à.six heures chaque mätin 
dans une chambre glacée, lui qui 
aime tant son petit lit moelleux 
et chaud. Il devra, pour se rendre 
à l'église, franchir, seui par tous 
les temps, une distance d'un mil- 
le, Et Jacques n'est pas brave: 
tout lui fait peur le long de la 
route! Mais ce qu'il craint par- 
dessus tout, c'est son papa, Va“t-il 
ignorer le généreux programme 
de son enfant, lui qui se moque 
de la religion? ... 

“Bon Jésus, dit le petit apôtre 
dès le premier matin, vous pou- 
vez tout: dites donc à papa de 
me.., de me... laisser tranquil- 
le!’ 

Opposition du père 

Le papa ne le laisse pas tran- 
quille. ., Il a vite appris que Jac- 
ques se rend à l'église chaque 
matin pour la messe. Il remarque 
aussi qu'à table l'enfant se prive 
de toutes friandises sous prétexte 
qu'il n'a pas faim 

“Quel imbécile! s'écrie-t-il avec 
colère! Il va rendre malade, 
c'est sûr! Compte-t-il obtenir 
quelque chose avec ces prières et 
cés pénitences? ,.. 

C'est peut-être pour ta con- 
version que Jacques se sacrilie, 
hasarde sa femme. 

— Le.,.! Et, rouge de colère 
M. Nolin appelle son fils. Pauvre 
Jacques arrive en tremblant, Il 
est recu avec cette apostrophet 

— Qu'est-ce qui te prend d'al- 
ler trotter au froid tous les ma- 
tins à six heures? Ft ces grima- 
au lieu de manger tes 
d'habitude? : 
réponse Jacques se 


se 


repas comme 
Pour toute 
met à pleurer F 
— Pas de pleurnichage, conti- 
nue le père sans se laisser émou- 
Avec toutes tes Sainte-N'y- 
Toucheries tu vas te rendre ma- 
lade, te faire mourir peut-être! 
Pa... pa... essaye de plai- 
der Jacques entre ses sanglots. 
— N'ajoute pas un mot! Je te 
(Suite à la onzième page) 


ler avril 1949 


Winnipeg, Mon., 


Propos agricoles 


(Spéciat à “Les Liberté et le Potriote") 
” £ peut-étre mieu D CE 
L échange plus stable, mais, par conir 
d è |ne faut pas oublier qu'il faut se 
ra | plier aux exigences de ceux qui 
es g ins | achètent notre blé. Certains ache- 


teurs étradgers achètent directe- 
ment d'organisations coopératives | 
ou autres, mails ceite vaste ven- 

à l'enchère qu'est l'Echenge | 


de Winnipeg 


Winnipeg, qui se trouve pour 
des Prairies, 


: 


| 


CELPEL PEUT O le centre | des Grains attire des acheteurs 

v . \ si + 

du commerce du blé. En 1885,) 4% cershent es suis 
Pendant les deux dernières 


par une ordonnance du gouverne- 
ment canadien, la Chambre 


d 
“ : la v de Winn r 
Commeres de le val de Mon) GP Pre ones pots dia 


égiements régissant les transac- | €t vendre la totalité de la récol- 


na sur les grains et un classi-|te, et pour ! 
cateur fut nommé opérations d'une telle organisa- 


Lé-bé ennadien faisait parier [tion ne sont tout de même pas 


’ - + me r x | goût de tout Je monde. Le 
de lui, a se 2e à € Le | problème concernant la vente du 
pays. le dispuisient en UE, | blé est une énigne qui n'est pas | 
et par l'entremise de jeurs agents | 


facile à routes 
t nt d 
où de courtiers, ils achetaient es| Arthur DUMAIS. 


guerres le gouvernement cans- 


‘ 
L 


chargements vendus à l'enchère | 

à Winnipeg. F je + STE sc! 
L'Echange des Grains de Win- 
nipeg fut fondée en 1887; les fone- aites éc ore 


tions de l'Echange n'étaient pas! 
le sont au- 


vos poussins 


alors. comme elles 
Jourd'hui, vendre et d'acheter | 
du grain, mais de fixer ou dés de bonne heure 


lés vendeurs 
réunir 


re 


blir un endroit où 
ei acheteurs pourraient se 
r faire leurs transacti 


progressistes 
de poussins 
raisons éco- 


iculteurs 
l'élevage 
solides 


Le av 
| favorisent 
hätifs pour de 


est ni 


plug ni moins qu'une vaste ven-|nomiques Signalons notamment 
té à l'enchère ou un encan. Elle | le fait indéniable que les poulet- 
se réserve le droit de fixer le [tes gs" de bonne heure per 
rix d'un siège, ce qui veut dire |ront des oeufs à Ja fin de l'ét 

b 1 . : 

pour devenir membre, et de dic-}et à l'automne, ce qui signitie | 


plus de bénéfices pour le produc- 


ter tous les règlements et les con- 
teur commercial d'oeufs, car les 


ditions régissant les transactions. 
Ceux qui font affaire à l'Echan- stocks sont faibles et les prix éle- 
ge sont ceux qui ont de fortes! vés à ce moment-là, Le même 
auantités de blé à vendre, corn- raisonnement s'applique à l'éle- 
les compagnies d'élévateurs } vage de cochets hätifs que l'on 
tous ceux qui achètent de gran- Logis vendre alors que la deman- 
des quantités de grain, tels que ! de est bonne et le prix élevé, dé- 
agents et courtiers, agissant pour |clare H. J. West, de la Station 

compte de meuniers étrangers. | expérimentale fédérale de Lacom- 


y a aussi les spéculateurs qui | be, Alta. 


ne 


et 


Il 


hétent aujourd'hui, comptant Un programme de ce genre fait 
pouvoir vendre demain ou dans encore réaliser des économies de 
mois à un plus haut prix; | main-d'oeuvre, car il se déroule 


au cours d'une saison plutôt mor- 
te, avant les travaux du printemps 


qui vendent aujourd'hui, pour 


raison à une date déterminée, 
du grain qu'ils n'ont pas, mais !et la préparation du jardin. Com- | 
qu'ils comptent pouvoir acheter | me résultat, on prend un soin plus 
à meilleur marché d'ici au temps | attentif de ces poussins que s'ils 
où ils ont convenu de le livrer. ! étaient nés plus tard dans la sai- 
La tradition est que l'Echange | son. On peut ajouter à cette obser- 


vation générale que l'entretien 
des poêles d'éleveuses est plus fa- 
cile et plus efficace lorsqu'il fait 
froid surtout si la poussinière est 
bien calorifugée. 

L'outillage de la poussinière est 
employé de façon plus économi- 
que si l'on élève deux groupes 
de poussins, le premier né en fé- 
vrier et le deuxième en mai Un 

grand nombre d'aviculteurs qui 
Élèvent des poulettes écloses de 
bonne heure ont l'habitude d'a- 
cheter des dindonneaux ou des 
cochets en mai alôrs que leurs 
poussins hâtifs s'ébattent déjà sur 
le parcours: Cette méthode con- 
tribue à prolonger beaucoup la 
période d'utilisation de l'outilla- 
ge de la noussinière et réduit ain- 
si le coût par oiseau de cette par- 
tie des frais généraux. 


Les lourdes pertes prov oquées 


n'est pas exactement uh endroit 
propice pour les brebis, mais qu'il 
r trouve toujours des brebis qui 
ne sont pas convaineues de la 
chose tant qu'elles ne se sont pas 
fait tondre 
Les compagnies de grains achè- 
tent chaque jour par l'entremise 
de leur chaîne d'élévateurs plu- 
siéurs milliers de minots des pro- 
ducteurs, Avant de réaliser leur 
argent sur ce grain, il se passe- 
rait plusieurs mes et le montant 
d'argent requis pour un tel com- 
merce serait énorme si ces com- 
pagnies ne vendaient pas chaque 
jour sur l'Echange le grain qu'el- 
les ont acheté des producteurs le | 
jour même, Une compagnie achè- 
te 50 mille minots de grain au- 
jourd'hui et paye le producteur 
le prix du marché moins sa com- 
mission: cétte même compagnie 
vend sur l'Echange 50 mille mi- {par la coccidiose sont moins sus- 
nots de blé pour être livrés à une} |ceptibles de se produire chez les 
date déterminée et recouvre ain- | poussins éclos de bonne heure, 
i son argent et sa commission, et|car la température froide à un 
continue chaque jour d'acheter | effet paralysant sur le développe- 
du producteur et de vendre sur | ment des coccidies. 
Echange. Celui qui achète ces| L'élevage des poussins par 
350 mille minots peut être un €x-| temps froid exige un plus haut 
portateur ou simplement un spé- degré d'efficacité que lortqu'on 
culateur; il peut veudre, rache- |élèvg des poulets tardifs. Le sur- 
ter et revendre ce grain dix fois! bjus de dépenses est justifié et 
ou plus | bientôt on trouve sa récompense 
C'est depuis que l'Echange fut| sous forme de profits nets plus 
fondée que l'on discute le méri- | élevés. Toutefois, le bon emploi 
te de ce système. L'opinion qui}et les soins appropriés de l’outil- 
semble prévaloir est qu'une en-|lage sont essentiels si l’on veut 
chère semblable encourage les!obtenir les meilleurs résultats. 
extrêmes, c'est-à-dire un prix très | |L'erreur la plus commune sous 
élevé à certaines périodes, par-|ce rapport est le surpeuplement 
ticuliér ement au temps où les pro-|de la poussinière, Une construc- 
lucteurs font peu ou point de|tion de 10 pieds par 12 pieds ne 
livritisoné, ou un prix extrême- | devrait pas abriter pluc de 240 
ment bas, lorsqu'il y a de fortes | poussins jusqu'à l’âge de 8 se- 
livraisons aux élévateurs. Au | maines et ce nombre devrait être 
point de wue du producteur et|réduit de moitie pour la période 
du consommateur, il vaudrait | de croissance. 


Pour vos 


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rechange 


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| Sauveur 


LA LIBERTE 


rés (Ep Cor 


par Noël DUCHESNE 


Adresser toutes communicat 
Chroniqueur du Bridge, La L 


| 


ions concernant le bridge au 
iberté et le Patriote, Winnipeg. 


H6° 
DEBORDE 


La tâche du joueur qui est seul à lutter contre deux jeux ad- 
verses est lourde et embarrassante. 


Toujours le fait favorise le décla- 


rant quand ce dernier sait tirer avantage de cette situation. 
DONNEUR SUD 
| Tous vulnérables 
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! sS 
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| v A-D-10-8-7-4 
+: 
| & A-8-6-5 
| sup OUEST NORD EST 
|. 1 coeur 2 carreaux Z coeurs Passe 
| 4 coeu Passe Passe Pasre 
| Entame: roi de carreau 
| La dame de carreau qui est retournée est coupée par Sud qui | 


[rene les atouts adverses. 
‘espoir 
| fort embarrassé. Il ne peut j 
| eu Mort; i! n'est pas souriant de 
| terait également une levée, Toutef 


‘ouer 


(1 leur en jouant le neuf. Le déclarant laisse veni 
ne perdra plus qu'une seule levée 


Certains contrats ne sont réal 


de voir venir l'attaque. Ouest, 


Après l'as, un petit trèfle est joué dans | 4 


forcé de prendre la main, est 
carreau sans affranchir une levée 
s'attaquer aux piques, ce qui coû- 

s, il tente sa chance à cette cou- 
vers sa dame et il 
de trèfle, réussissant son contrat. 
isés que par la collaboration invo- 


lontaire ou forcée des adversaires, 


Quelles seront les enchères de Nord-Sud avec 
ien. Pouvez-vous prévoir le résultat? 


si Est-Ouest ne disent r 
DONNE 
Personne 


|tes, 


| 


8 
9- 
9- 


Bonne semaine. 


Q.—L'Eglise reconnait-elle la 
rupture du lien matrimonial au 
sens propfe et strict? 

R.—L'Eglise reconnaît la ruptu- 
re du lien matrimonial entre bap- 
tisés qui n'ont pas consommé le 
mariage par l'acte conjugal: 

a) soit de plein droit par la 
profession religieuse solennelle et 
valide; 

a) soit par une dispense accor- 
dée par le Saint-Siège pour une| 
juste cause, à la demande des 
deux conjoints ou d'un seul, mé- | 
me si l’autre s'y oppose. 

— Le Saint:Siège ne peut dis- 
penser validement et efficace- 
ment que pour une raison grave 
vu qu'il dispense au nom de Dieu 
et en vertu d'un pouvoir minis- 
tériel et circonscrit (Muller). 

o L2 L 

Q—Qu'entend-on au juste 
par la géhenne dont parle l'E- 
vangile? 

R.—Dans le langage évangéli- | 
que comme dans la littérature 
rabbin ique contemporaine du 
| Sauveur, le mot géhenne signi- 
| fie l'enfer. Ce terme désigna pri-| 
| mitivement et désigne encore pré- 
| sentement, au sens topographique, 


la vallée de Hinnom ou de la 
| Géhenne, située au sud de Jé- 
|rusalem. Cette vallée, d'un as- 


pect agréable, avait connu les 
| abominations du culte de Moloch. 
| Pour protester contre cette infa- 
| mie, le roi Josias fit de cette val- 


:lée le dépotoir de la ville. Les! 


| cadavres des animaux et les im- 
|mondices de la ville s'y entas- 
|saient. Un feu perpétuel hâtait 
|en ces amas l'oeuvre dévastatri- 
|ce du temps et des ç'iens affamés. 

Après l'exil, cette vallée devint 
le symbole et le synonyme de tou- 
|tes les dévastations et, par empha- 
se, de l'enfer. Isaïe parle déja du 


| donc 
mais les abominations 
ques qui s'y étaient déroulées et 
| que les prophètes avaient mau- 
| dites, que cette vallée d'une ap- 
parence souriante et d’un site uti- 


| le À la défense de la ville sainte, 


est devenu l'emblème du feu d'ou- 


tre-tombe. 


Q—En descendant aux en- 
fers le vendredi saint, le Christ 
a-t-il libéré les âmes qui sy 
trouvaient? 

R.—-Il les a délivrées en ce sens 
qu'Il les a dotées, à sa visite, de 
la vision béatifique. Par cette con- 
cession de la béatitude céleste, les 
limbes ont été changés de prison 
qu'ils étaient en un paradis. 
comprend alors la réponse du 
au bon larron: “Aujour- 
| d'hui même, tu seras -avec moi au 
paradis”, L'âme de ce larron re- 
pentant devait suivre celle du 


| Christ aux limbes des Pères et y 


recevoir la vision béatifique. C'é- 
tait vraiment entrer ‘au paradis 
“Jhé LE 
Q—Y 


at-il de vrais her- 


maphrodites? 


le les deux sexes, en sorte qu'elle 
serait à la fois homme et femme 


1 Les biologistes et les physiologis- 


| faire venir une 


feu éternel par analogie avec le | 
| feu de la vallée impure. Ce n'est | 
que pour stigmatiser à ja-; 
idolâtri- | 


On}; 


les mains suivan- 


UR SUD 
vulnérable 


10-9-7 


tes admettent aujourd'hui i 
n'en existe pas en réalité. " it 
se faire cependant qu'une même 
| personne ait divers organes gé- 
nitaux des deux sexes et soit 
ainsi un hermaphrodite apparent. 
| La difficulté naît alors dé savoir 
quel sexe prévaut chez ce mons- 
tre humain. La question peut a- 
voir un intérêt tragique si pareil- 
le personne anormale se présen- 
te pour un mariage. Il faut tout de 
|même savoir si elle se donne com- 
tme époux ou bien romme épouse! 
| Aux médecins d’ y voir, 

LL 


Q.—Un hypnotiseur peut-il 
sonne à lui 
de cinquante milles de distan- 
ce? 

R.—Des auteurs sérieux croient 
| que oui, dans le sens suivant: s'il 
| s'agit d’une personne qu'un opèr 
|rateur a déjà hypnotisée, il pe 
— même à 50 milles — créer A 
|elle une impulsion irrésisitible qui 
| la déterminera à prendre le train 
ou l'automobile, etc., et à se ren- 
dre chez l'hypnotiseur. Encore, 
| il peut la ramener à ses côtés par 
| l'effet d'une suggestion posthyp-: 
notique. Il ne pourrait pas cepen- 
dant la faire venir à lui par un 
|moyen extraordinaire (par ex: 
emple: transport dans les airs). 
S'il réussissait à accomplir ce phé- 
nomène, il faudrait admettre une 
[intervention du démon plus effi- 
|cace et plus agissante que les 


| ressources de l'art de l’hypnoti- 
seur,. 


| Brüler une lettre, c’est faire un 
{meurtre moral; dans les cendres 
d'une correspondance anéantie, il 
y a toujours quelques parcelles 
de deux ames. 


| Théophile GAUTHIER. 


institutrice 


ET LE PATRIOTE 


_— Apôtre et martyr 
| à huit ans 


(Suite de la dixième page) 


| 


défends d'aller à la messe; voilà 
tout! Et le père sort en frappant | 
la porte 

Pauvre Jacques! Tous ses beaux 
rêves de zèle évanouis! Son ç" 
| pa qui s'en va en enfer! Et c 

| soir-là Jacquot pleure, pleure à 
| se fendre l'âme! et son oreiller 
est tout mouillé des larmes brû- 
|lantes qu'il verse jusqu'à ce que 
| le sommeil vienne erfin le dé- 
rober à la triste réalité. + 


“Désobeissance” de l'enfant 

Le lendemain, quand le père 
|se réveille, sa première pensée 
|est pour son Jacques: 
| “Il doit ronfler tranquillement 
| dans son lit, se dit-il, avec satis- 
faction. Quelle bêtise, toutes ces 
histoires de Carême! Et M. Noiin 
se rend à ls chambre de. san fils. 
Un coup d'oeil sûr le lit le fait 
bondir de rage: Jacques n'est pas 
à... Ii ‘est parti malgré ses in- 
|jonctions formelles. Hors de lui- 
même, le père se met à arpenter 
la chambre en attendant le re- 
tour du délinquant. 
| —— Puisque les paroles ne lui 
servent à rien, tempête-t-il, eh! 
| bien, nous essaierons le fouet. Ça 
prendra peut-être mieux. 

Tout en marçhant, il aperçoit 
|sur la table de nuit une 
|pe non-cachetée, Poussé 
inspiration subite, il la 
sort le contenu: Une lettre! 
lui est adressée: Le père 
tellement 


par 
saisit et 
en 
| Elle 
u mal à la déchiffrer 
elle est mal écrite: 

“Chair Papas 

Je promi a Jesu dallé ala 

mese tou les matin pendant l'ca- 
rem pour... je vous l'dire l'jour 
de Pac. Si vou voullé pas que 
j'£ard ma promes, le bon Dieu y 
|va p'ête ben m'prende aveq dan 
l'ciel, et vou ofé plu vot p'ti Jac- 
ques”. 

Loin de le toucher, cette let- 
tre ne fait qu'attiser sa colère: 
— C'est ça! s'écrie-t-il, Voilà 
à quoi sert la religion! Apprendre 
aux enfants à désobéir à leurs 
parents! Et pour finir, le gamin 


a 


Correction et... soumission 


forcée 


Jacques ne va plus à la messe. 
Pour avoir désobéi à son père 
l'autre jour il a reçu ure correc- 
tion telle que la mère a dü in- 
tervenir, L'enfant l'a acceptée en 
union avec Jésus flagellé. Mais 
depuis ce jour néfaste il ne sou- 
rit plus; et quand on lui parle 
il pleure. Chaque soir le père fer- 
me à clé la chambre de son fils, 
et Jacques n'est libéré que pour 
se rendre à l'école le lendemain. 
On l'oblige aussi à prendre son 
dessert à table. Pour se priver 
alors, Jacques laisse d'autres mets 
à l'insu de son père. 

Les semaines du Carême s'é- 
coulent, oh! combien tristes pour 
le petit prisonnier! Il apprend à 
l'école que ses camarades vont 
à la messe tous les matins; qu'ils 
font beaucoup d'argent pour ache- 

fleurs pécheurs, car ils en ont 

ous un. Et lui? ... 


Rencontre du bon Curé 


lose me menacer au nom de son 
Dieu? Je saurai bien veiller à 
la santé ct... à la vie de mon fils! 
RIRE ET encens 

Un jour il rencontre M. le Cu- 
ré qui, après l'avoir observé des 
pieds à la tête lui demande: 

— Et ta messe du Carême, mon 

Jacquot?... Ça n’a pas duré bien 
longtemps, hèin? . Et le vieux 
Curé esquisse un ‘sour ire, quand, 
à sa grande surprise, Jacques 
éclate en sanglots; et tout ce que 
son petit coeur avait étouffé de 
chagrin déborde maintenant. Le 
| bon prêtre le regarde avec une 
émotion grandissante pendant 
cing, dix, quinze minutes; et il 
pleure lui-même. Finalement il 
prend l'enfant dans ses bras et 
l'amène au presbytère'à trois mi- 
nutes de distance. 

Peu à peu Jacques se calme, ses 
sanglots cessent et il essuie ses 
ut | pauvres yeux tout gonflés par les 
larmes brülantes qu'il a versées. 

— Maintenant; raconte-moi ton 
chagrin, mon cher petit enfant, 
Et le prêtre caresse la petite joue 
empourprée. 

Jacoues veut parler, mais une 
Mes tempête de larmes écla- 
te et la pauvre petite tête s’en- 
fonce dans les coussins du divan 
sur lequel l'enfant est assis. 

— C'est ton papa qui ne veut 


pas que tu viennes à la messe? 
— Ou... ou... ou... oui! ... 
 — Est-ce qu'il t'a grondé? 
— Y... m'a bat... bat... bat- 
‘EUR > 
— Et puis? 
| —- Et puis? 
— Y m'fer... me... à clé.. 
pour... pour pas que... j'alle 
| (aille)... à la... messe 
— Et puis encore? 
| — Y veut... pas... que je 
| la . se... mon des... sert.. 


et son favori 


Dorothy Jane Goulding et son fidèle épagneul qui l'accompagne 
parfois au stidio de Radio-Canada, à Torpnto, où Mme Gouiding 


[où il 


R.—L'hermaphrodite vrai serait | Girl e sur les ondes Une classe de jardin d'enfants du lundi au ven: | 
une personne qui joindrait en el- | [art i, à 9 h. 15 du matin à CBW, à 10 h. 30 à CBK et CBX. Les jours | faite, 
n'accompagne pas sa maîtresse au studio, 


le favori écoute sa 


voix par l'entremise du poste récepteur en compagnie de la fillette 


|de celle-ci, âgée de 2 ans. (CBC) 


envelop- | 
une | 


Consolation. . . inattendue 
Et Jacques se tor d sur le divan 


Le prêtre. trop ému pour en de- | 


| mander davantage, demeure si- 
lencieux et les larmes sillonnent 
ses joues ridées. 

— Ecoute, mon Jacques, dit-il 
{quand les sanglots ont cessé une 
snte fois, ne te fais pas de 


chagrin. Tu fais un bon Carême, 


bien meilleur que tous mes autres 
| paroissiens ensemble. | 
A cette nouvelle inattendue, |? 


Jacques relève la tête et l'expres- 


illumine ses traits est telle que 
le bon prêtre ne l'oubliera ja- | 
mais. 

— Oui! Jacques, ce que je dis | 
là est vrai. Si les aûtres font leur 
Carême pour plaire à Dieu, toi, 
mon petit, tu souffres la persécu- 
tion pour la même cause. Et sais- 
tu, Jacquot, ce que Jésus a dit 
un jour aux Juifs qui l'écoutaient: 

“Bienheureux ceux qui souffrent 
persécution pour la justice, c'est- 
à-dire, pour le bon Dieu, car le 


tient”. Donc, vois-tu, petit, le ciel 
t'appartient! Et le prêtre serre 
l'enfant dans ses bras et l'embras- 
se avec respect, 

Jacques a repris sa gaîté d'a- 
vant-Carême, Ses parents, tout 
heureux de ce changement, le 
comblent d'attentions et de ten- 
dresse: et le père dit souvent à 
sa femme: 

— J'ai bien fait, et je ne 


Re à irc HE 568 HE OCT tree 


| 


regret- 


Îte pas de l'avoir i 

| durement. Avec ses sorties 
|nales et ses jeûnes, il était 
[train de se faire mourir. Nous 
[n'avons que cet enfant: il faut 
jen prendre soin. Malgré ce que 
iles prêtres mettent dans la tête 


| de ces petits: qu'ils appartiennent 
à Dieu avant d'appartenir à leurs 


parents, moi je ne PAR pas | 
céder mes droits à Dieu. s'il 
existe... 


Offrande de sa vie 

Nous sommes au Lundi Saint, 
Jacques a amassé un riche tré- 
sor pour l'achat de son pécheur. 
Cependant M. Nolin est toujours 
le même. Le seul mot de religion 
l'agace, l'irrite, surtout depuis 
qu'il a lu la lettre ae son fils. 

Ce soir-là, sa femme hasarde 
de lui parler du devoir pascal: une 
ternpête de jurons éclate, Jacques | 

n'est pas présent dans le salon, 
it il a tout entendu de sa cham- 
bre. Alors, par une inspiration 
d'en Haut, l'enfant se jette à ge- 
noux, et de ses lèvres s'échappe 
cette héroïque supplication: 

“Petit Jésus, j'ai plus rien à 
vous offrir, excepté ma vie, Je 
vous la donne ce soir pour que 
papa fasse ses Pâques dimanche”. 


tin, Jacques a un pressentiment 
que Jésus a accepté sa prière, 
et il est tout heureux. Avant de 
partir pour l'école il embrasse sa 
maman comme d'habitude; mais 
il enlace ses petits bras si forte- 
ment autour de son cou: il la 
presse si fort sur son coeur, que 
Mme Nolin se sent soudain en- 
vahie d’une sombre terreur, et 
ses yeux se remplissent de lar- 
mes quand la porte se referme 
sur son petit Jacques. 
Accident fatal... 


La température douce de ces 
derniers jours a fondu la neige, 
et ce matin les chemins sont très 
glissants et dangereux pour les 
piétons. Inconscient du danger, 
Jacques presse le pas car il craint 
d'être en retard, À un tournant 
de la route il entend tout à coup 
le son du klaxon. C'est un ca- 
mion qui vient à toute vitesse. 
Jacques se précipite vers la gau- 
che car il va être frappé. Au mé- 
me instant ses deux pieds glis- 
sent sur la neige à demi-fondue 
et le maïheureux petit tombe de 
tout son long sur le milieu du 
chemin. Le véhicule ne peut ra- 
lentir à temps et les roues passent 
lourdement sur ie petit corps 
qu'elles écrasent sans pitié. Jésus 
a entendu la prière de son petit 
apôtre. 


Regrets du père inconsolable 

Une heure plus tard un père 
sanglote au chevet de son enfant 
tout mutilé, dormant de son der- 
nier sommeil: c'est M. Nolin. Il 
s'est fait le bourreau de ce petit 
être sans défense, durant tout le 
Carême: la chambre fermée à clé 
chaque ‘soir... 11 lui semble en- 
tendre encore les sanglots de l’en- 
fant derrière cette porte barri- 
cadée... Et le fouet? ... Il voit 
encore son fils se tordre sous les 
coups, et la mère obligée d'in- 
tervenir pour lui arracher sa vic- 
time. .. Il le voit à table, épiant 
un instant où il n’est pas vu peus 
s'imposer un sacrifice... Oui, 
sacrifice pour lui, le père ag 
turé. ,. IL a déchiré avec colère 
cette lettre.. 
{son enfant. 1 donnerait mainte- 
|nant toute sa fortune pour la pres- 
À res sur son coeur; pour la cou- 
|vrir de larmes et de baisers., 


| Il s'est moqué des paroles pro- | 


|phétiques de Jacques: “Si vous 


ne me laissez pas garcer ma pro- | 


| messe, peut-être que Je bon Dieu 
me prendra dans son beau ciel”. 
Et Dieu s'est montré une fois de 
plus le maître de la vie. Le mal- 


heureux père le reconnaît enfin... | 


11 reconnaît en même temps qu'il 
a été le meurtrier de son enfant, 
Et il pleure, inconsolable... 


Le jour de Pâques 

C'est le matin du beau jour de 
Pâques. Parmi les nombreux com- 
muniants de la première heure 
il en est un qui, par sa tenue pro- 
fondément recueillie, son habit 
de deuil, et les larmes brûlantes 
qu'il ne peut dissimuler, attire 
tout spécialement l'attention des 
fidèles: 
| “M. Nolin! se disent-ils tout 
[ as. La mort tragi que de son en- 
fant l'a converti”. 
| Conversion 
| Oui, Jacques a converti son pé- 
ire! ... Le Divin Maître aaccepté 
| la précieuse munnaie que l'enfant 
| a accumulée durant tout le Caré- 
|me. I1 a accepté surtout l'offran- 
| de de sa jeune vie. Et aujourd'hui 
| du haut des cieux, le petit mar- 
tyr offre au Divin Ressuscité 
|me de ce père, toute blanche, tou- 
| & 'purifiée au Saint Tribunal par 
les larmes de la contrition par- 


l'£ 
1 a- 


Cécile JACOB, 
Grade XI, 
Âte-Rose du Lac, 


sion de surprise, de bonheur qui | 


royaume des cieux leur appar- | 


En se lévant le lendemain ma- | 


l'unique lettre de | 


PAGE ONZE 


rep 
| de pâte à lAgneau 


coûtent si peu, faites avec la ‘Magic’ 


2 Ibe d'agneau en morceaux de 1”, faites 

dans graisse bouillante puis égoutter le eurpius 

de graisse. Ajoutez 4 tasses d'eau bouillante, ‘2 têtes 
céleri, 2 branches poruil, 1 feuille laurier, 1 ©. à Uné sel, 


14 
* 


KM €. à thé poivre. Couvres et laisses mijoter 2 heures. 
Ajouter 114 tasse carottes en dés, 6 petits oignons pelés. 
4 Laisswz mijoter wocore 
Yiande et lérumes. Com 


| né 


heure ou jusqu'à cuisson de 
nez 1 €. À soupe beurre fondu, 
2 c. À soupe farine et un peu de sauce chaude; incorporez 
au bouilli en brassant « cuisez jusqu'à épaisissenent. 


[5e BOULETTES DE PÂTE Mélangez et tamisez 134 
’ tasse farine à pâtisserie tamisée une fais (ou 114 tasse 

À farine de blé dur tamisée une fois), 3 e. à thé Poudre à 

| Pâte ‘Magic’, 4 ©. à thé sel. Incorporez 114 €. À soupe 
1e shortening haché fn. Faites un nid au milieu, verses-y 

|} M tasse eau froide ou lait et mélanges légèrement à 
la fourchette. Laissez tomber à petites cuillerées dans le 
bouilli très chaud. Laissez mijoter 15 min. sans découvrir 


Autour des mots 


{Spécial à ‘’La Liberté et le Patriote 


Les 


ï- 


de l'orateut 


Î % 
Frapper. “Quand iu frapperas|des barils et les presser k- 
un bon livre, tu me le passeras”, | ment) A 
(to hit) | 4. Paqueter un jury. (to | t 

Dire: “Quand tu tomberas sur | Se composer un jury 
un bon livre, tu me le passeras”. | rable 

1. Se frapper le pied contre une| 5. Une convention politique 
pierre. (to hit) | quetée. 

Donner contre une pierre, se | Une convention politique tri 
heurter, se cogner, buter contre | quée, triée, préparée, maquillée 
une pierre | faite d'avance. (Où l'on s'est as 
| 2. Frapper la marque. (to hit suré un nombre prépondérant de 
| the mark) partisans) 
| Atteindre le but, toucher le | 6. Tous paquetés autour de l'o- 
| but. ie k rateur. 
| 3. Sa tête a frappé le trottoir.| _Tous serrés, attroupés autour 
| (hit) 


| Sa tête a porté, a donné sut 7. Paqueter ses cartes. (to pack 
|le trottoir. cards). 
| 4. Etre frappé par une balle —Piper, truquer ses cartes; les 
{ (to Fe hit}. apprêter, les préparer, La s art ran- 
-Etre atteint par une balle ger, les disposer d'avi 
5. Frapper quelqu'un d'aplomb. 8. Paqueter un ce dre pa- 
| (to hit home) queter un piston : 
Porter, piquer au vif Habiller cylindre; garnir 
6. Ils ont été durement frappés | un piston ù 


par la guerre. (hard hit). 

—Ils ont beaucoup souffert de 
la guerre. 

7. Frapper en aveugle (to hit| 
| out blindly). 

Se débattre comme 
ble dans un bénitier. 

Soi-disant, “Des soi-disant au- 


9. Paqueter quelqu'un. 

—Leurrer quelqu'un, le berner, 
le tromper, en faire une poire, lui 
faire gober, encaisser une invrai- 
|semblance, 

. Un ivrogne paqueté jusqu'au 
cou. 


—Un ivrogne en ribote, dans 


un dia- 


baines”. les vignes. 

Dire: “De prétendues aubai- - Paul LEFRANC, 
nes , 

Soi-disant ne s'emploie jamais 
au pluriel, ni au féminin: c'est Nouveau record 


une locution adverbiale. De plus, 
cette locution ne peut se rappor- 
(ter à une chose, mais seulement 
à une ou à des personnes, Une 
chose ne peut pas se dire ceci 
ou cela, 

Chance. “L'Angleterre ne prend 
pas de chance”, (takes no chance), 

Dire: “L'Angleterre ne laisse 
rien au hasard, n'assume aucun 
risque, ne tente aucune chance, 
aucun hasard”. 

1. Prendre une chance sur un 
billet. (take a chance), + 

—Tenter la chance sur un biliet, 

2. Tu n'as pas de chance contre 
lui. (have no chance). 

—Tu n'es pas de taille à te me- 
surer contre lui, à lutter avec lui. 

Paqueter, ‘C'était paqueté de 
femmes”, (packed with). 

Dire: “C'était bondé, rempli, 
comblé de femmes; ça regorgeait 
de femmes”. 

1. Paqueter ses effets 
one'’s things). 

—Emballer ses effets, faire son 
baluchon; en langage militaire: 
faire son paquetaze (le paquetage 
lest l'ensemble des effets apparte- 
[nant à un soldat et groupés sur 
les planches de la chambrée ou 
| 


er 


i(to pack 


| 
dans le havresac), Aussi: plier | - à 
| bagage, ramasser ses cliques du Le capitaine Bill Odom, pilote 
ses claques. | renommé pour ses envolées seul, 
2. Paqueter des voyageurs dans | salue la foule qui s'était groupée 
un Wagon, : à l'aéroport de Teterboro, N,J. 
—Entasser, empiler, serrer des; pour l'acclamer à son arrivée 
voyageurs dans un wagon, d'Honolulu dans un envol sans 
3. Paquetés comme dans une |arrêt établissant un record de 
boîte de sardines. longue distance pour la classe 
—Serrés, pressés comme des|d’appareil qu'il pilotait, un 
harengs en caque, comme des |Beechcraft Bonanza, à moteur 
sardines en boîte, On peut dire | unique. Il battit lui-même son 
cependant, d'après Larousse: pa-| record de 2,401 milles établit en 
queter du poisson (disposer les | janvier dernier dans ce même 


poissons salés par couches dans | avion. (CPC). 


[=—— 


| Aux Canadiens Français 


| 
1 


Si vous avez l'intention de venir vous établir dans la Co- 
I} lombie-Britannique, venez voir vos compatriotes chez 
J. K. Cooper, où l'on parle votre langue, et où l’on vous 
aidera à vous placer parmi les Canadiens. Nous avons 
quatre Canadiens français dans notre organisation. 


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MENT, FATIGUE HABITUELLE, 
MANQUE D'APPÉTIT 


| 
| 
| 


PT 


Winnipeg, Man., ler avril 1949 


RADIO FRANÇAISE 


CSX, Weotrous, Sash. 330--Les artistes 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


qi nn ———— ——— — 


Retrouvé dans le grand nord | | 
. | 
| 


Exhortation apostolique ‘ 


PAGE DOUZE 


— À lo Chambre 
du Manitoba 


1245—Chansonnettes 
—L 


Li Vénérables Frères 
horreur 
Praison de Notre charge apostoli- | 
Pque, Nous ne pouvons garder le! 


(Suite de la première page) 1 opera de demain 
Heure des montagnes Metropolitain 345 -L'Heure du thé 
à une réparation spéciale la Standard Oil Company pour 1540 kles) 4 varrerrs 42%0—Faire- Part 
1 ci 1 445-Intervienw en + 4—Chansonrettes 
faciliter les recherches LuNDÉ 4 vin M marre du hockey F4 et l'intrenide 
* M. Schultz i rv” + " LE Radio- journal : Radio- tourna 
(S. S. Pie XII,°11 fév. 1949, | La Chambre écouta un rapport | à 1e Chaness trançaise RE 5 VIS Re, ue de 
de 140 pages lu par M. Schultz!} #15-Courrier de sis PORistre l'actualite 
A Nos Vénérables Frères, les| vous êtes bon, fidèle et patient,/ oeuvres? “La prière est le mur |sur les projets du département || 439-Yvan Tintrenide symphonique LS nent 
batriarches, primals, archevé-|et vous gouvernez tout avec mi-|de notre foi, notre arme d'atta- |de la Santé et du Bien-Etre pu-|} 445-Un Homme PE ER a” she 
ques, évêques et autres Ordinai-| séricorde” 11 n'est pas loin de! que et de défense contre l'enne- | slie pour l'année 1949-50, Le Ma- et son Péché chez nous 6 13— Metrupole 
ren en paix et en communion] chacun de nous. “En lui, en ef- | mi qui de toutes parts nous guet- | | nitoba, comme nous l'indique le gr ue TS 120—A communiquer | 6%-Rolande 
avec le Siège apostolique. | fet, nous avonsda vie, le mouve-|te.” Mais il n'est point d'acte | rapport, va se lancer dans un pro-|| 41 rm DTœrte Robert L'Merbier 
La lutte des bons et des mau-| ment et l'être” 11 est piein de! d'hommage et de culte qui ne le |gramme audacieux pour amélio- « #-—-Musique de danse] 545—A communiquer 
vais dont la conduite et les ac-| sagesse et de miséricorde, soit | cède au Sacrifice eucharistique, rer la santé physique et menta- 19-Le Ciel par iv Adanu EL que pet 
tions, toujours entremélées, cons-| qu'il encourage en consolant,|lequel perpétue de façon non le de ses habitants. Le program-|| 445-Un Homme DRE 7 unten | symphonique 
tituent l'histoire du genre hu-|soit qu'il corrige en châtiant.! sanglante l'immolation sanglan- me de la santé mentale est plus et son Péché Stan notes de crento 
main, rarement et peut-être ja-| Mais chaque fois qu'il nous pu-|te du Christ sur le gibet de la particulièrement audacieux. A pr Ju # ! . om Ru 
mais, n'est devenue plus violen-! nit, nous souffrons justement, | croix et en répand à flots sur les [titre d'exemples, voici quelques]! 459-Chanson trencaise JDA d'opérettes | 915—Conférence 
te qu'à notre époque car “nous recevrons le prix de! hommes les fruits du salut. Le |chiffres: une nouvelle annexe|| 415-Chronique 7 ie + mn 0e. BR 
Si, de cette citadelle du Vati-|nos actes”, et la douleur elle-! Père céleste et éternel reçoit pouvant recevoir 210 lits sera édi- dates CL osds 12 15—Radio-journai iu vo Adagio xd 
can, Nous contemplons le monde! même, par un dessein de la di-| hommage, est rendu propice, est liée à l'école pour les atteints del] 4%5-Un Homme RER opte 10.30—Orchestre 
1 ri ; ! isé ecuo eniaie À ï . , 
entier, Nous avons, certes, des! vine Providence, devient école + ad par le sang précieux de Sie - ge er Lletlal de ie FAR Ne À 100-Concert populaire | MERCREDI 6 AVRIL 
motifs de Nous sentir comblé! de vertu et moisson abondante gneas innocent, dont la voix a ; Un autre es " EU : 200—Pot-pourri PER" 
d'admiration et de joie au spec-| de bonheur éternel, Pour celui! est plus puissante que celle de ladies mentales à Brandon pou-|| 416-pade-journal ee ge DDR 1118Rue Principais 
tacle des phalanges des bons res-| qui a Dieu comme héritage et! l'innocent Abel et de tous les , te Fée 300 112 lits et encore un éi18 ER des toits DR LS re 
plendissant de vertus qui, sur-| bien personnel, la prospérité et| justes, puisqu'il possède une di- ) ? - De le + 7 48 autre e 0 lits à Selkirk. 5 ms 0 430—L'Heure 1115—Radio-tuuren) 
tout le mérite d +! l'sdversité sont peu de chose, et| gnité et une valeur infinies. Ce gs vanne an np # ra ù É Pour ce qui est de la santé phy- 445—Un Eomme ARR 1225—Irtermède 
ou: par le mérile Gu Courage € L , Un missionnaire Oblat de Marie Immaculée, le R. P, J. Buliard, |sique, le. département accentue | et son Péché Le 2 2 one 1230—Tante Lucie 


la gloire du martyre, évoquent | 
les premiers temps du christia- | 
nisine: mais, d'autre part, Nous! 
sommes accablé de tristesse et 
d'angoisse en voyant que la mé-| 
thanceté des hommes pervers a| 
atteint un degré d'impiété in-|! 


| 


«croyable et absolument inconnu! Qui ne redouterait avec horreur | 


Cette honte, | 
Nous avons! 
mais, en 


n d'autres temps 


d'en parler 


silence 
La haine de Dieu | 
La négligence et le mépris or- 
gueilleux des choses divines, qui 
furent les premiers crimes de 
l'homme, rebelle au commande- | 
ment céleste, et sont la source! 
très trouble de toutes les fautes, | 
à l'instar d'une maladie conta- 
tieuse, se glissent aujourd’hui et 
étendent leurs ravages sur pres- 
que toute la terre: mais spéciale- 
ment dans quelques régions où! 
est ourdi un coraplot ‘contre le| 
Seigneur et contre son Christ” 
(Ps. II, 2), ils engendrent une 
infinité de maux, car Dieu sap- 
primé, ils dépouillent l'homme 
de sa dignité spirituelle et en 
font le vil esclave de la matière 
et étouffent même jusqu'à la ra- 
cine tout ce qui est vertu, amour, 
espérance, beauté de vie inté- 
rieure: c'est de l'athéisme, ou pis 
encore, de la haine de Dieu que 
Nous parlons 
Avec une extrême impudence, 
les haïsseurs du nom de u 
s'emparent de toutes les ressour- 
ces et de tous les moyens: livres, 
tracts, journaux, ondes radio- 
phoniques, Comités, réunions pu- 
bliques, conversations privées, 
sciences et arts, tout leur sert à 
propager le mépris des choses 
sacrées, “Il monta du puits une 
fumée comme d'une grande four- 
naise, et le soleil ét l'air furent | 
obscureis par la fumée du puits." 
Nous estimons, en effet, Vénéra- 
bles Frères, que cela ne se pro- 
duit pas sans les machinations de 
l'ennemi infernal dont le propre 
est de haïr Dieu et de nuire aux 
hommes. 
La défense du nom de Dieu 
Qu'il n'y ait donc pour vous, 
pouf les prêtres et pour les fi- 
dèles confiés à vos soins, rien de 
lus urgent que de susciter de 
f'émulation pour défendre le 
nom de Dieu que les puissances 
célestes vénèrent en tremblant. 
Arborant l'étendard de saint Mi- 
chel archange et répétant le cri: 
“Qui est comme Dieu?"', opposez 
aux insulteurs de la Majesté su- 
prême la volonté la plus ferme | 
de proclamer, d'aimer et de pré- 
cher le nom de Dieu. | 
Ceux qui injurient ce nom en! 
le couvrant d'un tel mépris, non 
seulement se rendent coupables| 
d'un crime terrible, “car c'est | 
surtout la haine de Dieu qui! 
constitue je péché contre le! 
Saint-Esprit” (S. Th. Sum. 
Théol. Ila, Ilae, q. xxxiv, a. 2 ad 
1) et qui les expose à subir les 
peines les plus graves, mais 5 


core ils montrent très cläaire- 
ment qu'ils sont des âmes tout à 
fait ingrates. Qu'y a-t-il, en ef- 
fet, de plus nécessaire et de plus 
salutaire que d’adorer et d’hono- 
rer Dieu? Notre organisme, âme 
et corps, les dons de notre esprit 
et nos forces nous viennent de 
lui; la lumière du soleil, l'air, 
les fruits de la terre, la nourri- 
ture, les douceurs de la vie et, ce 
qui est plus important, la grâce 
céleste, les moyens de sanctifi- 
cation, la vérité, le salut nous 
viennent de lui; tous les biens 


tant qu'Il n'est pas perdu, il faut 
estimer que rien n'est perdu 
Sans Dieu, pas de stabilité 
Il y à encore ce fait que de 
l'amour pour Dieu naît le salut 
des hommes, tandis que l'aver-| 
sion pour lui attire le malheur. | 


| 


| 


les luttes, les Giscordes civiles, | 
les guerres, qui désormais, étant | 


donnée la violence des armes 
nouvelles, seront extrémement | 
meurtrières? Dans l'espoir qu'el-| 


les soient écartées, Nous saluons | 
et louons les ertreprises qui ten-| 


|à unir les pays par des liens de | 


plus étroits 
ientative, facile- 
ment ruineuse, est fondée sur le! 
sable mouvant, si le sens des 
liens fraternels qui unissent tous| 
les hommes ne règne sur toute! 
la terre et, rendant sacrée et 
constante la foi donnée et reçue, 
ne soutient les traités et ne for- 
tifie les sociétés. Or, l'expérien- 
ce prouve d’une manière certaine | 
que les hommes ne se sentent | 
pas frères, à moins de se croire! 
tous nés d'un même Père. Oté le| 
respect envers Dieu, Législateur 
suprême et Juge, le bien et le mal 
sont des mots vides de sens; la 
loi morale est anéantie; puisqu'il 
n'y a rien à craindre, la méchan- 
ceté avide ose et accomplit su 


fédération toujours 
Mais cette 


insolente; les hommes dont l'u- 
nique et misérable divertisse- 
ment est de jouir des plaisirs 
et d'exercer leur fureur se pré- 
cipitent comme des bêtes dans les 
tueries mutuelles. Il nous est 
bon, en vérité, de servir Dieu. 
Efforçons-nous donc avec le plus 
grand soin d'honorer Dieu pré- 
sent et aimant dans le palais 
d'une conscience pure, puisque 
la voie qui conduit à une vertu 
plus grande et plus belle nous 
fait passer des réalités extérieu- 
rés aux réalités intérieures, pour 
nous élever .de jà, sans dévier, 
jusqu'au monde surnäturel, 


Dieu attend le retour | 
des fils prodigues 

Que sa très douce présence 
remplisse notre mémoire, illumi- 
ne notre intelligence, réjouisse 
notre esprit, fortifie notre volon- 
té en vue d'une action, pure, zé- 
lég, pieuse: “La justice parfaite 
Oonsiste, en effet, à te connaître 
(toi, Dieu)” Tous ceux qui er- 
rent en dehors des voies de la 
justice doivent être, par nos priè- 
res, nos paroles, nos oeuvres, et 
surtout par une vie dans laquelle 
recommence à briller l'image de 
la bonté du Père, incités à ex- | 
pier et effacer leurs fautes, Que| 
les pécheurs ramènent leur pen- 
sée vers le Père très doux ‘‘qui 
rappelle le fils prodigue et le re- 
çoit volontiers pénitent, après 
qu'il a souffert de la misère, qui 
immole le veau gras et célèbre 
sa joie par un festin. Et pour- 
quoi pas? Il avait, en effet, re- 
trouvé le fils qu'il avait perdu, 
il éprouvait plus de tendresse 
pour celui qu'il avait gagné. 
Quel père devons-nous recon- 
n'est aussi père, nul n'est aussi 
bon”. Celui qui possède la foi et 
s'enrichit par les oeuvres d'une 
vie sainte doit, autant qu'il est 
vossible, faire partager ces biens 

aux autres, 

Une arme puissante: 
la messe 

Pour stimuler avec plus de vi- 
gueur ce zèle religieux et pré- 
parer contre l'irnpiété criminelle! 
des blasphémateurs, qui sougle 
notre époque, un mur et un re- 
mède, nous avons un secours] 
tout-puissant. Que ne peuvent 
les prières? Que ne peut, au nom 


| me exécrable, et, après avoir de- 


que nous possédons sont un don 
de lui du Christ, la prière de l’'innocent 

“Qu'il est bon et suave Sei-|ou du pénitent quand elle s'enra- 
gneur, votre Esprit qui remplit! cine dans la confiance et s'ac- 
tout.” “Mais vous, 6 notre Dieu, | compagne du cortège des bonnes 


Prise de possession israéelite 
ETS % Z 


L 


| 


3 


Le drapeau d'Israël est hissé au mât du SS Haifa, autrefois | 
le fréteur Nanaimo County de 10,800 tonnes, au cours d'une céré- | 
monie se déroulant à Potts Cove Pier, New-York, récemment, La | 
photo représente l’un des officiers du navire hissant le drapeau 
tandis que l'emblème canadien qui le surmontait auparavant est 
remis au capitaine Terrence Bond (deuxième à gauche) par Max- 
well T. Siuart, (deuxième à droite), commissaire du commerce | 
canadien. À gauche apparaît M. Jacob K, Javits, de la chambre | 
des réprésentants, maitre de cérémonies, Î 


| sang qu'il a pris de nous, le Fils 


de Dieu lui-même l'offre pour 
nous, auteur de notre paix et de 
notre réconciliation, bienfaiteur 
inépuisable de qui procède tout | 
don céleste. “Quand par nos! 
fautes nous provoquons — | 
vengéance du Juge — Alors ue] 
parole nous couvre —— Celle du 
Sang présent. —— Et les maux 
menaçants — Se retirent en fou- | 
le" Ce même Sacrifice “vérita- | 
blement propitiatoire” est offert | 
de façon efficace “pour les pé-| 
chés, pour les peines, les satis-| 
factions et autres nécessités.” 
Si donc l'athéisme et la haine 
de Dieu constituent une faute 
monstrueuse qui souille notre] 
siècle et lui fait justement crain- 
dre d'épouvantables châtiments, 
le Sang du Christ, contenu dans 
le calice de la Nouvelle Alliance, 
est un bain purifiant grâce au- 
quel nous pouvons effacer ce cri- 


mandé le pardon des coupables, 
en faire disparaître les consé- 
quences, et préparer à l'Eglise 
un triomphe magriifique. 
Messe spéciale 

le dimanche de la Passion 

Tandis que Nous méditions ces 
pensées, il Nous a semblé oppor- 
tun que le dimanche de la Pas- 
sion de cette année, vous et tous 
les prêtres fussiez autorisés, et 
vous-mêmes exhortés à célébrer 
une seconde messe, qui sera la 
messe votive pour ia rémission 
des péchés: cette messe sera dite 
à Nos intentions, à moins qu'elle 
ne doive s'offrir à l'intention de 
l'évêque ou pour tout le peuple. 
Ceux qui, pour quelque motif, 
n'useront pas de ce privilège, cé- 
lébreront la messe de ce même 
dimanche et recommanderont du 
moins à Dieu durant le Sacrifice| 
eucharistique Nos voeux plus| 
haut mentionnés. Que les en 


RL 


qui, en raison des liens unissant 
entre eux les membres du Corps 
mystique du Christ, doivent tou- 
jours prendre part aux tristesses 
et aux joies de l'Eglise, accou- 
rent à votre voix le plus nom- 
breux possible autour des autels, 
et qu'appréciant comme il con- 
vient l'importance et la gravité 
du motif qui les réunit, ils of- 
frent à Dieu, avec plus d’ardeur, 
leurs supplications et leurs priè- 
res, et reçoivent en rangs serrés 
l'aliment céleste, 

Nous ne doutons pas que vous 
ferez tous avec la plus grande 
piété ce que Nous demandons, et 
que vous offrirez aussi à Dieu, 
des supplications et des vrières, | 
afin que, les fautes une fois écar- 
tées, le souffle de la charité cé- 
leste vienne renouveler toutes 
choses dans le Christ pour com- 
bler heureusement le commun 
désir de paix. Enfin, avec la fer- 
me confiance qu'on satisfera vo- 
lontiers à No: désirs, Nous ac- 
cordons à vous et aux chers prêé- 
tres et fidèles confiés à votre vi- 
£gilance, qui, suivant l'obligation 
que nous leur avons rappelée, 
manifesteront à leurs frères leur 
amour, la Bénédiction apostoli- 
que, gage du secours céleste. 

Donné à Rome, près Saint- 
Pierre, le 11 février 1949, dixiè- 
me année de Notre Pontificat. 


SACREE CONGREGATION 
DES RITES - 
URBIS ET ORBIS 


Décret relatif aux deux messes 
à célébrer cette année, 

le dimanche de la Passion 

Tout récemment, Notre Très 
Saint-Père le Pape Pie XII, en 
vue d'extirper le crime exécra- 
ble d'athéisme, d'opposer un 
rempart et un remède à la funes- 
te impiété, et en expiation des 
péchés et dé l'impiété de notre 
époque, ayant permis à tous les 
prêtres par son ‘“‘Éxhortation a- 
postolique’”, en date du 11 fé- 
vrier de cette année, de célébrer, 
le dimanche de la Passion, une 
seconde messe votive Pro remis- 
sione peccatorum, la Sacrée Con- 
grégation des Rites, sur l’ordre 
de Notre Très Saint-Père lui- 
même, publie les prescriptions 
suivantes: 

Tous les prêtres qui vou- 
draient célébrer ces deux messes 
doivent d'abord célébrer celle de 
la Passion telle qu'elle se trouve 
dans le missel romain, avec cu 
son pour le pape, à l'occasion du 
cinquantenaire de son ordination 
sacerdotale; en second lieu, la 
messe votive Pro remissione pec- 
catorum, qui fait partie des mes- 
ses votives du missel romain, sans 
aucune mémoire, même du di- 
manche, avec Credo et Préface 
de la Passion, en observant par 
ailleurs les rubriques qui concer- 
nent la purification du calice. 

Quant à celui qui re célébrera | 
qu'une rmnesse seulement, il de- 
vra dire la messe du dimanche 
de la Passion, en ajoutant à l'o- 
raison du jour la commémorai- 
son de la messe votive Pro re- 
missione peccatorum, sous une 
seule conclusion, et l'oraison 


| pour le Pape, avec l'Evangile de 


saint Jean pour finir 
En observant pour le reste les | 
rubriques d'usage, ainsi que les} 
rites particuliers propres aux| 
Ordinations. Nonobstant toutes! 
choses contraires. 
Le 12 février 1949 
Clément card. Micara, 
préfet de la S. C. des Rites, 
évêque de Velletri. 
Alphonse Carinei, secrétaire, 


dont on n'avait pas entendu parler depuis le mois de septembre der- ses campagnes contre les trois 


nier, a enfin été retrouvé 
gieux avait les pieds et 


"4 

Saone. 

_ Transcona 
Déces 


M. EUGENE-A. FONTAINE 


M. Eugène-Albert Fontaine, de 
521, avenue Victoria, Transcona 
est, est décédé subitement à sa 
résidence le vendredi 25 mars. Il 
était âgé de 40 ans. 

M. Fontaine naquit à Pembina, 
D.-N., et vint demeurer à Trans- 
cona en 1914. Il avait servi outre- 
mer dans l'Armée canadienne et 
était membre de la Légion cans- 
dienne. Depuis, il était employé 
par le C.N.R. aux usines de Trans. 
cona. 


Outre son père, le défunt laisse | 


dans le deuil un frère, Théodore, 
de Transcona: 4 soeurs, Mme A. 
T. Anderson, de Dugaïd, Mme W. 
Yuskin, de Transcona, Mme 

Surup, de Winnipeg, et Mme Al- 
bert Watson, de Scotch Bay, Man. 

M. l'abbé J. Bellavance officia 
au service funèbre aui eut lieu 
le mardi 29 mars, à 10 h., en l'é- 
glise de l'Assomption de Trans- 
cona. 

Les porteurs étaient MM. A. 
Fontaine, R. Fontaine, E. Lamou- 
reux, G. Lamoureux, V. Surup et 
G. Marcotte. EX 

La sépulture se fit au cimetière 
paroissial. 


St-Jean-Baptiste 


Remerciements 

Nous tenons à remercier par la 
voie du journal M. Ernie Mar- 
chand, représentant de la compa- 
gnie d'assurance Monarch Life, 
qui a bien voulu offrir un prix 
spécial au grand concours d’ama- 
teurs tenu dans notre salle pa- 
roissiale le dimanche 13 mars der: 
nier. 

Remerciements spéciaux aussi à 
M. Emile Chamartin et à son as- 
socié, M. Johnny Check, de Win- 
nipeg, qui surent si bien nous ré- 
créer par de belles chansons des 
plaines, autrement dites chansons 
de cowboy, mais en français, s’il 
vous plaît! et par leur musique 
entraîinante et toujours très goù- 
tée. Il nous fait aussi plaisir de 
profiter de l’occasion pour les fé- 
liciter de la participation active 
qu'ils prennent, les samedis, au 
programme du Ranch 1250, à 
CKSB. Nous espérons les enten- 


dre encore souvent au cours de! 


cette émission journalière de no- 
tre poste, qui, nous l'espérons, 
continuera à être transmise sur 
les ondes de CKSB. Donc, merci 
à MM. Emile Chamartin et John- 
ny Check. 

H nous fait aussi plaisir de nous 
faire l'interprète de tous en adres- 
sant nos sincères remerciements 
aux membres du club Belge de 
St-Boniface qui ont bien voulu 
nous prêter leur concours dans 
un programme de musique et de 
chant à la partie de cartes du 
dimanche 20 courant. Nous espé- 
rons les revoir encore avant long- 
temps à St-Jean-Baptiste. 

Notre reconnaissance va aussi 
à M. Joseph St-Amant, notre be- 
deau, qui remporta un magnifi- 
que succès avec sa soirée orga- 
nisée au profit de l'entretien du 
cimetière. 

Merci également à “Titi” Lan- 
dry, notre dévoué collaborateur 
à toutes les organisations parois- 
siales et charitables, qui sait si 
bien ajouter aux représentations 
diverses des programmes de nos 
soirées par des jeux de lumière 
éblouissants. 

Et pour terminer, nous adres- 
sons nos sinceres rernerciements 
à tous les organisateurs et orga- 
nisatrices de nos diverses soirées. 
Tous ont fait preuve de dévoue- 
ment inlassable et d'esprit parois- 
sial remarquable. 11 ne reste plus 
qu'une soirée pour compléter la 
série, Elle aura lieu dimanche 
prochain, soit le 3 avril, et est 
organisée par les hommes de la 
paroisse. Rendez-vous en foule, 
on vous réserve une surprise! 

LL . LA 

Et parlant de surprises, on dit 
que la chorale, sous la direction 
de M. Edmond St-Amant, maître 
de chapelle, et de Mme Noël Lé- 
tourneau, organiste, est à prépa- 
rer une messe en parties pour le 
jour de Pâques. 

LI 

Le mardi 22 mars, un autobus 
spécial se rendit à St-Jean-Bap- 
tiste dans le but de conduire à 


St-Boniface tous les gens inté-| 


ressés qui désiraient se rendre à 
l'assemblée annuelle de CKSB 
Tous sont revenus enchantés de 
leur voyage et se proposent d'y 
retourner l'an prochain, Merci 
aux organisateurs de cet intéres- 
sant voyage, MM. E. St-Amant 
et O. Desaulniers. 
L_ 2 a LL 

MM. et Mmes llidège et Louis 
Sabourin 
Jean-Baptiste d'un voyage de 

» 


a 


| mois et demi aux Etats-Unis où 


ils visitèrent leurs parents et amis | 


| de Los Angeles, Bakersfield, San 

Francisco, Kathlina, Portland et 
Seattle. Ils revinrent par la Co- 
{lombie Britannique visitant au 
passage Victoria et Maillardville 
où ils saluèrent M. et Mme Arthur 
Fontaine, autrefois de Ste-Elisa- 
beth. MM. et Mmes Sabourin sont 
enchantés de leur voyage et dési- 
rent remercier leurs parents et 
amis des états du sud pour l'ac- 
cueil cordial dont ils furent l'objet 
| de leur part et pour l'hospitalité 
| généreuse dont ils jouirent du- 
{rant leur séjour là-bas. 


Dunrea 


Baptême 


Le 23 mars, à l'hôpital de St- 

Boniface: Joseph-Hubert-Gérald, 
premier enfant d'Athanase La- 
| voie et de Thérèse Légaré. Par- 
(rain et marraine, Gérard et Thé- 
Eve Lavoie, oncle et tante de l’en- 
| fant. 


Partie de cartes 


La partie de cartes organisée 
par les Enfants de Marie a eu 
lieu le dimanche 27 mars, malgré 
une épaisse chute de neige qui 
empêcha beaucoup de gens de se 
rendre au rendez-vous annoncé. 


Tout de même, ce fut une soi-|; 


rée très amusante agrémentée de 
chant et de musique par la ‘‘fan- 
fare” de Dunrea: Rita et son ac- 
cordéon, Alice et sa mandoline, 
Clément, Norbert, Alphonse et 
leurs guitares, Léon et Léonard 
et leurs violons, Armand et ses 


quelques solos de violon accom- 
gné au, piano par sa soeur, Au- 


"Il y eut aussi des chañsonnet- 
tes par Milles Lorraine Boulet, 
Yvonne Gélinas, Liliane Paradis, 
Alice Fortier, Rita Bisson et Lé- 
on Boulet, accompagnés tour à 
tour au piano par M. Germain 
Fortier gt les différents guita- 
ristes. 

Les $3.00 nfferts comme pre- 
miers prix pour dames et mes- 
sieurs furent gagnés par Mme 
Delaronde et M. Germain For- 
tier. Deuxième prix, Mme Wil- 


frid Fortier et M. le Dr R. Roy.| 


Pendant toute la soirée, on se 
disputa de nombreux et jolis ar. 
ticles, soit au ‘punch board’, 
| soit au bingo, où M. Lionel Aquin 
[et Napoléon Boulét agissaient 
comme maîtres de cérémonie. 

11 y eut ensuite un succulent 
goûter apporté par les jeunes fil- 
les et les gâteaux qui restèrent 
| furent vendus à l'enchère. 
| Remerciements spéciaux à 
| Milles J. Lussier, Rose Lavoie et 
{Marie Dedieu, qui travaillaient 

depuis quelque temps déjà pour 
faire de cette soirée un succès 
et qui se dépensèrent sans comp- 
ter au cours de la soirée. Les ré- 
sultats furent des plus satisfai- 
sants, vu l'état des chemins. 

Cà et là 

Mme Lucien Légaré est allée 
en ville pour quelques jours. 

M. Wilfrid Fortier est de re- 
tour de l'hôpital, les médecins 
ayant jugé qu'il n'avait pas be- 
: soin d'opération. 
| Nous apprenons avec plaisir 
que M. et Mme Lionel Aquin 
| (Annette Boulet) sont les heu- 
|reux parents d'un petit garçon, 
né le dimanche 27 mars, à l'hô- 
| pital de Killarney. 


V irden 


Déces 


C'est avec regret que nous a- 
|vons appris la mort de M. Henri 
| LeBrun, dévédé le mercredi 16 
| mars, à i’hôpital Deer Lodge de 
| Winnipeg, à l'âge de 70 ans. 

| M. LeBrun habitait Virden de- 
| puis nombre d'années et était vé- 
|téran de la première guerre, Il 
était membre de la Légion Ca- 
nadienne B.E.S.L, 


Le service funèbre eut lieu en 


di 26 mars. M. l'abbé D.-J, Des- 
jardins officiait, 

Les membres de La Légion é- 
| taient présents. Les porteurs é- 


Aren, J. H. McEwen, B. Snape, 
1 À. Stewart et J, Braybrook. 

M. J.-H. Doucette, de retour 
de la Colombie Britannique et 
|de la Californie. rendait visite 
dernièrement à M. et Mme J.-L.- 
| D. Doucette, de Virden. Etaient 
aussi de passage chez ces der- 
niers: Mmes Alfred Robert, de 
Laurier, Achille Favreau et sa 
petite fille, Anita, de Kenora, 
| Ont., M. Albert Doucette, de Le 
| Pas, et Mlle Agnès Doucette, de 
| Brandon. 

Mille Sarah Marion, de Bran- 
don, rendait visite, à la fin de 


sont de retour à St-|semaine dernière, à ses parents, | 


[M. et Mme Nap. Marion, 


cuillères. M. Lionel Aquin joua|} 


l'église du Sacré-Coeur le same- | 


taient MM. A..-F. Remnant, R. v.| 


l’aviateur Gunnar Ingebrigtson. Le reli- | plus grands fléaux de l'humanité: 
mains gelés. On croit cependant qu'on | le cancer, l'arthrite et la tuber- 
| pourra lui sauver ses membres. On je voit ici devant sa mission à | culose. 11 annonça également un 


MANITOBA 


| gigantesque programme vers la 


| construction d'hôpitaux. Un grand 
nombre qu'on compte finir en 
1950 sont déjà en voie de cons- 
truction. La ville va augmenter 
ses hôpitaux de 490 lits et la cam- 
pagne de 410 
Entente avec le Fédéral 

Le premier ministre parla pen- 
| dant une heure pour répondre 
|aux critiques formulées contre 
| l'accord fiscal établi entre le gou- 
| vernement fédéral et la province. 
L'argument de l'opponition con- 
| sistait à monter en épingles la dis- 
parité entre les $67,000,000 pour 
l'année 1948, taxes prélevées par 
le Dominion, et la minuscule ris- 
tourne de $13.4 millions en sub- 
sides pour la province. “Mais que 
devrait dire l'Ontario, fit remar- 
quer le premier ministre, qui ne 
signa pas d'accord avec le Fédé- 
ral et ne reçut aucun paiement 
du Dominion? Ceci n'empêcha 
pas le Dominion de prélever 
| S562 millions dans la province”. 
| L'argument contre l'accord finan- 
cier était nul et non avenu, parce 
{qu'il n'avait aucun rapport avec 
Ile système de taxes du Fédéral. 


! 
| 
| 


Le Manitoba prévoit 
un revenu de $36,514,105 


Les revenus pour 1949-50 se- 
ront de $36,514,105, nous déclara 
l'honorable J. C. Dryden, le lundi 
29 mars, soit les plus élevés dans 
l'histoire de la province. Il pré- 
| voit un surplus sur les dépenses 
de $50,832. Par contre, la dette 
publique a «augmenté de $8,429.- 
181 sur le $100,830,444 et le mi- 
nistre avertit la Chambre que la 
province ne pourra pas continuer 
réduire sa dette sur le barème 
d'après-guerre. 

Et voilà mon pensum fini"pour 
cette fois. érons qu'avec les 
beaux jours du printemps la Lé- 
gislature fasse encore quelques 
belles cabrioles législatives pour 
le plus grand intérêt des Manito- 
ains. : 


Tribune Libre 


Les pensions de vieillesse 


En regard des débats survenus 
à la présente session de notre lé- 
gislature, il est bon de s'y arrêter 
assez sérieusement afin de nous 
pénétrer avec justese sur l’atti- 
tude prise par certains de nos lé- 
gisiateurs. Ainsi, pour être bref, 
je ne citerai que les principaux 
opposants au bloc de la coalition, 
tels que Stubbs, Préfontaine, 
Churchill, etc. Ils ont visiblement 
lébranlé la structure gouverne- 
mentale, ce qui, je le crois, est le 
commencemient de la fin de son 
existence; et je ne connais pas un 
lélecteur qui versera une larme, 

De son côté, le gouvernement 
s'est évertué à trouver remède à 
ses faiblesses, en çonstruisant de 
| nouvelles routes, barrage pour 
| énergie électrique et augmenta- 
tion de la pension de vieillesse 
etc. Tout ceci mérite considéra- 
tion. Mais c'est sur ce dernier su- 
jet, “pension de vieillesse” que je 
voudrais représenter à son mé- 
rite. . 
| 1] y a évidemment du bon dans 
cette mesure, mais il y a aussi un 
côté vicieux. Le Fédéral paye 75 
pour-cent de la pension sur une 
base de $3000 par mois, et le 
Provincial, 25 pour-cent, Mais si 


un pensionné (disons campa- 
| gnard) possède une propriété 
quelconque, soit une modeste 


|maison, dès qu'ilérecoit sa pen- 
| sion, notre gouvernement prend, 
automatiquement, une hypothè- 
| que sur cette même propriété et 
len disposera en temps voulu, ce 
| qui, en réalité, n'est pas une pen- 
| sion mais un prêt sur hypothèque 
ou, en d'autres mots, donner 
quelque chose d'une main pour 
| le reprendre de l’autre. 

! N'est-ce pas là une loi factice 
| qui devrait être redressée au plus 


0 ms 


om 


5.40-Chronique 


sur sportive 
VENDREDI $£ AVRIL 5.45-Leos plus beaux 
400—Radic-journal disques 
410—Chansons 630- Théâtre dans 

Françaises un fauteuil 
4.15—L'heure 100—Ici, l'on chante 


et son Péché 
500—Yvan l'Intrepide 
SAMEDI 9 AVRIL 
9.30— Bulletins 


730—Récital 
8.00—Nos futures étoiles 
8.30—Musique que 

nous aimons 
9.00—Radio-journal 
9%.15-Chronique de 


d'information France 
9.33—Aventures 9.30—Marco Polo 
scientifiques 9.45—Récital. 
+ 2 tceno de à 
30—Musique de danse 
CBFY, Vercheres, PQ. 1100—Fin des émissions 
Heure Solaire 


LUNDI 4 AVRIL 


(Ondes courtes) 


VENDREDI ler AVRIL 
11: eunesse dorée 
1115—Rue Prineivale 
1130—Le réveil rural 
uelles nouvelies 
1215—Radio-journa)l 
12.25—Intermède 
12.30-Tante Lucie 
12.45—A l'enseigne des 


12. 


firs 


106—Grande Soerir 
1.15—Maman Jeanne 
150—Lettre à une 


11.00—Jeunesse durée 
1115—Rue Principale 
11.30—Le réveil rural 
ENT AR pe nouvelles 
12.15—Radio-journal 
12.25—Intermède 
1230—Tante Lucie 
1245—A l'enseigne des 
fins gourmets 
Le sex D e Éd 
urmets . aman Jeanne 
go 130—Lettre 4 une 
Canadienne 
145—Chansonnettes 


Canadienne 200—Chefs-d'oeuvre 
145-Chansonnettes 3.00—Notre pensée 
4uv—Chefs-d'oeuvre aux malades 
3.00—Notre nsée 3.30—Récital 

aux malades 3.45—L'Heure du thé 


345—L'Heure du thé 
4.30—Faire-part 
45—Chansonnettes 
00--Yvan l'Intrépide 
5.15—Radio-journal 
25—Sport 

530—La Revue de 


430—Faire-Part 

445—Chansonnettes 

5.00—Yvan l'Intrépide 

5.15—Radio-journai 

° 5.25—Sport 

530—La Revue de 
l'actualité 

545—En dinant 


6.00—Un ET 0 et 
: lité son 
su 8.15— Métropole 
6.00—Un Homme et 6.30—Rolande 
son Péché Désormeaux et 
6.15— Métropole Robert L'Herbier 
6.30—Rolande 645-—Les Peintres 
Désvrmeaux et de la chanson 
Robert L'Herhier 700—La Petite revue 
645—Les Peintres de Québec 
de la chanson 7 ui suis-je? 
7.00--Connaissez-vous 8.00—Tambour battant 
la musique? 8.30—Mélodies gubliées 
7.30—Mosaïque 9.00—Radio-joufna} 
canadienne 915—La politique 
“0-Léhenique | 0-20-mnees de r 
symphoniqu 4 es rance 
Toro (à 10. UY— Adagio 
9.00—Radio-journal 10.30—Appointment 


marche 
1000 Adagio 3 
10.30--Musique de danse 


with music 
MARDI 5 AVRIL 


11.00—Jeunesse dorée 
1115—Rue Principale 


11.00—Fin des émissions Le Le ssvel Dual 
u uelles nouvelles 
SAMEDI ? AVRIL 12.18 Radio Journal 
11.00—L'Heure 1225—Intermède 
dominicale 12.30—Tante Lucie 
11.15—Musique i245—Le quart d'heure 
pr de détente 
11.20—Le réveil rural 100—Grande Soeur 


12.00—-Les 


Eveready 
1215—Radio-journai 
12.25—Intermède 
1230— Notre Français 


sur 


Alouettes L15—Maman Jeanne 
130—Courrier de 
Radio-parents 
2w—Chefs-d'oeuvre 
3.00—Notre pensée 


le vit aux malades 


1245—A l'enseigne des 
fins gourmets 
100—Grande Soeur 
115—Maman Jeanne 
130—Lettre à une 
Canadienne 
145—Les amis de l'an 
240-Chefsd'oeuvre 
de la Musique 
300—-Notre pensée 
aux malades 
3.30— Récital 
3.435-L'Heure du thé 
430—Faire-Part 
4.45—Chansonnettes 
500 Yvan l'Intrépide 
5.15—Radio-journal 
5.25-Chronique 
sportive 
530—La Revue de 
l'actualité 
545—En dinant 
600—-Un Homme et 
son Pêèché 
6.15— Métropole 
6.30—Rolande 
Désormeaux et 
Robert L'Herbier 
645-—Les Peintres 
de la chanson 
100--Ceux qu'on aime 
730—A communiquer 
#.0u—Radio-Carabin. 
9.00—Radio-journal 
9.15—Mme inso- 
Chapuis 
9.30—-Kathleen Long, 
pianiste 
10.00— Adagio 
10 30—Mustque 


JEUDI 7 AVRIL 


1100—Jeunesse durée 
11.15—Rue Principaie 
1130—Le réveil) rural 
12. uelles nouvelles 
12.15—Radio-journal 
12.25—Intermède 
1230—Tante Lucie 
12.40—Quart d'heure 
de détente 
100-Grande Soeur 
115—-Maman Jeanne 
130—Lettre à une 
Canadienne 
145--Le Moulin de 
la chanson 
200-Chefs-d'oeuvre 
300—Notre pensée 


4.45—Chansonnettes 
5.00—Yvan l'Imrépide 
5.15—Radio-journal 
5.25—Sport 
530—La Revue de 
… t'actualité 
545%En dinant 
600—Un Homme et 
son Péché 
6.15—Métropole 
6.30—Rolande 
Désormeaux et 
Robert L'Herbier 
6.45—A ,communiquer 
700-—Les plus 
beaux disques 
1.30—Serénade 
8 00—Théätre-Ford 
800—Radio-journal 
9.15—Les affaires de 


l'Etat 
930—Airs d'opérettes 
9.45—Félix Leclerc 
10,00— Adagio 
10.30—Orchestre 


Une suggestion 


Faire de la propagande en fa- 
veur d'une bonne cause, c'est une 
action louable, mais être propa- 
gandiste en vue du bien des mes, 
c'est de l'apostolat. 


Je voudrais donc, chers lec- 
teurs, soumettre brièvement à 
voire bienveillante attention un 
exposé bien d'actualité; libre à 
vous d'en faire ensuite un oppor- 
tun sujet de méditation, afin d'en 
tirer conclusion, suivie d'une ré- 
solution, telle que suggérée à la 
fin de cet article. 


Par ces temps de t'oublies qua- 
si universels, ces temps de peisé- 
cutions et de martyres, cette me- 
nace toujours grandissante d'af- 
freux engloutissement du monde 
dans cette mer de communisme, 
qu'allons-nous faire? 


Nous ne pouvons rien faire, ré- | 


chrétiens, ayons à coeur le bon- 
heur présent et futur de nctre 
| belle jeunesse! 

| La saison des neiges tire à sa 
fin, Bientôt le réveil de la nature, 
|s'accompagnant de tumulte, por- 
tera naturellement les êtres à 
l'émancipation. 

Il'est un temps de l’année spé- 
|cialement propice à la retrempe 
| de l'âme, et c'est celui où la na- 
|ture endormie favorise davanta- 
| ge la réflexion. Oui, réfléchir sur 
ce que nous pourrions fairé pour 
être encore meilleurs cet adoucir 
en même temps les maux de l'hu- 
manité. 

Eh .bien! voici une solution 
choisie parmi tant d'autres: fai- 
|sons une bonne retraite fermée, 
que ‘nous continuerons ensuite 
chaque jour de notre vie, et, lors- 
que arrivés au terme de notre pè- 
lerinage, nous clôturerons cette 
retraite, ce sera pour aller éter- 


pondrons-nous. Nous ne sommes 


pas sur les lieux. 
Eh bien! au contraire, nous | 
pouvons faire beaucoup et ce! 


qu'il y a de mieux, Nous pouvons | 
prier Dieu afin que les coeurs des | 
tyrans s'attendrissent! 


L'univers entier clame à grands 
cris: “Réforme économique et sp- 
ciale!” Mais il se tait sur ce qu'il 
devrait énoncer avant tout: re- 
tour à Dieu d’abord! Ensuite, tra- 
vail de réforme ayant à sa buse: 
foi chrétienne et charité envers 
tous. 

Nous, paroissiens de Somerset, 
continuons d'être de ceux qui sa-| 
vent prier, Prions encore! Prions 
toujours! Sachons avoir recours 
au divin Législateur; les amélio- | 


tôt? Il n'en est pas ainsi chez nos | rations sociales s'accompliront si 
1 ar) : , tous les peuples de la terre se dé- 
N'y aurait-il pas parmi nos dis-|cident à faire comme nous 


voisins ontariens. 


tingués législateurs quelqu'un 
pour s'intéresser à amender cette 
loi qui afflige tant de coeurs? Un 
[beau champ d'action est ouvert 
pour celui qui voudra y exercer 
son zèle, tout en semant du bon- 


heur. 
Alexandre GAGNON. 


La dette du 
Canada tombée 


à $11,800,000.000 


OTTAWA — Le ministre des 
Finances a révélé dans son dis- 
| cours du budget que la deîte net- 


jte du Canada, qui avait grimpé 


ranidement durant la guerre, a! 


été réduite de son sommet de 
$13,421,405,490 à $11,800,000,000. 
| La dette nette était à peine de 
1$3,152,559314 au début de la 
guerre. Elle s’enfla rapidement 
sous la poussée des dépenses de 
|guerre, mais depuis trois ans les 
surplus gouvernementaux ont 
| servi à la réduire. 

Durant l'année 1948-49, qui se 


terminait le 31 mars. elle a été a-| 


| baissée de $575,000.000. 
La dette consolidée est main- 
itenant de $15,609,000,000, 


| 
| 
| 
| 
| 
| 


1 


Oui, je dis bien: continuons, ! 
car notre paroisse, heureusement | 
comme tant d'autres, cor-prend | 
l'efficacité de la prière. Aussi, nos | 
jeunes gens et nos jeunes fiiles | 
forment sans contredit un groupe | 


certainement  édifiant, Parents! 


| 
1 


nellement jouir de ser doux 

fruits, Jà-haut, près du bon 
Maitre. 

M. PP, 

Somerset, Man. 


OTTAWA —. Les buveurs ca- 
nadiens ont procuré au trésor fé- 
deral la somme de $111.533,187 
pour l'année financière 1947-48, et 
$27,263,559 du ler avril 1948 à la 
fin de l’année, C'est ce que nous 
apprend un rapport déposé en 
Chambre à la demande de M. 
Pierre Gauthier, député libéral de 
Portneuf. Ces montants prove- 
naient.de droits d'eccise et de ta- 
xes percus des fabricants de breu- 
vages alcooliques. 


Ta Gémrangeainon due 
recription D.D.D. 
rafraichiasante et rDédicamentée (0r@- 
paire où extra-lorte), Pas 
ne tache pas. La iormnie d'inde 
ein. et csime rapidement les re 
genisons, L'esai d'une À de 35 le 
ln Proseripu on 7 ol. 


LE SERVICE PUBLIC DU CANADA 
demande L 


Un PREPOSE À L'ADMINISTRATION, BILINGUE, $6,000-$6,600, 
ministère du Revenu national, Ottawa. 


Deux EÇONOMISTES, $5,400-$6,000, ministère du Commerce, Ottawa, 


Un EXAMINATEUR, $4,800-5$5 
aériens, 


A00, Commission des transports 
Ottowa. 


Un SURYEILLANT DE L'EDUCATION PHYSIQUE ET DE LA 
RECREATION, $3,360-54,080, Affaires indiennes, Ottawa. 


Des EXAMINATEURS VERIFICATE 


URS, $52,580-$3,180, ministère de 


la Défense nationale, en divers centres 


Des INSPECTEURS DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET DE 
MEDICAMENTS, $2,580-$2,880, en divers endroits. 


Des avis donnant des détails complets sont affichés, et les formules de 


demande peuvent étre obtenues aux 


bureaux de poste, aux bureaux du 


Service national de placement ou aux bureaux de La Commission du 


service civil par tout le Canada. 


ms2 


Winnipeg, Mon., ler avril 1949 


XXIe ANNEE 


Collège de St-Bonitace 


De le glace! 


Hé! fl à encore de la glace 
Tant mieux: c'est la Réer 
qui jubile! Mars avance et 


patinoires conservent encore leur 


éclat ques Pi 

phes t qu'avec la 
nouy per ‘ ‘ 
son 4 et ! 
neur n'ont pas er ral 
leur train, C'est la période 1 
“profitons-er et du ‘tant que 


p 
Ça durera i 


Nos Atomes 
Père Forget (en! 
les petits Ato-! 
vivent toujours et 


nt erwore 


palpite sous le même 
Ils seront les derniers 

soir, pendant que la 

glace -est encore glace, la tradi- 


tionnelle équipe des Pères t 
de refaire son notn pour l'an 
chain et se re de ses défai 


son 


lanchiesant les 


de la #s 


Petits par 4 à { 


Dimanche après-mid 
se trouve assez dure pour porter 
les Atomes , . , 4 la victoire aux 


dépens du Norwood (6 à 1) 


Un défi releve 
Au début de la semaine, le 
vaillant chroniqueur des 
à CKSB invitait tout club à venir 


sport 


_ Le Coin du Collège 


DIRECTEUR: Hoger Sorith 
Rédacteurs: Origénc Fillion et Wilbrod Leclerc 


NUMERO 19 


sous le sc Tu as fini de trainer 
ute seule la semeuse à deux 


va et de forcer comme une 
enragé 

—(Q ? reprit alor à pauvre 
J nt nauiéte mm. pas 
qu apre tant ec 1 ser 
: ; 2 se 1 ‘pense, tu 
vas maintenant me mettre à la 

porte 1 bien me tuer? 

no ecenrecnenss Non, non, ma Chère amie, 

tes, € ant dix fois et 7 ne s'agit pas de cela. Au con 
Imant à empésher l'adversaire! traire, désormais, tu auras am 
d'y réu même une seule fois. ! Plement 1 mn de te reposer 
Ainsi 7. après les Monarechs!les reir puisque aujourd'hui 


et le Transcona (qui annulérent),| même tu auras un compagnon.| 
après les Canadiens et l'Armée, | Oui, un compagnon très puissant | 


St-Eustache, oui, l'intrépide |! qui à ta place se charg 


St-Eustact devait y passer et|les ouvrages p 
dans un blanchissage, malgré les! me | 
prouesses de son gardien des Juste à ce moment-là, un bruit | 

buts, Honneur à nos gars! Hon-|sourd se fit entendre 

neur à notre gardien Plamondon, Tiens, dit le fermier, c'est | 
aux compteurs Lalonde (5) lite i | 
Campéau (2) Joyal, Laroche et mpagnon!!! ah! que} 
[‘Tit-Mare” (1)! le voir, soupira la! 
E | n battant les paupières. | 
+ » » Un autre accepté | En tout cas, est-il plus gros que | 
Dimanche soir, l'équipe delmoi? A-t-il les pattes plus fines| 
Laurent Desjardins, les Cheva-|et plus fortes? | 


liers de Colomb, champions del Dans le temps comme dans 
e temps, tu jugeras par toi- 


la ligue Catholique, se présentait, | ! 

coupe en mains, avec l'intention] Même. En attendant, sors de la 
de couronner son récent succès |Stalle, et suis 
le championnat de St-Bo- Quand ils fu 


rent rendus tous! 


| par : | 
niface |deux près du nouvel arrivant, le| 
Un champion et un club in-|fermier prit la parole d'un ton| 


briser le fil de victoires que no-| 


tre Grande Equipe allor sans | 


arrêt depuis le début de !a saison. | 
St-Eustache répondit sans hé-| 


siter, C'était la réponse géné- 
reuse de gens bien décidés. Car} 
jéudi soir, nous arrivent vingt 


braves joueurs, Mais ils ne sont 
pas seuls: il y a vingt autos et 
deux camions bien remplis 
Aussi la foule qui assista à l« 
partie fut-elle la plus nombreuse 
de la saison. C'est dire un peu 


que la vie, ce soir-là, ne fut pas| 


tinoire. Les par- 
d'encourage- 


confinée à la pe 
tisans rivalisaient 
ments, d'acclamations. d'excla- 
mations. L'opposition de l'ad- 
versaire se manifestait surtout 
dans les hauteurs des gradins de 
neige, où se livraient de fameuses 
batailles , . , oratoires, Chacun 
interprétait selon les “vraies” 
règles du hockey le cri strident 
du sifflet de l'arbitre et le grin- 
cement répété de la porte du pé- 
nitencier. Les Collégiens ne fail- 
lirent pas À leur devoir de bons 
partisans. Il y eut de quoi les 
stimuler; par exemple les poings 
que le capitaine Lafrenière ac- 
cumula, contre son habitude. Je 
dis: contre son habitude, car le 
mot ‘poings’ n'est pas ici une 
faute d'orthographe. 


St-Eustache opposait à nos 
joueurs une forte coalition. Les 
Collégiens réagirent en consé- 


quence. Est-ce par une crainte 
prudente, ou par ambition, ou 
encore par simple entrain juvé- 
nile, toujours est-il qu'ils jouè- 
rent une de leurs meilleures par- 


Sile MAL DE DOS 
vous incommode 
H vous faut peut-être des Dodd's 
Quand vos reins sont détraqués et que Te 
mal de dos s'ensuit--prenez des Pilules 
Dodd's pour les Reins, le remède canadien 
depuis 50 ans. En ayissant sur les reins, 
kcs Pilules Dodd's pour les Reins aident 
à rétablir vite et sûrement leur fonctionne- 
ment normal à soulage: le mal de dos et 
la sensation de fatigue. Demandez des 
Pilules Dodd's pour les Reins dans n'im- 
pes quelle pharmacie; recherchez la 


Îte bieue à bande rouge. Vous pouvez 
compter sur Dodd's. 156F 


Pilules Dodds reins 


Oui, la nouvelle Levure Sèche Fleisch- 
mann's Royal t pour n'im- 
porte quelle recet 


cons 


€. 1 paquet égale 1 


carré de levure fraîche er elle lève aussi 


Elle 


durant 


vite que la levure fraiche con 
serve toute sa vigueur des 
semaines dans l'armoire. Si vous cui- 
sex à la maison, achetez-en une provi- 
sion pour un mois chez votre épicier. 


Ne requiert PAS de réfrigération 


au ri aux PACANES 


J'obtiens de beaux résultats avec 
cette Nouvelle Levurc qui Lève Vite 
NEURES" 4 


bâtons | solennel 


vaincu devaient croiser L 

dans la joute la plus enlevante J'ai l'honneur, Monsieur, de | 

L 1 “ 11 ! 

de la saisor si 1 1 vous présenter Mademoiselle la} 
fferve Jument: et à vous Madernoisel!e 

© | 

breux spectateurs, la par ir | 

nsationnell Chez les Col-| us rencontrer | 

légiens encore nion dans l’en-| Monsieur, dit gentiment la Ju-| 


tr 
tra! 


se traduisit par un tonnerre 
de hourras Î ) Î 
L'adversaire compta le pre-|t grave et forte; 
mier point. Notre équipe luttait|}en suis vraiment charme. | 
le père Antoine! 


lit le trac- 


contre la forcée et la taille réunies] Pendant que 
dans un vieux rival décidé à|s’entreteneit avec le Tracteur, la 
vaincre, A se champion nos por-| Jument toisait son compagnon | 


te-couleurs opposait la vitesse, le | singulier. En voyhnt son air de 


: 1 mn 2 2 : 
jéu d'ensemble et la fièvre de | plus en plus étonné, le fermier 
conserver leur renom. La partie |]ui dernanda enfin: 
resta aux nôtres par 6 à 2 —Dis donc Jument, qu'est-ce | 


que tu cherches? | 
” —Je voudrais bien savoir par 
Perception . quel bout il a parlé tout à A 
Dimanche, ce fut la perception |: car, cela pourrait peut-être 
annuelle pour l'oeuvre des bour-} "aider à trouver la tête de cette| 
ses du Collèg. C'étaient des col-| ,usse informe qui sonne la fer- 
légiens convaincus qui s'assem-|,;jlle 
blaient, après diner, à la salle} _OGht oh! reprit le père An- 
académique pour  l’attribution|{,jne un peu embarrassé. Tu es| 
des rues ou des maisons à visiter. | encore pas mal curieuse, ma gri- 
Deux à deux, un grand et ün pe-l er Ben. Ca ici (le radiateur), 
tit, l'expérience et la jeunesse, ils| est la tête. Ces deux ronds 
allèrent frapper aux portes de|jijjants (les lumières d'en a- 
St-Boniface pour y recevoir l'au-| sant), ce sont ses yeux. Et puis, 


Et C.S.B. I reste invaincu: 


un revint avec de pro- ee: où 11 a parlé? Eh TE 
fondes impreusions et une “ex- amd» Por HE de gr Pl ph 
périence"’ qui en vaut bien d’'au- voir. il est bâti autrement que 
tres. Tous s'accordent à dire que nous-autres pas vrai? 
cette tâche de solliciter, qui n'est s VEN Et 
pas toujours agréable, leur était! Voulant satisfaire davantage 
grandement adoucie par l'affa-|54 curiosité, toute légitime d'ail- 
bilité et la générosité des gens|leurs, la Jument s'adressa per- 
qui les reçurent. Le grand suc- sonnellement au Tracteur: 
cès de la perception fait com-l, Monsieur, pourriez-vous 
prendre aux Collégiens que le faire quelques pas, s'il vous 
Collège est cher aux Franco-Ma- | Plait? + 
nitobains. Ayant constaté la marche lour- 
Roger SMITH. de lente et tapageuse de son 
s compagnon, elle dit en souriant: 
—Pas mal! pas mal! Mais in- 
térieurement elle pensait: ‘Mon 
Dieu, qu'il marche comme son 
père, c't'animal-là!”” 
Pour ne pas décevoir son mai- 
tre, et pour montrer l'intérêt 
àw’elle, portait à son “puissant” 


Une jument 
et un tracteur 
Ceci se passait dans la campa- 


gne riante de St-Adolphe. 
Drrring! Drrring! Drrring! ... 


—Allo? vus compagnon, elle lui posa cette 
—Père Antoine? question: 
—Qui Monsieur, combien grande 


est Voreille dé la charrue que 
vous pouvez tirer? 

Et lui de répondre alors: 

{Ce n'est pas pour me vanter, 
mais je tire facilement un qua- 
tre-quatorze et même plus. 

A ces mots, la crinière et la 
queue de la Jument se dressè- 
rent. Elle n'avait jamais cru qu'il 
pouvait être si fort que cela. Puis 
se tournant, elle s'écria de joie: 

—Père Antoine, avez-vous 
hâte d’avoir un poulain de cette 


sorte? 
Marcel LAVOIE, 
Méthode B,. 


C'est la Compagnie de Pro- 
grès qui parle. Vous nous avez 
demandé un tracteur, n'est-ce 
pas; eh bien, vous l'aurez bien- 
tôt, puisqu'il chemine actuelle- 
ment vers votre demeure. Espé- 
rons qu'il saura vous satisfaire. 
Au revoir . ,. 

Après cettc heureuse nouvelle, 
le bon père Antoine se dirigea en 
hâte vers l'étable où reposait en 
paix sa bonne jument grise. S'é- 
tant assis sur le bord de la crèche 
remplie de trèfles parfumés, il 
regarda, les veux dans les yeux, 
la bête qui lui était si dévouée et 
si sympathique; puis, il lui dit: 

—ÆEh oui tu as fini ton 
mauvais temps, ma grise, Tu as 
fini de tirer le soc de la charrue 


Agitation contre 
le clerge 


en Pologne 


VARSOVIE .— Le journal Try- 
buna Ludu a accusé les chefs de 
l'Eglise catholique de “menées sé- 
ditieuses” et a fait remarquer 
qu'il leur faudfàh modifier leur 
“attitude” si les relations entre 
l'Eglise et l'Etat doivent se sta- 
biliser. 

Cette sortie du journal a fait 
suite à une accusation similaire 
du gouvernement voulant que les 
prêtres collaborent avec des grou- 
pes anti-gouvernementaux ser- 
vant d'‘agents aux Anglo-Amé- 
ricains”. 

Les autorités religieuses se sont 
| refusées à commente! ces accusa- 
tions, en affirmant qu'on discu- 
tera la situation à une conférence 
des évêques avant de faire une 
déclaration. Dans les milieux ec- 
clésiastiques, on a toutefois fait 
savoir qu'une encyclique sur l’“a- 
théisme” sera lue dimanche à tou- 
tes les messes. 

“La réglementation des rela- 
tions entre l'Eglise et l'Etat dé- 
pend du changement de la pré- 


Recette 


Meuurez dans uu bol }4 tasse eau 
tiède, 1 e. À thé sucre granulé, brassez 
jusqu'à dissolution du sucre, Saupou- 
drez le contenu d'une envelo, de 
Levure Sèche Fleischmann's ai 
qui lève vite. Laissez reposer 10 
minutes, ENSUITE brassez bien. 
Faites chauffer 34 tasse lait et incor- 
porez-y ea brassant À tasse sucre 
granulé, 16 c. à thé sel, 5 €, à soupe 
shortenin 


, laissez tiédir, Ajoutez au 
mélange r levure, incorporez-y 1 oeuf 
bien battu, Incorporez 1 tasse farine 
À pain tamisée et battez jusqu'à con- 
sistance lisse, Incorporez-y encore 2:4 
tasses farine à jain tarmisée. Pétrissez 
la pâte lisse et élastique, déposez-la 
dans un bol graissé et igeonnez le 
dessus avec beurre ou shortening 
fondu, Couvres et placez au chaud, à 
l'abri des courants d'air. Laissez lever 
au double du volrme. Pendant que la 
En eq lj tasse cassonade 

légèrement sé), % tasse miel 
Liquide, 3 ©. à soupe beurre fondu et 
partagez également dans 24 grands 
moules à muffins. Déposez dans cha- 
que moule 3 demi-pacanes. Aplatissez 
la pâte et partagez le mélange en 2 
portions égales, formez en boules 
rondes, Abaissez chaque boule au rou- 
leau, en formant un morceau de 12° 
de longueur par }$" d'épaisseur, Déga- 


a LL an rente Age à | sente attitude des chefs reli- 
mélunge fait de 4 tasse cassonade gieux””, a publié le Trybuna Ludu, 


légèrement preesio) et de 1 tasse 
pacanes hachées. Commençant par le 
côté de 12”, roulez chaque mnorceau 

pête comme pour un gâteau roulé. 
Coupez en tranches de 1”, Placez une 
tranche à plat dans chaque moule à 
muflin et gruüsez-en le dessus. Uou- 
vrez et lalswz lever au double du 
volume. (uisez 20 min, environ, à four 
modéré, 375°F. Démoulez immédiate- 
ment et servez chaud ou réchauffé 


“Des millions de citoyens polonais 
en ont assez des agissements sé- 

lésorganisent leurs ef- 
l'un avenir meilleur | 


forts en v 


que du Trybuna Ludu 
5 catholiques a 
avec la nouvelle de la 
“grandes réunions d'ou- 
usines et les 
ents industriels 


ns gou- 


preélats 


[La construction 
| de logis en 1948 


ypothe- 
déposé & la! 
la construc- | 
lus forte en| 
| 
{ 


re année 


quent que l'an 
miné 18,000 


in micu res 
Fes ou l'on en a com é 95, | 


| | { 
qui cherche loujours à s'enfoncer | mm} Le christienisme 
et ses persécuteurs | 


rites absent mn | 
mdamné à mort | 
aut à et 8 | 
Lituanie at 1 
le plus cutions. En | 
Ruthénie, un évêque a,.ete 8s- 
st et son clerge subit une | 
ë pression pour äposta- | 
. | 
4 où le gouverñne- 
ment doit pourtant faire atten- 
tion & réactiors possibles ‘de 


1 


ceux eveèques 
n déporté; cependant 
ue restations de prêtres 
Le t aves la méme in1en- 
sité. Sous les | du Krem- 
lin, une attaque à fond est por- 
tée contre l'enseignement reli- 


gieux que le gou 
éliminer par 
confiscations, 
même la violence personnelle 


sures sommaires sont employées 
à l'égard des anciens diocèses 


de la Pologne qui 
nt incorporés dans 
iétique, Lä, sans in- 
tenter même un proc à leurs communistes. 
évêques, le gouvernement fait Pour atteindre 
simplen 
bles” M les formes les plus inatt 


ne n 


1 


répugnan 


cc 


catholiques ne 


? 


c 


ä&e l'église orthodoxe qui sont l'église orthodoxe 
ainsi devenus les instruments 
du Kremlin. La scission récen- 
te des orthodoxes slaves des 


pays d'occident montre le mé- 
pris des croyants pour une hié- 
r£2 


HELENE BOULLE ( 


Lwow, 1] 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


1 


Etre hat 
re page) 


2. 


(Suite de la pre 


a majorité catholique du pays, 
nt été exilés et 


ermnement vaut 
des vexations, des 
l'intimidation et 


C'est en Russie que les me- 


ont été ar- 


la Pologne main 


ieux eve- 


mois 


’exécut 


| tout simplement 


ntinuer 
ni er 


» courberont 
amais devant le joug de Mos- | 
ou, comme l'ont fait les chefs 


dre à leur 


rchie entièrement sorvile aux 


gens, les lois pénales prennent 


et les plus vexatoires. Ai 
| gouvernement communiste rou- 
vient de taxer l'adminis- 
tration des sacrements 
est de 66 dollars pour un bapté- 
| me et de 150 dollars pour un 
mariage alors que l'ouvrier ne 
reçoit même pas 24 dollar 
Avec la même dési 
re criminelle, il déclare l'Egli- 
se Catholique de rite oriental 
“exterminée”, 
emprisonne quatre de ses évé- 
ques pour avoir refusé de dé- 
missionner ou de se joindre à 


Moscou, et procède à la ferme- 
ture des églises et à l’arresta- 
tion des prêtres. Les fidèles res- 
tés sans chefs, auront à s'atten- 
tour 
moyens d'intimidation. 


les petites 


l'impôt 


par 


voltu- 


soumise à 


aux pires 


monde € 
piu 
tica 
es 
gie 


quences 


montr 


re pour 


tre 


itier 
isement aut 

le Souver 
seul à dénonc 
remptoirement la fausse idéolo- 
communiste et 
exécrables 


> que jamais l'Eglis 
ne con 
approuver les actes illé- 
gitimes ou immoraux d'un état. 
On sait que saint Jean-Baptiste 
s'est élevé avec véhémence con- 
débordements du 
C'est la même attitude que l'E- 
glise conservera toujours pour 
obéir à la loi divine proclamée 
par le Christ son fondateur et 
son chef 


1598-1654) 


Qui est done la fillette qui fait une si gracieuse révérence à M. de Champlain? Elle s'appelle 
Hélène Boullé, elle a 11 2ns. Ce guerrier de 40 ans, cet explorateur revenu des pays lointains 
semble lui plaire. Heureusement ! car ils sont fiancés. Fiancés ! Hé, oui ! Deux ans encore, 
Hélène restera chez ses parents puis son mari la réclamera. 


ho 


dans 


Ralliement au Vatican 
Pour compenser 
persécutions, les catholiques du 
doivent se rallier 
ir du Va- 
\ Pontife 
aussi pé- 


ces 


ses 


mes de 
l'ordre 


stir : 
iurTa à 5e 


tristes 


conse- 
Tout en s 
ant pour coopé- 
bon- 
maté- 


LE STYLE DE LA CHEVROLET 1949 est complètement nouveau. Plus basse et plus 
elle est offerte en deux séries — Fleetline et Styleline — avec une grande variété de types de 
carrosserie, On voit ici le sedan quatre portières Styleline. La superficie des glaces a été con: 
rablement accrue, toutes les fenêtres étant plus larges. Le pare-brise bénéficie de la largeur 
supérieure des carrosseries, il est courvé à proximité des piliers étroits pour améliorer la 
visibilité de côté aussi bien qu'en avant. Comparés aux modèles 1948, ceux de cette année 
donnent une visibilité accrue de 30 pour cent, Le moteur de la nouvelle Chevrolet 1949 est un 
robuste six cylindres à soupapes en tête 


| 


dé- 


Les états chrétiens qui 


lent noblement affirr 

soli i à la prot 

libertés humaines, er 

les persécutions communistes, 

feraient bien d plus de 

poids à leur ge 1 coopérant 

officiellement Vatican. 
bien qui est 


ersaire du 

communisme: on le voit bien à 

ce fait que les états communis- 

tes persécutent les catholiques, 
) 


sant 


et non point telle ou telle pro- 
fession. Les gouvernements qui 
se refusent à établir r tenant 


des relati 1s offic vec le 
Saint-Siège, peuvent bien don- 
ner à Moscou l'impression qu'ils 
offriraient un bon terrain de 
pénétration au communisme, Le 
moment est venu de se pronon- 
Œ pour ou contre la paix to- 
tale. 


Thomas GREENWOOD 


| Geoffrey 
|Cantorbéry, a publié la déclara- 
| tion suivante: “En décembre 1947, 
11 ai Juge neécessai 


PAGE TREIZE 


Li A 4 
des impôts | 
A | nents ap 
portés à r re : ds 
n lier \ con 
! payé au 
{ l { ne et 
* rt n s t mainte- 
E e M 
sans enf 
Canada 
$ 1200 $ 
$ 2000 . ) 
$ 4,00 : ) | ) s 2 
$10,000 £ | $ $1,583 
Grande-Bretagne 


est désayoué 


Le très révérend 
archevêque de 


LONDRES 


Fisher, 


re de publier une 
déclaration me dissociant des opi- 
nions politiques et des activités 
du doyen de Cantorbéry. Cepen- 


| dant, bien des gens ont supposé 
ces derniers temps, au Canada et 
aux E Unis, lors du voyage du 


doyen dans ces pays, qu'il parlait 


au nom de l'archevêque de Can- 


torbéry et avec son approbation, 


| Je répète donc que cette supposi- 
| tion est entièrement fausse, Dans 
ses déclarations publiques sur les 


affaires d'actualité, le doyen par- 
le, et ne prétend parler, qu'en son 
nom personnel et non pas en mon 
nom, ni en celui du chapitre de 
la cathédrale de Cantorbéry, ri 
enfin, en celui de l'Eglise d'An- 
gleterre. 11 est bien regrettable 
que le doyen soutienne des vues 
qui ne tiennent pus compte des 
éléments réels de la situation”, 


Texte de Béatrice Clément 
Illustrations de Daniel Lareaa 


UT 


Les parents d'Hélène sont calvinistes. Curieuse et intelligente, la fillette se renseigne sur Îs 
religion du héros qu'elle à épousé. Quand il vient la chercher deux ans plus tard, la jeune ma 
dame de Champlain se convertit au catholicisme, Dieu donne la grâce de la foi à ceux qui 
cherchent sincèrement la vérité, 


Je t'assure, Eustache, que l'Eglise catholique est la seule vraie Eglise. Lis la Bible, tu verras combien Jésus insiste, surtout 
le Jeudi Saint, pour que ses disciples restent unis ! —— Et malheureusement les Eglises qui se sont détachées de Rome ne 
sont pas unies du tout ! Lis, mon frère, la belle allégorie de la vraie vigne, Jésus dit que les sarments qui ne demeurent 
pas unis au cep ne peuvent porter des fruits ... ——Et la vraie vigne, le cep qui donne la vie, c'est l'Eglise catholique ! Tu 


as raison Hélène; je prie Dieu de me donngr aussi ta foi ! 


4 


h 


7 ft 22 
W/ 
(=== 
— 


= 


Lorsqu'il repart pour le Canada en 1618, M. de Champlaln 
trouve sa femme encore trop jeune pour vivre en Nouvelie- 
France, mais Eustache Boullé, son beau-frère, l'accompagne, 
— Ecris-moi, décris fidèlement la vie en ce pays lointain, afin 
que je me prépare de mon mieux à y vivre un jour, recome 


mande Hélène à son frère en lui faisant ses adieux, 


—M. le Champlain nous amène sa femme ! —Oh, qu'elle est belle ! -—Et toute jeune, pensez, elle n'a que 21 ans ! —Nous ne sommes que quelques femmes blanches à Québec: fs 


petile m 
avec elle, 


—(Comment s'habituera-t-elle à la vie simple, rudr de la Nouvelle-France après avoir connu le luxe de Paris —Quelle grâce ! 


lame de Champlain est courageuse de venir vivre ici. — Et l'habitation qui est en si mauvais état ! Comme demeure, ça manque d'agrément. -——Elle amène trois scrrentes 
voyez les sourires qu'elle adresse à tout le ne 


de, — On dit qu'elle à été élevé dans le calvinisme, — C'est exact, mais depuis qu'elle a abjué elle est d'une ferveur, C'est ellS qui à converti son frère, aujourd'hui un catholique arcen 


PAGE QUATORZE 


Remise à partir 
du ler janvier 


OTTAWA -— Les 750,000 Ca- 
nadiens qui ne peyeront plus 


l'impôt sur le revenu recevront 
les 


toutes rommes déduites à 
même leur salaire depuis le ler 
janvier. 

En annonçant que la hausse 
des exemptions rayera ces mil- 
liers de personnes de la liste des 


déclaré que les remboursements | 
tôt possibie.| 1 
quelques|meur depuis le début des séries 


se feront le plus 
Toutefois, il faudra 
mois avant de terminer ce tra- 
vail, 


Ceux qui restent assujettis à |tuelle dans les éliminatoires du}ley en six joutes, alors qu'au dire 


l'impôt et qui, depuis Le ler jan- 
vier ont payé plus que le taux 
actuel, auront le droit de déduire 
ce surplus sur 1 
pôt à payer l'an prochain. 
nouvelles réductions et exemp- 
tions sont rétroactives au ler 
janvier, 


Victime d'un accident 


L'officier d'aviation V. J, Bas- 
table, héros de la dernière guerre 


ef membre de l'escadrille auxi- 
liaire de Winnipeg, fut victime 
d'un accident lorsque l'avion à 
propulsion qu'il pilotait s'écrasa 
et prit feu, On n'a pu encore dé- 
terminer la cause de cet accident, 
qui survint dimanche dernier 
dans le district de Charleswood, 
près de Winnipeg. L'officier d'a- 
viation Bastable fut un héros de 
la résistance en Tchécoslovaquie, 
au cours de la dernière guerre, 


La séparation de 


l'Eglise anglicane 


et de l'Etat 


CHELMSFORD, Essex, Angl. — 
Le très révérend Henry Aïlbert 
Wilson, évêque de Chelmsford, a 
écrit dans le “Diocesan Chronicle” 
que la séparation (disestablish- 
ment) de l'Eglise anglicane et de 
l'Etat est presque une certitude, 
dans un avenir assez prochain. 
I1 le déplore, et demande: “Si 
l'Etat peut construire des loge- 
ments, acquérir des domaines dans 
ce but, ne peut-il construire des 
maisons de Dieu?” 

Cet évêque anglican souhaite 
même que le gouvernement bri- 
tannique assure quelque aide à 
toutes les églises chrétiennes, ou- 
tre l'Eglise anglicane. Il déplore 
que la vie et la pensée anglaises 
se sécularisent de plus en plus. 


nm , : 


Les de 


joueurs 


let Toronto ne som pas les seuls 
à manifester leur mauvaise hu- 


éliminatoires Les gérants des 
|quatre clubs en lice à l'heure ac- 


[hockey majeur se livrent un due] 
enlevant par la voix des journaux. 


eur chiffre d'im-|Jamais accusations n'ont volé a-}sur la mêm 
Les|vec autant de rapidité et de régu- | tants 


larité de part et d'autre. Dick Ir- 
|vine, des Canadiens, accuse les 
joueurs de Detroit de vouloir dé- 
molir quelques-uns de ses as et 
l'accident survenu à Elmer Lach 
semble justifier complètement les 
dires d'Irvine. T, Ivan, de son 
côté, accuse Dick d'influencer les 
arbitres qui se sont montrés très 
cr a depuis le début de la sé- 
rie. 
| A Boston, Dit Clapper ne veut 
|pas admettre que les Leafs ont 
mieux joué que les Bruins et il 
ne se cache pas pour dire que les 
Maple Leafs ont bénéficié de la 
chance (dumb luck) pour en arri- 
ver là où ils sont. 

Nous n'avons pas encore assisté 
à une joute Bosto:-Toronto dans 
la demi-finale pour la coupe 
Stanley, mais nous ne pouvons 
tout de même pas comprendre 
comment il se frit que les Bruins 


! 


Alaient pu être vaincus si facile- 


ment sur la glace. On a prétendu 
en certains milieux que les Maple 
Leafs jouissaient cette année en- 
core de la chance qui les a tou- 
jours favorisés contre les Bruins 
dans le passé. On sait que Boston 
a été éliminé de ïa course aux 
honneurs à cinq reprises par les 
Maple Leafs de Toronto dans le 
passé, 

I1 ne faut pas être superstitieux, 
mais quand on scrute les résul- 
tats des dernières joutes de la sai- 
son, on trouve que les Bruins ont 
disposé des Maple Leafs à leur 
| goût pour perdre tout à coup cet 
erre d'aller et se faire battre de 
façon inexpliquable par une équi- 
pe qu'une semaine avant les jou- 
eurs du Boston mettaient facile- 
ment à la raison. 

Les Bruins ont semblé vouloir 
se reprendre en fin de semaine, 
mais on réalise bien que la tâche 
ne sera pas facile pour le qQub de 
Boston de remonter la pente a- 
près un si faible début, Et nous 
qui croyions que Boston avait des 
chances de remporter les hon- 
neurs! Mais il ne faut pas déses- 
pérer de rien et tout est encore 
possible, Les Maple Leafs ont 
l'habitude de nous surprendre et 
on n'a pas oublié leur retour en 
forme d'il y a quelques saisons, 
alors qu'après avoir baissé pavil- 
lon à trois reprises contre Detroit 


Nos Mots Croisés 


1238567 
100OOQL 
2010] 


JCCIC CR 
CLOUS 


JL 
CIO 


HORIZONTAL 


1—Sorte de lyre des auclens 
de ls cheminée. 

?—Emietté entre ls doigts — Fersonne 
ou objet qui sert d'entremise (Fg). 

2—Piante textile — Jamais (Vx) — Con 
jugnison — Particule du dimiecte pre- 
vençal. 


— Foyer 


t—Faire rissoler dans le sucre, 

b—Lèvre inférieure —: Qui est en rap- 
port nvec les nervures des plantes 
(Bot). 

é—Contfère — Guetts. | 

1—Villo de l'ancienne Aresdie — lns-| 


trument recourbé pour tailler les 

arbres. ! 
#--Intorjeetion — Rivière de Francs — 

Prénom  masrilln. 
*—Songer + Ote la fête d'un elou, 
10-La Ferse -— Ville d'Italie. 


Lion générique donné aux navires 
d'échantilion moyen — Puissance, 
forsc physique. 

12—Anelennement, selgneurie, terre d'un 
baron | 

13— Ad). possessif — Négation — Moncas 
d'objets — Bison d'Europe. | 

14—hourrée (FE) — Déesse des Egypiiens. | 

15--Frain, manière de vivre — Aftacbe- | 
ment opliniètre à ses idées (FE). | 
VERTICAL | 

1—Parvil — Exercice difficile. | 

Province gouvernée par un émir — 
Article. | 

5-—Dois pour soutenir les tonneaux | 
Creux -— Note de ls gamme. { 

é-lle de l'Aliantique — Ce qui termi- | 
ne nn vhjet — Rivière de France — | 
Rougreur. t 

#—Hopths saurien — Ville de Hongrie. | 

é-—Muire des notes fausses en chastant, 
— Diitérense délicate entre choses és 


8 9 10 N 12 13 14 15 
u 


| 


C] 
sun 


OODOUR 


-_|#)_ |(m 
En nn 
CIC 1] 


même genre. 

7—Instruetion. lenee, privilège des 
cleres — Viscère double. 

S-Lattre grecque —— Etat européen de 
in ue — Ceajonetion 

9—Fieuve d'Albanie -- Objet concourant 
à ie formation d'un tout. 

16-—Foit sortir le “rain de l'épi — Ex- 


traordinaire. 

11—Ætofte de soie très forte — Genre 
de . 

RTE mana = Cet de 

1 rebellion du Nord-Ouest — Mesure 
agraire — Préfixe. 

13=—Pronom personnel — Keconnne vraie 
— Aftaibhi. 


14-—L'Rridan des anciens — Qui est d'un 
noir luisant. 


15—Très 


Au Us 


dd 
MC CA 


mi 
(D 
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‘4 


Exclusif à ‘’La Liberté et le Patriote” 
par Jacques LEMOYNE 


hockey des! 


contribuables à l'impôt sur le re-|<lubs Detroit, Canadiens, Boston |honneurs en gagnant quatre jou- 
venu, le ministre des Finances «| 


A 
nÿE 


| 


les Maple Leafs prenaient les 


tes de suite, On se souvient aussi 
qu'il y a deux ans, contre les Ca- 
inadiens de Montréal, les Maple 
Leafs avaient renversé tous les 
calculs en gagnant la coupe Stan- 


| 
des experts, les Maple Leafs n'a- 
vaient aucune raison de sauter 
glace que les Habi- 


Ils ont de la chance 

Les Canadiens continuent de 
renverser nos Calculs en humi- 
liant les Red Wings de Detroit au 
cours de la dernière fin de se-} 
maine, Nous avons pu suivre les| 
péripéties de cette rencontre et| 
il faut admettre que les joueurs | 
de Dick Irvine nous ont paru plus | 
formidables que jamais. Le jeu! 
du spectaculaire Billie Reay par | 
exemple nous rappelait les 1 
|ploits de la Punch Line d'il y a} 
| une couple de saisons, et sur l'é-| 
|quipe de Montréal on retrouvait | 
lune flamme qui avait paru étein- 
Ite à plus reprises. Les | 
Canadiens ont terminé la saison 
len beauté en gagnant 10 de leurs 
a dernières joutes; ce qui indi- 
que bien clairement que dans le 
camp du club de la métropole on 
était prêt à aller de l'avant. Mais 
il ne faudrait pas sonner le glas 
trop rapidement, les Red Wings 
n’ont pas encore dit leur dernier 
mot et il est certain qu'ils n’aban- 
donneront pas la lutte avant d’a- 
voir donné le meilleur d'eux- 
mêmes. Après tout, ils sont les 
{champions de la Ligue Nationale 
et ils voudront bien prouver qu'ils 
ont entièrement droit à ce titre 
de champions que leur record de 
la saison leur a mérité. 

Comme plusieurs autres con- 
frères, nous sommes prêt à attri- 
buer les succès des Canadiens au 
fait que les arbitres de la Ligue 
Nationale voient à ce que les rè- 
glements soient mis en vigueur 
cette saison durant les éliminatoi- 
res. Nous avons entendu plusieurs 
joueurs des Red Wings de Detroit 
se plaindre de ce que les arbitres 
avaient été trop sévères depuis 
le début de la série, mais nous 
n'avons pas entendu les joueurs 
des Canadiens se plaindre de cet 
état de choses. Il est certain que 
si on élimine les coups de butoir 
et les accrochages illégaux les 
chances des Canadiens augmen- 
teront de 100 pour-cent. 

Les autres clubs de la ligue en 
savent quelque chose, et il n'y 
aurait rien de surprenant de voir 
certains directeurs des autres 
clubs approcher le faible prési- 
dent Campbell et obtenir <e lui 
que les règlements ne soient pas 
mis en vigueur de façon aussi 
stricte. Si on parvenait à obtenir 

lde Campbell qu'il ordonne à ses 
arbitres de ne pas se montrer 
trop sévères, il semble bien, que 
les Red Wings et les Maple Leafs 
aient de bonnes chances de se 
rencontrer dans un titre pour le 
championnet du “grab and grunt” 
du hockey. Autrement, les Bruins 
pourraient, éliminer les Maple 
Leafs et les Canadiens surpren- 
dre tout le monde en disposant 
du Detroit, le club le plus solide 
de toute la Nationale cette année. 

Puisque nous en sommes sur 
cette question du hockey et des 
Canadiens, remarquons que notre 
vieux copain Paul Bibeault a ob- 
tenu d'autres honneurs dans la 
ligue senior des Etats-Unis. Paul 
a, en effet, été choisi comme le 
meilleur gardien de buts de ce 
circuit et il a aussi mérité la pre- 
mière place sur la meilleure équi- 
pe d'Etoiles de cette ligue. On 
sait que Paul est mentionné com- 
me futur gardien de buts du club 
Cincinnati qui devrait passer à la 
Ligue Nationale d'ici peu de 
temps, croyons-nous 

Les lecteurs de La Liberté et le 

Patriote pourront lire dans le nu- 
méro de la semaine prochaine le 
choix que nous ferons pour ‘les 
deux clubs des Etoiles de la Li- 
|gue Nationale, de même que les 
choix que nous ferons pour les 
autres trophées qui seront remis 
aux joueurs les plus méritants à 
|la fin de l'année Après avoir as- 
sisté à quelques joutes des élimi- 
natoires, nous serons encore plus 
|en mesure de passer un meilleur 
|jugement aur les joueurs de la 
Ligue Nationale, 


| 
| 
| 
| 
| 
| 


| 


AGITATION CONTRE LE 
CIERGE EN POLOGNE 


VARSOVIE — Des travailleurs | 
d'usines dominés par les commu- | 
|nistes de Pologne ont dénoncé ré- | 
| cemment les membres du clergé | 
catholique parlant contre le gou- | 
| vernement. | 
| Des membres du parti des ou- | 
vriers unis sous contrôl: commu- 
| niste ont institué de nombreuses 


|manifestations auxquelles ont 
{pris part des milliers de person- 
ines, À tous ces ralliements, on 


s'en est pris aux évêques et aux 
prêtres catholiques, en les accu- 
sant de se livrer à de “la propa- 
gande  réactionnaire provoca- 
trice”. 


LA LIBERTE 


dressé à ses diocésains une lettre 


ler avril 1949 


ET LE PATRIOTE 
LOUIE 


Winnipeg, Mon,., 


L'autorisation par HARRY HANAN 
du Vatican 
obtenue 


par FOXO, REARDON 


es 


pour 
syuchro-cyclotron. Le droit ca- 


non spécifie qu'on ne peut éri- 
ger d'édifice profane sur un ter- 
rain devenu propriété de l'E- 
glise, sans l'autorisation expres- 
se du Vatican. 

Un porte-parole de l'archevé- 
ché a révélé que le Vatican a- 
vait accordé un bail de 30 ans, 
soit la durée de la vie d'un ey- 
clotron. 

“Cette permission n'était 
qu'une formalité, a-t-il dit, et 
ne constitue pas une concession 
exceptionnelle”. 


BOZO 


v . 
d » 


Prières pour la 
paix demandées 


LI . 
à Berlin 

BERLIN — A l'occasion du ju- 
bilé sacerdotal de Sa Sainteté 
Pie XII, S. E. le cardinal von 
Preysing, évêque de Berlin, a a- 


HENRI 


pastorale, 

Le cardinal invite tous les fi- 
dèles à prier pour la paix. “Une 
véritable reconstruetion de no- 
tre civilisation, écrit-il, ne pour- 
ra avoir lieu que sous la pro- 
tection d’une paix assurée et 
équitable. Mais, à cet égard, | 
l’art et la raison humaine sem- 
blent absolument incapables de 
parvenir au succès”, 

D'autre part, dans cette même 
lettre, le cardinal souligne le 
désir du Souverain Pentife de voir 
célébrer son jubilé sacerdotal 
sans pompe extérieure et comme 
un jour de prière pour la paix. 


Faites attention 
en retournant... 
surtout après 
toutes ces histol- 


il 


RS 
\] AS 
| 


LA SOURIS 
MIQUETTE 


bar 


Walt Disney 


& 


ESS 


quelqu'un qui 
soupire dans 
\lm garde-robe! 


ei € DOR 
dome dueiue 300SEFLESH 


\ 


\ | 


PARA ane n'aime pas qu'on ls 
survellle.., de vals at- 


tendre qu'elle se retourne 


Walt Disney 
présente 


L'ONCLE 
REMUS 


Votre peinture est d'un naturel exception- 
nel... Que voulez- 

vous pour ce tableau? 
Bleu, dean Lapin.., 
pour vous, Le sers 


Jean Lapin devrait être jei 
d'un moment À l'autre. 


C'est bon pour vous, Jean Lapin !.,, 


‘Scan. Lapin... vous avez ache- 
AILE ! AIE ! 


té là une partie du paysage en- 
vironnant. 


? ARE t- ba 


Voici deux doliars.., 
j'emporte le tableau. 


1 \ 


Winnipeg, Mon., ler avril 1949 


NUMERO XVI 


Alexis se suspendait à ceite voix. Mais 
Côté redermnanda le récepteur, 

… Mère! je suis au numéro , 

Une main vigoureuse capta 
sur ses lèvres et l'y écrabouills 

… © mon Dieu, mon petit, qu'arrive- 
t-1? 

— Inquiétez-vous pas avant le temps, 
madame, dit bientôt la voix rement es- 
soufflée de son pensionnaire. is si vous 
trouvez pas moyen de me faire remettre 
demain matin le papier que vous Savez, 
ch bien, là, vous aurez de quoi vous de- 
mander ce  — je serai en train de lui fai- 
re, à votre fiston. 

— Ça est entendu, moñsieur! çe est juré! 
Dès demain ,.. 

— C'est pour ça que je l'emmenais veil- 
ler avec moi, ce soir. Pour pouvoir vous 
téléphoner et vous dire: vous avez besoin 
de votre : moi, j'ai besoin de ce 
papier-là. fiston vaut-il dix piastres? 

— Mais de quelle manière est-ce que...? 

— Je vous retéléphonerai demain matin 
et on fera les . 

— Rue Saint- 

Mais la voix d° 
u cobteau: 


le chiffre 


lui-même Et puis, dans 
elle comprit 
taient plus liés l’un à 
était peut-être tout À and L 4 
rues; mais, parce que ne £, 
parce que sa misérable intuition refusai 
de compléter le chiffre et le nom de la 
rue qu'il avait essayé de lui dire, Alex 
était plus loin que le point le plus reculé 
de la terre: il n'était nulle part 

Elise lui prit des mains le récepteur, 

lle faccrocha. Autant sa mère restait 
frappée de stupeur, autant'le cerveau d E- 
lise était luéide, tourné vers le danger, 
agressif, À travers les dernières paroles 
de sa mère, elle avai: entendu un léger 
bruit venant du premier; avant même de 
le voir, elle av reconnu M. Sicotte. Il 
arut äu haut l'escalier: son pyjama 
biene ectueillant, à travers les barreaux 
de la rampe, la re de la cuisine, on 
eût dit une a 

Mme Velder avait suivi le regard de sa 
fille. En apercevant la blanche forme ir- 
réelle, elle eut tout à coup l'impression, la 
certitude qu'au té e elle avait parlé 
à tue-tête. Elle s'en t encore hurlant 
le nom d'Alexis. Aux premiers mots qu'E- 
lise et M. Siçotte échangèrent, elle com- 
prit que son coeur seul avait crié, Mais 
peu à peu, son oreille s'étant faite au nou- 
veau di on des voix, elle retrouva son 
inoulétela Au téléphone, elle avait parlé 
d'une voix blanche; très bien, Maïs avait- 
elle le droit de se sentir rassurée, puisque 
M. Sicotte aussi parlait d'une voix dont il 
retirait le timbre, comme le chat rentre 
ses -griffes, et qu'elle n'en saisissait pas 
moins tous les mots? à 

Mais déjà Elise avait dit au vieux mon- 
sieur toute la vérité .,. L'auto d'un ami 
qu'Alexis accompagnait était entrée en 
collision avec une autre, un peu après mi- 
nuit ... Alex s'en était tiré avec des con- 
tusions légères. Il fallait cependant s'at- 
tendre à le trouver d'une nervosité extre- 
me. Car on avait dû conduire l'autre à 
l'hôpital . . . C'est de là qu'Alexis télépho- 
nait ,.. P 

M. Sicotte comprenait enfin le visage 
bouleversé de Mme Velder, 11 s'était de- 
mandé, n'est-ce pas . . . À mesure que le 
récit avait progressé, l'homme était. des- 
cendu de marche en marche. A présent 
qu'il ne restait plus rien à dire, il s'aper- 
çut qu'il était en prime Mais il fut le 
seul à se sentir embarrassé: les deux fem- 
mes étaient dévorées de pensées autre- 
ment importantes, 

Il remonta l’éscalier: elles retournèrent 
à leur chambre. MmewVelder se laissa 
choir sur le bord du lit, Mais presque aus- 
sitôt, elle se leva. Elle marcha vers la fe- 
nêtre, puis vers son bureau, face au mi- 
roir où pourtant elle ne vit pas cette fem- 
me mordant son poing ..,. 

— Il faut que M. Papineau vous remet- 
te cet infâme papier, dit enfin Elise, d'une 
GR à se fit jour à travers un soufflé 
heurté. 

Pour l'instant, elle était Elise Velder, 
soeur d'Alexis Velder, Elle était menacée 
dans son nom; l'honneur de la famille était 
en jeu. Ça, c'était la première zone de 
souffrance. IL y avait une autre pensée, 
qu'elle refusait de laisser monter jusqu'à 
ses facultés actives: la pensée que par de- 
là ce premier cercle, une autre zone de 
souffrance l'attendait: l'amoureuse souf- 
frirait, celle à qui Marcel Latour avait 
parlé de mariage, d'avenir, Ù 

Et la souffrance ne s'arrêtait pas là. Un 
infaillible instinct lui disait que même si 
elle parvenait À traverser indemne ce 
deuxième cercle, même si elle obtenait ce 
suprême réconfort de sauver Son amour 
malgré Alexis, ce ne serait pas encore le 
repos du bonheur. Par delà Marcel, il y 
aurait sa mère . , , C'était, dans l'attitude 
du jeune homine, depuis quatre ou cin 
jours, quelque chose d'imperceptible, qu 
échappait à l'analyse. Il se montrait aussi 
tendre, peut-être même un peu plus em- 
pressé que d'habitude. Mais tout à coup, 
une rêverie l’emportait. Il en revenait 
brusquement, avec un petit coup de tête 
agressif. Puis il souriait, s'excusait, ajou- 
tant qu'il n'y avait rien d'étonnant qu il 
füt monté dans la lune, puisqu'il était “au 
ciel” et que la lune n'était pas loin du ciel. 
Mais ces explications pseudo-poétiques 
rendaient un son de fausse monnaie. Il a- 
vait fini par avouer des préoccupations 
d'ordre professionnel, Un témoin avait filé 
avec “tout un paquet de preuves”, et cette 
circonstance risquait de lui faire perdre 
une cause importante . .. Mais Elise sen- 
tait, elle savait que ses soucis ne lui ve- 
naient pas du bureau. Quand il parlait. du 
bureau spontanémènt, sa voix respirait 
l'exaltation du succès, Après coup seule- 
ment il ridait son front . . . Elise n'avait 
rencontré Mme Latour qu'une fois, mais 
le plaisir qu'avait donné à cette parvenue 
le privilège d'exhiber à sa table Mile Van 
Velder, de Bruxelles, cela avait suffi, Et 
puis, pourquoi Marcel évitait-il de men- 
tionner sa mère? Puisque les deux fem- 
mes s'étaient rencontrées, n'eût-il été 
naturel qu'au contraire, il lui parlât d'elle? 
Oh! non, Elise savait! Mais parce que Mar- 
cel ne lui avait jamais dit que sa mère 
s'opposait à leur amour, cette pensée ne 
donnait encore à la jeune fille qu'une sor- 
te de douleur abstraite, non encore formu- 
lée, une douleur qui était à venir, qui at- 
tendait, — par delà la souffrance plus im- 
médiate qui lui viendrait de Marcel mê- 
me, lorsqu'il apprendrait que le nom des 
Velder portait une flétrissure, Et cette 
pensée de Marcel, cette pensée qu'Elise, 

ur l'instant, re‘oulait au delà du péril 
immédiat, cette pensée brülait ses veines, 
ses muscles, rongeait ses os, bouillonnsit 
au plus secret d'elle-même comme la lave 
qui attend son heure. 


CHAPITRE VIII 


Sept heures et demie . . . Côté tirait sa 
rêverie de la première cigarette de la 
Fe à Sept heures et demie . .. Là-bas, 

la pension, Lumina était arrivée: elle a- 
vait mis le chien dehors, Laviolette était 
à la veille de se faire réveiller par son se- 
rin. Ça faisait drôle, ne pas l'entendre, le 
petit tapageur, Le père Sicotte avait pris 
une première mordée dans sa pomme, 
comme chaque matin. Elise dormait enco- 


Feuilleton de ‘’La Liberté et le Patriote“ 


LES VELDER 


re, peut-être, Quant à tite Gauthier, 
elle était au plus beau rêve. Charles 
demander en mariage! 
et la bonne femme ... 
Côté imagina aussi les deux chambres vi- 
des, ceile d'Alexis et la sienne, les murs 
répétés obliquement dans le miroir du 
bureau . . , les deux lits qui n'avaient pas 
été défaits . .. les réveils tic tac, tic 
tac Pour personne . , . tic tac, tic tac pour 


Côté se rendormit. 


= est vous, mèreke? Hein?? 

Et Alexis, sur son séant, promenait au- 
tour de cette chambre étrangère un regard 
d'enfant qui a peur. É 

— Jnquiète-toi pas, t'es rendu ni en 
Chine ni aux Indes. Puis t'es pas en ba- 
teau, son plus, T'es rien que dans une 
chambre, rue Saint-Laurent. Et il est neuf 
heures et quart. x 

…— Pauvre mère, quelle nuit elle a dû 
passer, là-bas! 

— C'est pas que je cherche à faire de 
la peine à ta mère, mais je me sers des 
moyens que j'ai. Envoye, habille, j'ai faim, 
moi. Qu'est-ce que tu cherches? Une ci- 
garette? Y en a ici, sur le bureau. Tiens, 
poigne! 

Le paquet, pourtant lancé juste dans 
les mains d’Alexis, tomba par terre. 

— T'es bien nerveux, mon garçon? 
Tiens, reprends-toi, ajouta l'homme en lui 
lançant une allumette, C'est mieux. Oui, 
oui, c'est ta chemnise, ça; la mienne, je l'ai 
sur le dos. 

Pendent quelques minutes, les deux 
hommes s'habillèrent en silence. 

— Eh bien! commença Côté, d'une voix 
réveuse, d'après ce que j'imagine, moi, ta 
mère a dû parler à Papineau vers l'heure 
des coqs, à matin ... 

-- Et si Papineau n'a plus le billet? 

— Pas peur à ta monfre, il l'a pas jeté. 
Ce qui fait que si les affaires marchent à 
mon goût, on l'aura autour de midi. 

— Pourquoi attendez-vous si tard? 

— Parce que, mon pit, c'est pas avant 
cette heure-là que sortent les journaux. 
Et, c'est le journal. qui va me dire si ta 
mêre m'a menti ou non. C'est däns la co- 
lonne judiciaire que je vas voir ça. Tu 
comprends? 

— Oui. Et quand vous saurez que ma 
mère n'a pas menti, nous irons le cher- 
cher? 

— On va aller s'asseoir au salon, ouais, 
comme de la visité, Je pourrai même jouer 
un morceau de piano, si tu veux: la “Prière 
d'une vierge!” 

— Alors, qu'est-ce que? ,.. 

— Alors, mon cher Alexis, on va des- 
cendre quelque part et ensuite, eh bien! 
il y a toujours le téléphone, pour commen- 

cer. Tu pourras toujours dire à ta mère 
ms t'es pas encore locataire à la Côte-des- 
eiges. 

_ Pourquoi à la Côte-des-Neiges? 
Parce que c'est là qu'est le cimetière, 
massacre! Pourquoi me regarder de mê- 
me? reprit-il quelques minutes plus tard, 
debout devant le miroir où un rayon de 
soleil s'émiettait dansile coin gauche; t'as 
pas envie de dire que je suis en train de 
mettre ta cravate? 

— C'est que je ne vous comprends pas 
très bien, monsieur Côté. Votre attitude, 
veux-je dire, Hier, vous me faites passer 
des minutes EE et aujourd’hui vous 
me donnez des cigarettes. > 

— Puis? J'ai in de toi; alors je 
"prends soin de toi. Tiens, ta œavate. Toi 
qui viens des vieux pays, tu sais pas que 
les anciens Romains nourrissaient les chré- 
tiens comme il faut avant de les donner 
aux lions? Tu veux savoir ce que j'ai? Je 
ne suis pas plus amical envers toi, je suis 
en maudit contre un autre! Contre Frisé, 
oui. Alors, t'en profites. Je suis en maudit 
de voir qu'il est si bête, lui qui est pour- 
tant mon frère! 

— Ce qui veut dire que vous me croyez, 
maintenant? que vous savez que jamais 
je n'aurais ... Rai: d 

— Si ça peut te faire plaisir, je te crois 
gt qu'hier. C'est déja quelque chose, 

ais je te croirai encore mieux quand Je 
journal m'aura calmé les nerfs et que je 
pourrai me dire: si Papineau a jamais en- 
vie de jaser contre moi, il le fera sans 
preuve en mains. Je dis Papineau; je pour- 
rails y ajouter ta mère et toi. Mais j'ai idée 
que ta mère sera pas trop portée à ouvrir 
le bec, Pas plus ge toi, d'ailleurs, si tu 
tiens à ta santé. En tout cas, viens man- 

er. Et... pas le fou, hein, Alex? Rappel- 
le-toi qu'on s'aime gros, qu'on se e 
pas. Deux vrais petits amis, massacre! 

Un peu avant midi, Côté lisait dans le 
journal: 


“, ,. alias Frisé Côté a comparu ce ma- 
tin à ka Cour des Cessions de la Paix 
sous l'accusation de faux. Soupçonné 
depuis quelque temps. il s'est fait pin- 
cer hier soir, après qu'il eut commis 
l'imprudence de passer un faux billet 
de cinq à un restaurateur à qui il avait 
dejà servi un oeuf du même pou- 
laiiler.” 


— Etes-vous convaincu, maintenant? ré- 
pétait Alexis, Ça est à cause d’un billet de 
cinq dollars qu'on l'a pincé, votre frère. 

— Viens, fit l'homme, quittant la table 
du restaurant où il avait entrainé Alexis. 
Viens, qu'on téléphone à ta mère, 

— Ma pauvre mère, oui. 

— Si j'ai agi comme je l'ai fait, expli- 

ua-t-il à Alexis, l'entrainant ävec lui 

di une cabine téléphonique, c'est pas 
arce üe je trouve ta mêre haïssable. 
"est même tout le contraire. Mais qu'est- 

ce que tu veux, d'elle et moi, c'est encore 

moi que j'aime le mieux. \ 

Ce fut Mme Velder qui répondit, com- 
me elle avait eu soin de répondre à cha- 

que appel, ce matin-là. 

L'explication donnée à M. Sicotte, on 
l'avait reprise au profit des autres. Puis- 
que Alexis n'était pas rentré de la nuit, 
on parlait -de son compagnon en branlant 
le tête. Mais Mme Veïder, elle, feignait de 
croire que son fils avait atténué la vérité. 
Très certainement, ce n'était pas à cause 
de simples contusions qu'il était resté à 
l'hôpital. L'Hôtel-Dieu . . . oui, l'Hôtel- 

Dieu ... : 
Ÿ «— Il y a aussi le choc nerveux, avait 

r lé Mlle Laviolette. 

Mais, d'après Mme Velder, ce pauvre 
petit devait avoir, il avait quelque frac- 
ture! Ainsi, quand elle retrouva au télé- 
pres la voix de son pensionnaire, la mal- 

cureuse femme n'eut-elle pas à jouer une 

indifférence que ses forces brisées eussent 
d'ailleurs démentie. 
Mile Laviolette et M. Sicotte, de la salle 

à manger, écoutaient. 

— Puis, vous l'avez, le napier? deman- 
dait Côsé, dont le ton maintenant hésitait 


Roman de 
Robert CHOQUETTE 


jentre le naturel et la distinction d'em- 
prunt 

— Oui, monsieur le docteur, 

— Docteur? ? 


— Car ces accidents d'auto, ça peut 
être si terrible, hein? 

— Accident d'auto? 

— Mais je suis si heureuse d'apprendre 
que mon fils s'en tirera avec un choc ner- 
veux, savez-vous. 

Dans la salle à manger, le sourire .de 
Mlle Laviolette disait à M. Sicotte: “Choc 
nerveux, N'avais-je pas raison?” 

— Je pense que je commence à com- 
prendre, avait murmuré l'autre, au bout 
du fil. 

— Et toute une nuit à l'hôpital, ça est 
quelque chose, hein! Mais quand le re- 
vérrai-je, cet enfant, monsieur le docteur? 

— Ecoutez. A deux heures s antes, 
quand vos pensionnaires seront dispersés 
sur les deux étages du haut, envoyez faire 
une commission à Lumina. Vous, sortez 
pas de la cuisine, Nous arriverons par la 
porte de la cour. Du moment que j'aurai 
le billet, Alex sera libre. 

— Bien, monsieur le docteur. 

— Pour ce qui est du reste, on s’eh re- 
parlera à deux heures. Bonjour, madame. 
Si vous avez une attaque de rancune, le 
gocteur Côté vous soignera. 


Mme Velder consulta l'horloge. Deux 
heures moins cinq. N'avait-elle pas expé- 
dié sa bonne un peu trop vite? Lumina ne 
nettoerait-elle pas la salle de bains trop 
prestement? (Mme Velder avait commis 
la “regrettable malaäresse” d'y renverser 
le contenu d’une boîte d'acide borique, et 
derrière la baignoire, encore!) Mais cette 
pensée s'évanouit: Alex étaii-là, dans la 
porte, et derrière lui, M. Côté! Du geste, 
ils laissaient entendre qu'il valait mieux 
qu'elle sortit sur la galerie, 

— C'est pas le temns aux émotions, 
trancha Côté, comme la pauvre femme a]- 
lait se laisser emporter par la joie de 
l'instinct, la joie de retrouver son enfant 
sain et sauf, — quelle que füt la désillu- 
sion de son esprit; donnez-moi le billet, 
madame, ensuite on jasera. ‘ 

— Le voilà, monsieur, 

Rassurée quant à son fils, elle avait cra- 
ché les mots plutôt qu'elle ne les avait 
prononcés: et ses yeux luisaient de haine 
et de mépris. 

— Et v'là votre Alex, madame, Parole 
pour parole. Mais vous trouvez pas que 
c'aurait été moins compliqué d'arriver à 
ça tout de suite? 

— Ock! brülez-le sous-rmes yeux, oui, 
cet infâme papier! Après quoi, vous irez 
boucler votre valise, hein! ; 

— Quelle explication avez-vous donnée 
à propos de mon absence? 

— Que vous passiez la nuit au dehors, 
ça ne regarde personne. 

— Ils n'ont établi aucun rapport en- 
vert 

1 Dieu. merci. 

— Dans ce cas-là, tout ce que t'as à fai- 
re, toi, Alex, c'est de contourner la maison 
ét d'entrer Le) la porte d'en avant. T'ar- 
rives de l'hôpital avec un chbé nerveux. 
Tändis que moi, madame, je reviendrai 
dans la soirée avec une grosse nouvelle: 
Bibi Côté s'en va passer quelque temps à 
Halifax! Là-bas, ils ont reçu des pochetées 
de timbres extraordinaires! Ils ont même 
des timbres du Pôle Nord, massacre! Alors, 
Bibi Côté “boucle” sa valise, comme vous 
dites; il se fait remettre par Mme Velder 
les quelques piastres qu'elle se trouve à 
lui devoir, puisque ... 

— Vous aurez vos neuf piastres. 

— Pas une sapréc miette, voyons! 

Avec la cendre du faux billet s'était en- 
volée au vent l'inquiétude qui l'oppres- 
sait depuis la veille, Regaillardi, il se sen- 
tait généreux. Il se tourna vers Alexis, 
souriant. Mais à l'ironis hostile qui rele- 
vait le coin de sa bouche, il comprit qu’A- 
lexis venait de penser aux dix-huit dollars 
qu'il ne verrait jamais. 

A ce soir, dit brusquement Mme 
Velder. 

Puis, d'une voix chargée de larmes: 

— Je t'accueillerai à la porte d'en avant, 
filske, 

Au bout de la ruelle, Côté s'arrêta. Irait- 
il à gauche? à droite? Ça n'avait plus d'im- 
portance, puisque son chez soi, c'était tou- 
te la ville. Il pensa à Frisé, dont le procès 
aurait lieu la semaine prochaine. Il pensa 
à sa belle grande chambre donnant sur la 
rue Sherbrooke, à son linge dans les ti- 
roirs, à ses complets dans la garde-robe. 
Un étrange sentiment de regret flotta au- 
tour de son coeur. Il pensa à la vie banale 
qu'on menait dans cette maison: mais il 
se demanda si, dans cette banalité, il n’a- 
vait pas un peu partagé le repos des gens 
honnêtes. Il évoqua les visages déjà fami- 
liers: Mlle Laviolette, son galon autour du 
cou; M. Sicotte, tournant sa feuille de mu- 
sique tout en contituant de jouer de la 
main gauche (comment faisait-il?); la pe- 
tite Gauthier, beau petit patron; Elise, 
qu'on ne voyait presque plus ... Il se rap- 
pela le jour qu'un vague ami commun lui 
avait présenté Alexis Velder, dans un 
gymnase où il était allé voir McCoy à l’en- 
trainement, Quelques phrases banales et 
Côté avait vu se dessiner dans cet inconnu 
le partenaire rêvé. Cär Côté, depuis long- 
temps, élaborait tout bas un racket qui 
Le ar d'être un petit Yukon. Oh! pas 
e racket des stylos! Quelque chose d'in- 
finiment plus profitable, Ce qui lui man- 
quait, cependant, ce qu’il cherchait, — sans 
se hâter car son projet n'était pas tout à 
fait mûr, — c'était un jeune homme ayant 
“l'accent des vieux pays’, — et les idées 
souples . . . Lorsque le hasard de la con- 
versation lui avait appris que la mère de 
ce M. Velder tenait pension, il s'était 
plaint de sa chambre . . . Côté, descendant 
lentement la rue St-Hubert, se rappela 
son arrivée chez Mme Velder, l’indigna- 
tion du jeune homme, à la nouvelle qu'on 
lui offrait un emploi. Pauvre Papineau … . 
Il venait de se montrer beau joueur, le 
gars. 7 

Et Côté, non sans étonnement, vint tout 
près de regretter même Philidor .,, 


CHAPITRE IX 


— Au secours! au secours, quefqu'un! 

Mme Velder ouvrit les yeux jusqu'au 
haut du front, Dorothée Laviolette resta 
la fourchette en l'air, M. Sicotte se leva 
de moitié, Elise porta la main à son coeur, 
| Clairon, dans la cuisine, aboya, 
| C'était de la porte d'en avant que Pa- 
| p:neau avait crié. À preuve qu'in fort 
courant d'air avait envahi la salle à man- 
ger, glaçait les chevilles. Alexis, sans rai- 
son, pensa aux frères Côté. 

— Au secours! cria de nouveau Papi- 
neau, d'une voix étouffée. 

— De la prudence, dit M. Sicotte, com- 


me Mme Velder, secouant sa torpeur, ve- 
nait de quitter sa chaise. 
| — Aux quatre vents la prudence, hein! 
Comme eile traversait le salon, coupant 
[au plus court: 
— Mais arrivez, mosaïl criait Philidor. 
(Qu'est-ce que vous faites, tout le monde? 
he 
— Ste-Gudule, exemple! 
| Loushet 


— Ah ben, torp 
-— Un sapin de Noël! cria Dorothée, 
— Avec en-dessous! 


- manière des tortues: 


s lez done, 
manda Philidor: il m'en reste-t-il 
sur le perron ou est-ce que je suis entré 
[jusqu'au bouquet? 
On était le 23 décembre. L'animation 


i ie responsable du d'inté- 
rêt réel qu'avait créé le départ Ent Côté. 
Ainsi le déclara le professeur de piano: 

— Îi fut des nôtres peu 
pour s'incruster dans nos habitudes. 
art la ru | qui avait un ogg 
“fou”, n'avait qu'un so - 
trait. On s'était préoccupé sn lus 
de l'accident d'auto dans lequel avait du: 
ré Alexis. Les Velder, à cette occasion, du- 
rent affronter un détail qu'Elise n'avait 
le reportage de l'accident. 
Comment se faisait-il | le journal ne 
relatait pas la chose? fut Alexis qui 
para le coup. Les autorités de l'hôpital a- 


beaucoup 
pas prévu: 


vaient persuadé les journalistes de r 
la chose sous silence, parce que le À du 
jeune homme blessé souffrait d'une affec- 
tion cardiaque si grave, que le choc eût 
risqué de l'emporter , . . Et Alexis s'en 
était allé dans sa chambre. Sa mère avait 
alors supplié les pensionnaires de ne plus 
ramener le sujet en sa présence; du moins 
pour quelques jours. 
l en est resté tout nerveux, 
petit. Laissons-le oublier cette e 
pour une fois si pénible. 

Dans son esprit qu'elle empoisonnait, 
la question s'était pour la centième fois 


auvre 
rience 


dressée: ‘Quelle fut cette expérience? 
Quelle fut au juste cette entreprise à la- 
quelle il a participé?” Mais, pour la cen- 
tième fois, elle avait détourné les yeux. 
Elle préférait croire que son Âlex, pour 
avoir joué avec le feu, s'était donné une 
leçon qui avait brûlé en lui les desseins 
pernicieux. Ce qui l'encourageait dans 
cette espérance, c'était aussi une parole 
que lui avait dite Papineau. Comme elle 
lui demandait pour quelle raison il avait 
refusé de lui remettre le faux, ce jour 
qu'elle avait tenté de le lui arracher des 
mains: 

— Même que ça n'eût été que pour ai- 
der votre filske à réfléchir, avait-il répli- 
qué, vous n'êtes pas d'avis que ça valait 
la peine, madame Velder? Je sais bien que 
la peur de l'enfer passe après l'amour de 
Dieu, mais ça .., “Je suppose que chacun 
marche d’après son coeur”, avait-il ajouté 
mentalement, 


Le geste de remettre le billet l'avait li- 
béré de complications où il était en train 
de s'engager. Il en était revenu insensi- 
blement, l'égard d'Alexis, à l'attitude 
qu'il avait choisie le jour où le petit hom- 
me déclina de façon si grossière la situa- 
tion qu'il était en mesure de lui obtenir. 
I1 lui eût été facile d'évoquer l'incident 
et de donner à croire aux autres Eve por- 
tait rancune au jeune Velder. Mais rap- 
peler cette offre de travail, ç'eût été rap- 
peler qu'Alexis avait préféré travailler 
pour M. Côté. Désireux de ne pas ajouter 
au chagrin de Mme Velder, Philidor lais- 
sait plutôt croire à une antipathie de 
natures. On ne s'aime pas, Ça finit là. A- 
lexis, d'ailleurs, ne le p uait pas à 
l’ämabilité, Un matin que Papineau lui 
cédait Ja salle de bains, le jeune homme 
avait dit sa gratitude, mais avec des mots 
brefs, à peine articulés, comme la fillette 
réciterune fable en tortillant sa robe. De- 
puis, il se tenait à l'écart de Papineau. La 
chose lui était relativement facile: il n’a- 
vait qu’à rester dans sa chambre. C'est là, 
d'ailleurs, qu'il s'isolait, depuis la fin de 
son aventure. Il lisait, lait des cigaret- 
tes et souhaitait à Frisé Côté dix-huit ans 
de pénitencier, 


M. Sicotte, tel que convenu, avait retenu 
cinq places pour la messe de minuit au 
collège Mont-St-Jean. Vers minuit moins 
le quart, Mme Velder, Mlle Laviolette, 
Florence, M. Sicotte et Papineau se met- 
taient en route sous un ciel vibrant d’étoi- 
les. Alexis avait refusé carrément de se 
joindre au groupe. Pour ne pas l'entendre 
railler les curés, sa mère n'avait pas dis- 
cuté sa décision. 

Quand la porte se fut refermée, un mo- 
elleux silence tomba sur les choses. Alexis, 
dans l'ombre du salon, 1 ement regar- 
da le sapin tour à tour s'allumer, s'étein- 
dre, se rallumer. On eût dit une bête d’A- 
pocalypse, à la respiration lumineuse. 

Une heure et demie plus tard, il y avait 
dans la maison autant de lumière que de 
tapage. Sauf Elise, qui était allée entendre 
la messe à la cathédrale, avec Marcel, tous 
étaient au pied de l'arbre. Papineau, mai- 
tre des cérémonies, genou en terre, cueil- 
lait les paquets que Florence distribuait. 

— Madame Velder! clama-t-il, 

“Qu'est-ce que Ça peut-être?" — “Moi, 
je pense que je devine!” — ‘Je vous gage 
que c'est telle chose!” — “Non, ç'a plutôt 
l'air de ceci!” Etc. .., 

— De la part de ma Liseke, oh! mon 
Dieu, vraiment, quel présent pour une fois 
magnifique! 

— Torpinouche, le bedu sac! Et des 
gants! 

— Et ma Lise qui n'y est pas! Je ne sais 
pas l’'embrasser, cette chère enfant. 

Papineau tendit sa joue, 

— Encore une fois Mme Joséphine Vel- 
der, cria-t-il au milieu des rires; et cette 
fois, de la part de tout le monde ensemble! 
Et pendant que vous vous débattez avec 
la ficelle d'or et le pauses rouge, v'là quel- 
que chose pour Mlle . . “Dorothée, Doro- 
thée, c'est mon nom d'haptême”, chanta 
le boute-en-train. 

— Pour moi? Mon Dieu, je m'attendais 
si peu .…. 

— Ock! ock! ock! voyez donc ça, chers 
amis que vous êtes! Un grille-pain ,.,. 

. automatique, compléta M. Sicot- 
te, de qui était venue la suggestion (sur le 
grille-pain de la pension, il s'était brülé 
les doigts une demi-douzaine de fois). 

on Dieu, monsieur Papineau 4. . 

— Mademoiselle Florence Gaut ! 
Quoi donc, mam'selle “Laquenouille”? 

— ya qu c'est très généreux de vo- 
tre part: de la lotion et de la poudre pour 
le bain. 

— Bah! bah! bah! bah! —— Le suivant, 
on va aîtendre, c'est pour Elise, Monsieur 
son frère, dans ce cas-là! 

Il se hâta de présenter le paquet à Flo- 
rence. Mais la jeune fille était occupée à 
ouvrir le sien: lotion et poudre, elle aussi, 
mais d'un parfum différent, Mme Velder 
| prit des mains de Papineau le cadeau d’A- 
|lexis: elle le lui remit en souriant. (“Ma- 
! 


dame Velder!”) Elle avait prié pour lui 
|avec tant de ferveur, pendant la messe, 
que yans le moindre doute ça se converti- 
rait, dans son coeur à lui, en bonnes réso- 
lutions . .. 

— Je le répète: Madame Velder! Et en- 
core une fois mademoiselle Gauthier! Et 
|encore une fois mam'selle: Dorothée! 

— Ste-Apolline! 

(A suivre) 


- 


. 
1 


6 


C'est presque une gageure — 
en ces temps troubles où l'uni- 
vers est encombré de guerres et 
e persécutions — de produire 
un livre ravissant de poésie et 
de paix. 
Georges Duhamel n'ignore 
de pas “la très misérable 
umanité” comme il écrit quel- 
que part. On ne peut être plus 
sensible que lui à tou ce qui souf- 
fre. Mais justement, il applique 
ici toute la délicatesse de son âme 
à des objets que le monde moder- 
ne ne regarde plus, ivre qu'il est 
de vitesse et de pratique. Le 
grand et célèbre académicien, pé- 
tri de culture scientifique et lit- 
téçaire, cultivé — pourrait-on di- 
re =— jusqu'au bout des ongies, 
explore son jardin, qu'il Ÿa vi- 
siter de très bonne heure le ma- 
tin. 
“Il est des jardins savants, ri- 
ches, impassibles, pleins d'orgueil, 
qui sont beaux je veux dire à 
peu près beaux, depuis le matin 
jusqu'au soir. On peut toujours 
venir et l'on en a pour. son argent: 
fleurs, feuillages et perspectives. 
Ce ne sont pas ces jardins-là que 
je préfère. 
“J'aime les jardins incertains, 
capricieux et peut-être lunati- 
ues. .. 
“Parfois, réveillé par le jour, 
et par les querelles des moineaux, 
je me précipite au jardin. Et je 
sens que j'arrive trop tard. On 
ne m'attend plus. Le feu d'arti- 
fice est tiré. La minute délicieu- 
se déjà s'éloigne dans l’abime. 
Les gouttes de a rosée sont bues. 
Les fleurs, fécondées, pensent à 
leur déclin. Je marche dans les 
allées: je n’y reçois que des con- 
doléances. Le verbascum, conci- 
liant, dit: “Reviens demain. Nous 
recommencerons demain et nous 
penserons à toi. Ne manque pas 
ton entrée en scène. Sois exact 
et vigilant”. 
“Je veux bien être exact: mais 
c'est très difficile, car la minute 
admirable se déplace chaque jour. 
Parfois, j'arrive avant les prodi- 
ges. Il me suffit de patienter. Le 
jardin n'a même pas l'air de me 
voir. Il se recueille, il médite. Il 
est en prières. Une capucine me 
glisse un conseil charitable: “Ne 
bouge pas. Reste où tu es. C'est 
une place excellente. Dans un 
instant, le nuage que tu vois, là- 
bas, va glisser sur la droite. Au 
moment précis où le soleil se dé- 
gagera des vapeurs, le jardin tout 
entier chantera sa plus belle chan- 
son. Tous les pétales seront vus 
par transparence. Après quoi, la 
journée se terminera tant bien 
que mal. Patiente donc, et garde 
l'oeil ouvert!” (page 75) 

M. Duhamel garde l'oeil ouvert, 
avec malice et ironie, sur la lima- 
ce, le puceron, l’araignée, le ver- 
misseau mangeur de livre, la 
mouche irritée, le chien et le 
chat, l'érable et le jasmin, la clé- 
matite et la citrouille, les climats 
“sourcilleux’”’, la tomate “sans 


La vie des LIVRES 
et des LETTRES 


lecture de tous les bons livres est comme une conversation 
plus étudiée, en loquelle 


honnêtes gens, une 


défiance” dont la peau trop ten- 
due finit par éclater, la courge 
énorme: ’ 

“Le pied de courge qui pros- 
père sur le tas de compost don- 
nerait, après les épreuves élimi- 
natoires imposées par la nature, 
une bonne douzaine de fruits. Le 
jardinier a des principes: il sa- 
crifie onze de ces fruits. Le dou- 
zième devient énorme. Il nous 
montre l'image honteuse et pres- 
que répugnante du profiteur frau- 
üuleux, On cherche de l'oeil, en 
passant, la grosse chaîne d'or sur 
ce ventre”. (page 146) 

La nature, il faut la regarder 
et l'aimer. Malgré toutes les bêti- 
ses qu'ont pu “rossignoler'” les 
romantiques, la nature est un 
grand livre d'instruction: 

“Comme je plains ces hommes 
savants qui n'ont jamais entendu 
se lamenter un vallon, pleurer 
un boqueteau, chanter un lys, 
quereller deux arbres voisins, sou- 
pirer le gros rocher perdu dans 
le fourré sauvage. Et si l'on me 
disait que les choses, que les êtres 
parlent et chantent et rêvent en 
moi, je répondrais que c'est déjà 
grande merveille, Mais je sais, 
mais je sens que tous les êtres 
du monde ont une manière à eux 
de prendre conscience d'eux-mê- 
mes et mon seul rôle, le moment 
venu, est de traduire tout cela 
dans le langage des hommes”. 
(page 187) 

Ecoutons-le décrire les arbres: 

“J'aime la manière’ sage et pa- 
tiente que les arbres ont de gran- 
dir. Certains, comme les acacias, 
vont assez vite en besogne; d'au- 
tres, cnmme les noyers, deman- 
dent longue réflexion. Mais ils 
ne s'abandonnent pas à la folle 
improvisation. Ils travaillent avec 
le temps. S'ils sont libres par 
chance, et s'il ne leur faut pas 
compter avec trop d'adversaires. 
ils prennent bien vite leur for- 
me. Puis, d'année en année, ils 
atteignent la taille que leur a 
fixée la nature et ils ne la dé- 
passent jamais. Il existe de très 
rage arbres. I1 n'existe pas d’ar- 

res démesurés. C'est bon pour 
les hommes de perdre à tout ins- 
tant le sens de la mesure, d’édi- 
fier de trop grandes maisons, de 
trop grands bateaux, de \ trop 
grands empires. Les arbres ne 
sont pas gardés contre la prospé- 
rité, mais ils sont asséz bien gar- 
dés contre la folie”, (page 136) 

“Que la brise vienne à se lever 
et j'écoute chanter les arbres. Ils 
n'ont pas tous la même voix, Le 
bouleau, le peuplier, dont la feuil- 
le est longuement et finement pé- 
donculée, frémissent au moindre 
soupir. Ce sont les plus musiciens 
des arbres de notre vallée. Le 
marronnier a une bonne et forte 
voix qui se marie assez bien avec 
celle des chiens de garde. Les sa- 
pins, aux feuilles aiguës, font une 
musique plus délicate. Dès les 
premières gouttes de pluie, le ca- 
talpa résonne, avec ses feuilles 


Viennent de paraître 


Aux Editions Fides 


Le communisme athée 
par le R. P. D. LEVACK, C.SSR. 

Vous avez sans douie lu bon 
nombre d'ouvrages sur le com- 
munisme. Combien vous ont don- 
né une idée exacte Ge cette dac- 
trine? Trop souvent, vous avez 
regretté l'absence d’un volume 
d'une exposition plus simple, plus 
concise. Le R. P. Levack a voulu 
condenser l'essence du communis- 
me dans une série de questions 
et de réponses où sont précisés 
les traits saillants de la doctrine 
communiste. Afin de rendre son 
travail plus efficace, indispensa- 
ble en cercle d'étude, l'auteur a 
suivi le plan de l’encyclique “Di- 
vini Redemptoris” sur le commu- 
nisme, la précisant et l'expliquant 
au besoin. 

Tout comme Pie XI dans son 
encyclique, le R. P. Levack fait 
oeuvre constructive; après un 
énoncé succinct des erreurs con- 
tenues dans la doctrine commu- 
niste, il expose en contre-partie 
la doctrine sociale de l'Eglise, la 
seule qui sauvegarde réellement 
les droits et la dignité de la per- 
sonne humaine. Suivent l’'énumé- 
ration de différentes tactiques à 
utiliser dans la lutte contre le 
communisme et quelques pages 
sur l’armée des militants catho- 
liques dans cette lutte. 


Aux Editions Fides 


Éd À 73 
Dom Paul Bellot, 0.s.b., célèbre 
architecte bénédictin, auteur d'un 
traité sur l'art intitulé: “Propos 
d'un bâtisseur du bon Dieu”, ré- 
cemment publié chez Fides dans 
la collection des “Cahiers d'Art 
Arca', 


Des notes explicatives termi- 
nent le volume. Toutes révèlent 
certains aspects fort intéressants 
de l’histoire du communisme et 
de ses protagonistes. Les derniè- 
res pages sont consacrées aux ré- 
vélations de la sainte Vierge à 
Fatima (Portugal). Elles sont une 
invitation pressante à obtenir du 


Ciel, par la prière et la péniten- 
ce, le triomphe de l'Eglise sur le 
communisme, 


Le communisme athée est un 
ouvrage de 110 pages, édité chez 
Fides. Prix par la poste: $0,40. 


Bulletin de l'Académie 


L'Académie canadienne-françai- 
se assemblée en comité de i 
tique recommande, après étude, 
ce qui suit: Comment indiquer le 
secteur postal? 

Dans une adresse, après Mont- 
réal, le secteur postal peut être 
indiqué de la façon suivante: 
Montréal (6). 

Mais la coutume française, no- 
table dans: Paris (8e), pour ex- 
primer l'arrondissement, appelle 
la lettre e après le chiffre. Cette 
façon d'écrire est certainement 

référable et plus conforme à la 
ogique. 

C'est celle que l'Académie «ca- 
nadienne-française croit devoir 
recommander. 

On écrira donc de préférence: 
Montréal (6e). 


Voici un ouvrage 


Un beau livre sur le 
Congrès Marial 


NOTRE-DAME DU CAP 


Messagère de Dieu 
par Jean d'Orléans 


vivre jour par jour le plus grand 
événement religieux dont on ait été 
témoin ou Canada, et le merveil- 
leux vryoge de Notre-Dame du Cap 
depuis son sanctuaire jusqu'ou 
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Le Bestiaire et l’Herbier 


charnues, comme un tambour În- 
nombrable. La feuille du titleul 
est tendre, presque molle: elle ne 
ténorise pas; elle excelle aux con- 
fidences”. (page 138) 

Le livre de Duhamel serait in- 
complet s'il ne nous parlait de ces 
animaux du Bestiaire qui s'appel- 
lent les hommes. Lisez cette pa- 
ge de délicatesse raffinée: 

“Les petits enfants sont partis. 
Ils sont allés chercher le soleil 
qui nous méprise et la mer qui 
nous ignore. Notre monde fami- 
lier a perdu tout aussitôt le sens 
et la couleur, le mouvement mê- 
me, pourrait-on croire. À quoi ser- 
vent désormais les remorqueurs 
et les chalands qui patientent de-* 
vant l’écluse? Pour qui l'automo- 
trice rouge lance-t-elle, dans la 
vallée, son cri pareil à la trom-* 
pette du jugement? L'oiseau qui: 
frappe à coups de bec sur le trone 
du peuplier, il n'intéresse plus 
personne. Et le limaçon rose qui, 
sort de son trou pour humer la 
pluie nouvelle, qui va l'honorer 
d'un regard? 

“Les pe enfants sont partis,» 
Toute la maison sonne creux.! 
Noûs n'aurons plus, désormais, . 
aucune excuse sérieuse pour goût 
ter le moindre plaisir. Et s'il nous 
arrive encore de nous réveiller 
la nuit, nous serons obligés de” 

enser à des choses absurdes, à 
a guerre qui rôde et grogne, à: 
la misère universelle, à !l'ambis, 
tion criminelle des maitres, à lai 
servilité des foules, au menaçant 
avenir, à cette vie sans issue, à 
toutes les douleurs qu'un souffle 
de petit enfant tient magiquement 
en respect”. (page 66) 

I] faut peut-être chercher le 
couronnement de ce chef-d'oeu- 
vre dans le paragraphe où Duha- 
mel chante sa patrie, le coin de 
l'Ile-de-France où il est né, pa-, 
ragraphe que nous citons pour 
terminer: 

“J'aime tout au mondeget l’Al- 
pe et l'Océan. Mais c'est ici, dans 
cette Ile-de-Frante transie, sous 
cet azur menacé, timide, inquiet, 
c'est ici que j'ai tout découvert et 
tout appris. C'est ici que j'éprou-{ 
ve, avec le plus de courage, d'a- 
mertume et de joie, l'ineffable 
tourment d'être”. (page 150) 

Paul Gay, ptre, 
Père Paul GAY, cs.sp, 

Président du Service de Presse 

du diocèse d'Ottawa. 

(1) G. Duhamel — de l'Acadé-, 
mie Française — Le Bestiaire et 
l'Herbier, Paris. Mercure de Fran- 
ce — 1948 —— Distribué au Canada” 
par les Editions Variétés. 


“Faitesca,.. 
et vous vivrez!"" 


S'adressant à tous, Jésus dit: 
Si quelqu'un veut venir après. 
moi, qu'il se renonce à lui-mé- 
me, prenne sa croix chaque jour 
et me suive, Car celui qui vou- 
dra sauver sa vie la perdra et 
celui qui perdra sa vie à cause 
de moi, la sauvera. (Le 9, 23-24) 

Les obstacles qui empêchent 
les hommes de s'attacher à No- 
tre-Seigneur ce sont: l'amour 
des plaisirs, l'amour des riches- 
ses, l'amour de la gloire. Vou- 
loir suivre le Christ, c'est re- 
noncer à ces trois amours, par 
vonséquent souffrir un pen. 

(Texte préparé par la Société 
catholique de la Bible) 


Les romans 


de Myonne 


Menou jeune fille 

” Menou mariée 
Anne, ma soeur Anne 
Miette et la vie 
Demoiselles à marier 
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La chronique des Chevaliers 
de Colomb du Conseil Proven- 
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de 5 chambres,’ chiffre d'affaires, 


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ville. 


munion de la messe pontificale 
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nagements, (fixtures) $7,000.00 stock 
en plus, environ $4,000.00, Pourrait 
être réduit. 

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revenu $20500 par mois. Prix, 
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environ $2,009.00. Comptant requir, 
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